mardi 5 décembre 2017

Que l'on arrête avec cette histoire d'enlèvement sordide comme on n'en voit trop!

Affaire Maëlys : l'avocat du suspect donne sa version

Me Alain Jakubowicz a accusé le procureur de Grenoble, Jean-Yves Coquillat, de dire des choses « contraires à la réalité du dossier ».


La parole est maintenant à la défense. L'avocat de Nordahl Lelandais, l'homme suspecté d'avoir enlevé et tué la petite Maëlys en Isère, est venu clamer sa vérité. Lundi 4 décembre, il a affirmé que la fillette était toujours dans la salle de mariage à 3 h 15 dans la nuit du 26 au 27 août où elle a disparu. La chronologie des faits détaillée jeudi dernier par le procureur de Grenoble lors d'une conférence de presse est « impossible », a déclaré Me Alain Jakubowicz sur le plateau de BFM TV. « Nous savons avec une quasi-certitude qu'avant 3 h 30 personne ne s'inquiète de la disparition de Maëlys », a ajouté le conseil alors que l'heure de l'enlèvement est située à 2 h 45 par l'accusation.
 Disparition de Maëlys : le suspect mis en examen pour meurtre
« Lorsque le procureur de la République en personne vient devant la presse dire des choses qui sont objectivement totalement contraires à la réalité du dossier, alors là, je ne peux pas l'accepter », a tonné l'avocat, qui avait gardé le silence jusqu'à présent, sur le plateau de BFM TV. Selon lui, le cousin de la mère de Maëlys a affirmé à trois reprises devant les enquêteurs qu'il avait vu Maëlys à 3 h 15 dans la salle de mariage dans la nuit du 26 au 27 août durant laquelle elle a disparu.
« Toute l'accusation repose sur ce postulat que la petite disparaît à 2 h 45 », a souligné Me Jakubowicz, alors que le téléphone de son client passe en mode avion – indétectable – à 2 h 46 et qu'une voiture semblable à la sienne est filmée à 2 h 47 dans les rues de Pont-de-Beauvoisin, avec une silhouette – celle d'une fillette selon le parquet – en passagère. À 3 h 24, la voiture est filmée en sens inverse, sans passager à bord cette fois, selon l'accusation.

Une silhouette de « femme »

Me Jakubowicz conteste également le fait que la silhouette dans la voiture présumée du suspect, filmée par des caméras de vidéosurveillance de la commune, soit celle de la fillette. « Ce n'est pas vrai qu'on distingue une enfant » sur cet enregistrement qui est une pièce importante de l'accusation, a affirmé Me Jakubowicz. Selon lui, la forme que l'on distingue sur le siège passager avant du véhicule, présente des cheveux détachés et une forme de col de robe différente de celle que portait la fillette disparue avec, surtout, « un décolleté de femme » et non d'enfant.
« On veut tous savoir la vérité (...) Je ne suis pas dans la stratégie, une enfant a disparu ! » s'est emporté le ténor lyonnais, vilipendant « une justice rendue sur BFM TV », la chaîne ayant retransmis en direct la conférence de presse du procureur, parmi d'autres médias. »Ce qui s'est produit depuis trois mois, c'est une insulte à la justice, une insulte aux parents de la petite fille", a tonné Me Jakubowicz, ulcéré. « Vous faites passer cet homme pour un monstre », alors que « dans le dossier, il n'y a pas l'ombre d'un soupçon de commencement d'élément qui pourrait, et on a tout fouillé, laisser penser qu'il ait ne fût-ce qu'un penchant pédophile. » Son client, Nordahl Lelandais, un ex-militaire de 34 ans, nie depuis le début toute implication dans la disparition de l'enfant de neuf ans.

(Que l’on se rappelle l’affaire P.HENRY en 1970 qui vient de mourir d’un cancer après 40 ans de prison et qui niait les faits à la télévision lors de l’enquête ou celle du petit GREGORY qui traîne toujours depuis trente ans !)

Cela suffit cette justice médiocre et enquêteur incapable qui oublient les victimes !

Et ce n’est pas aux médias divers à se substituer à la justice comme d’habitude et qui embrouille les faits d’enquête !

Que l’avocat du suspect donne sa version, çà n’a aucun intérêt, c’est la version du présumé coupable qui a de l’intérêt et les éléments de preuve dont dispose la justice pour enfin le faire parler ou pour l’inculper définitivement s’il y a lieu !

On se demande quelque fois si notre justice ne protège pas plus les délinquants ou criminels que les victimes qui subissent de tels drames en France !

Il n’y a pas de quoi être fier de cet état de fait judiciaire que l’on voit trop souvent dans notre pays !


Jdeclef 05/12/2017 11h19 LP

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