lundi 4 décembre 2017

Ce personnage nul parmi d’autres nuls, de l’ancienne majorité de ce PS et de la gauche ?

Benoît Hamon à la relance avec Génération·s

Au Mans, l'ex-candidat socialiste à la présidentielle a rebaptisé son Mouvement du 1er juillet, avec en ligne de mire les prochaines échéances électorales.

Décidément, le temps des héritages politiques affichés est dépassé. L'époque est aux mots-clés percutants, derrière lesquels on peut mettre à peu près tout et n'importe quoi. Après En marche !, les Insoumis et plus récemment Agir ou Libres, voici Génération·s – avec son point médian –, le tout nouveau nom du mouvement de Benoît Hamon. « Il y a de la liberté, l'idée, c'est que l'on peut l'affubler de plusieurs adjectifs, le décliner », a-t-il expliqué.
Devant près de 2 000 sympathisants réunis au Palais des congrès du Mans, l'ex-candidat socialiste à la présidentielle a donc acté la seconde phase de structuration de cette force « écologiste, solidaire et humaniste » née le 1er juillet dernier. Et a affiché clairement, malgré son « désastre électoral » assumé (6,36 % des voix au premier tour de l'élection présidentielle), ses ambitions pour les prochaines échéances électorales : « Notre objectif, je n'ai pas peur de le dire, c'est de devenir la première force de progrès en France », s'est exclamé Hamon à la tribune, sous les applaudissements de ses compagnons de route. Des membres de son premier cercle, comme les ex-socialistes Guillaume Balas, Isabelle Thomas et Pascal Cherki. Mais également des écologistes, dont Esther Benbassa, Cécile Duflot, ou Noël Mamère, ovationné par la salle après son discours offensif sur la protection environnementale : « Je ne suis pas venu pour être un idiot utile, je ne sers pas de caution. [...] Je suis là, car nous voulons reconstruire la gauche et l'écologie ! »

Union des gauches

Alors que, d'un côté, La France insoumise ne croit plus qu'à la lutte du « peuple contre l'oligarchie » et que, de l'autre, La République en marche fait prévaloir le pragmatisme sur les clivages de l'ancien monde, Génération·s s'inscrit pleinement dans le rapport de force gauche-droite. Le mouvement, qui revendique 42 000 adhérents, a l'ambition de « s'inscrire dans une gauche qui se rassemble plutôt qu'elle se morcelle » au moment où « la social-démocratie arrive à sa fin, devenue incapable d'honorer sa promesse sociale et démocratique ».
Preuve en est, plusieurs délégations étaient invitées à s'asseoir au premier rang de l'auditorium pour assister à cette journée de « fondations » : EELV représenté par sa porte-parole Sandra Regol, le député PCF Sébastien Jumel, les socialistes Karim Bouamrane et Luc Carvounas, premier candidat déclaré à la présidence du parti… et même La France insoumise, avec le coordinateur national Manuel Bompard et le député Bastien Lachaud. « On est venus avec des intentions positives, bienveillantes. On se félicite que le clan de ceux qui partagent nos grandes orientations s'élargisse. Si Benoît Hamon arrive à convaincre des gens que l'on n'arrive pas à convaincre sur certains thèmes, comme l'écologie, c'est très bien », a affirmé le chef d'orchestre de LFI. Un sujet d'ailleurs massivement plébiscité par les militants, interrogés par un questionnaire en ligne, puisqu'il est arrivé en première position des valeurs fondamentales du mouvement.

Deux « adversaires » en Europe

D'entrée, Benoît Hamon a mis en avant les thèmes majeurs de sa campagne présidentielle, devant une assemblée de convaincus : il s'est félicité d'avoir fait émerger les problèmes de santé publique liés aux perturbateurs endocriniens et au glyphosate, qui sans lui seraient « peut-être encore aujourd'hui relégués au second plan ». D'avoir également martelé le bien-fondé de sa taxe sur les robots, prenant comme appui le récent rapport du cabinet McKinsey & Company qui prévoit que 800 millions d'emplois seront détruits d'ici à 2030 à cause de l'automatisation. « Pour nous, ce sont déjà des victoires de voir ces questions au premier plan. Tant mieux, ça avance. Il y a urgence que ces propositions soient maintenant mises en application », a-t-il clamé.
L'ancien député européen a cependant conscience que son combat « progressiste » se joue à une autre échelle. À un an et demi des élections européennes, Hamon a annoncé qu'il travaillait déjà à la constitution d'un grand bloc de gauche dans l'Union, notamment avec l'ex-ministre des Finances grec Yánis Vároufakis et plusieurs économistes étrangers, dont James Galbraith et l'Équatorien Pedro Páez Pérez. « L'Europe a fini de dégoûter bon nombre de citoyens européens à force de politiques austéritaires, qui mettent en concurrence les États, les systèmes fiscaux [...] et, au final, les individus », a-t-il indiqué.
Hamon a identifié ses deux adversaires, qui, selon lui, se nourrissent mutuellement : le néolibéralisme – « dont Emmanuel Macron est le représentant » – qui « crie vive l'Europe en continuant l'agenda décidé par madame Merkel et monsieur Schäuble », et les nationalismes « qui jettent le néolibéralisme avec l'Europe ». S'il assure ne pas placer La France insoumise dans cette catégorie, il a néanmoins affirmé ses points de divergence avec Jean-Luc Mélenchon sur l'Europe : profondément « européen et internationaliste », lui souhaite négocier à l'intérieur des traités pour les modifier et n'entend pas faire planer le risque d'un plan B. L'oreille de Manuel Bompard a tiqué : « Ça fait longtemps que l'on nous dit qu'il faut changer l'Europe, faire une Europe sociale, et caetera, ça ne marche pas. On n'a pas entendu quelque chose qui rompt avec le discours du PS depuis des dizaines d'années. » Malgré toutes les bonnes volontés du monde, ce point semble toujours indépassable dans le potentiel rapprochement entre La France insoumise et Génération·s.
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Il serait très dommageable pour la France qu’il renaisse de ses cendres, ce politicien utopique médiocre, alors qu’une majorité de français ont rejeté ces anciens politiciens ringards !

Encore un qui n’a rien compris après la claque qu’il a subit, un peu comme F.HOLLANDE qui pérore pour avoir l’illusion d’exister encore et servir à quelque chose ?!

Les français y ont mis le temps à se débarrasser de cette ancienne classe politique qui perdurait depuis trente ans, sclérosée, ce n’est pas pour reprendre les mêmes ?!
Ou alors, il ne fallait pas se déplacer pour aller voter, d’ailleurs cette observation est aussi valable pour certains de droite qui s’accrochent aussi !

Car il faut que les français assument leur choix de changement avant tout, sinon cela ne sert à rien!

Naturellement comme lui, il en reste, que l’on apprenne à les oublier, ce sera mieux pour l’avenir !


Jdeclef 04/12/2017 11h30 LP

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