samedi 9 décembre 2017

D.TRUMP se met sur la liste des dirigeants dangereux irresponsables du monde :

Le péril Donald Trump

En reconnaissant Jérusalem comme la capitale de l'État d'Israël, le président américain confirme qu'il est dangereux pour la planète.


Lors de la dernière campagne présidentielle américaine, les contempteurs de Donald Trump se divisaient en deux camps : ceux qui le prenaient pour un bouffon et ceux qui le jugeaient dangereux pour la planète. Force est de constater qu'on n'entend plus guère les premiers.
Sa décision de reconnaître unilatéralement Jérusalem comme la capitale de l'État d'Israël constitue une preuve supplémentaire du péril que le président américain fait courir à la paix et, au-delà, à l'équilibre du monde. Que signifie au fond cette décision ?
Que Donald Trump bafoue les engagements internationaux pris par ses prédécesseurs : de la même manière qu'il a annoncé son retrait de l'accord de Paris sur le climat, son refus de continuer à financer l'Unesco ou sa décision de ne pas appliquer le pacte de l'ONU sur la gestion des migrants, il décide seul du statut de Jérusalem. Sans tenir compte des accords d'Oslo de 1993 qui prévoient justement que ce sont les futurs accords de paix entre Israéliens et Palestiniens qui fixeront le sort de cette ville. Qu'il se moque de ce que dira l'ONU. Disposant d'un droit de veto au Conseil de sécurité, il sait qu'il ne risque rien. Qu'il renonce à l'idée selon laquelle la diplomatie et les relations internationales sont le meilleur moyen de résolution des conflits. Que, ce faisant, il légitime la politique de Benjamin Netanyahu sur les colonies de peuplement dans les territoires occupés et qu'il acte, pour longtemps encore, que la paix n'est pas possible. Qu'il se fiche des conséquences de sa décision et notamment du risque d'escalade des tensions, à Jérusalem comme dans toute la région. Qu'enfin, il se contrefiche de savoir si les États-Unis auront ou non des alliés sur ce dossier. « America's first », voilà l'essentiel à ses yeux, même si, au bout du compte, « America is alone ».
 Jérusalem, le nouveau caprice de Donald Trump
Car, rappelons-le ici à ceux qui, naguère, qualifiaient d'antiaméricanisme toute critique de la politique de George W. Bush : on peut juger sévèrement Donald Trump sans être antiaméricain. Comme l'on peut d'ailleurs condamner cette décision unilatérale de Washington sans être anti-israélien. Notamment parce qu'elle risque justement de renforcer l'antiaméricanisme, l'antisionisme et même l'antisémitisme. Car une fois que l'on a humilié les Arabes, on fait quoi ? Quelle est l'étape suivante ? Trump, évidemment, ne le dit pas.
Du coup, pourquoi prendre une telle décision maintenant ? L'argument selon lequel le président américain ne ferait que tenir une promesse de campagne est un peu court. Certes, il le fait pour complaire à son électorat et aux bailleurs de fonds de sa campagne électorale – ultraconservateurs, chrétiens évangélistes – et autre lobby pro-israélien. Mais il le fait aussi – surtout – pour des raisons de basse politique intérieure : pour lui-même, englué dans « l'affaire russe », et pour Benjamin Netanyahu, sous le coup de plusieurs enquêtes judiciaires qui pourraient le contraindre à quitter le pouvoir. Et ce, avec le même cynisme que celui de Georges W. Bush se lançant dans une illégitime guerre en Irak.
Voilà pourquoi Trump, comme son homologue nord-coréen d'ailleurs, n'est pas un bouffon, mais un danger.
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Et cela devient préoccupant car la liste s'allonge comme : BACHAR AL HASSAD, POUTINE, ERDOGAN, KIM JUNG UN etc. et la liste n'est pas exhaustive hélas !

Et cela ne touche pas que des états totalitaires, mais aussi d'autres pourtant démocratiques, car élus par leurs peuples !

L'histoire humaine est un éternel recommencement, il serait important de s'en rendre compte enfin !

Alors que fait-on rien, et on n’attend que cela dérape et soit incontrôlable ?!


Jdeclef 09/12/2017 1008 LP

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