dimanche 10 décembre 2017

On ne sait pas si c'est le fait du « macronisme » nouveau, mais les mesures envisagées par le ministre de l'enseignement vont dans le bon sens !

Portable et laïcité : les combats de Jean-Michel Blanquer

Le ministre de l'Éducation nationale a annoncé la mise en place d'« unités laïcité » au sein des académies et a balayé les critiques de Manuel Valls.


Samedi, alors qu'Emmanuel Macron se retenait pour ne pas bénir le cercueil de Johnny Hallyday à la Madeleine, son ministre de l'Éducation Jean-Michel Blanquer annonçait la mise en place « d'unités laïcité » dans les académies françaises. Objectif : faire en sorte que les professeurs ne se sentent « plus jamais seuls » en cas d'atteintes à la laïcité dans leur classe. « Très souvent, nous avons un professeur qui peut se sentir démuni, même en désarroi devant des réactions d'élèves, par exemple dans un cours de sciences », a expliqué le ministre, en visite dans un lycée polyvalent à Chennevières-sur-Marne (Val-de-Marne), le jour du 112e anniversaire du vote de la loi de 1905 sur la séparation de l'Église et de l'État. « Eh bien, un professeur se trouvant dans cette situation ne doit plus jamais se sentir seul. »
Jean-Michel Blanquer a détaillé son plan annoncé la veille en conseil des ministres. Il prévoit la création d'« unités laïcité » dans chaque académie, composées de professionnels chargés de faire de la « prévention », mais aussi d'intervenir ponctuellement dans un établissement en cas d'atteinte à cette valeur. Elles doivent être mises en place « au cours du premier trimestre 2018 », selon son cabinet. Ce dispositif sera chapeauté par une « équipe nationale » dédiée, opérationnelle dès janvier 2018. Elle pourra proposer son appui aux académies et établissements qui le réclament.
L'Éducation nationale n'est absolument pas passive sur ces questions-là
Parallèlement, le ministère va nommer « dans les jours qui viennent » un « conseil des sages », composé de plusieurs personnalités. Il sera chargé de la « création d'un corps de doctrine » pour homogénéiser les réponses des enseignants en cas de problème, selon le ministre. Et devra aussi « recenser les atteintes à la laïcité » pour « prendre la juste mesure du problème (...), sans sous-estimer, sans surestimer ». Face aux critiques de l'ancien Premier ministre Manuel Valls, qui a dénoncé vendredi « une gêne » au sein de la majorité, « pour éviter de bouleverser la bien-pensance », Jean-Michel Blanquer a réagi : « L'Éducation nationale n'est absolument pas passive sur ces questions-là, elle a pris la mesure du phénomène. Elle le fait de manière sereine, avec le dispositif que j'ai décrit et qui permettra d'intervenir chaque fois que nécessaire. »
Certains syndicats d'enseignants ont déjà affiché leur scepticisme face à ces nouvelles annonces. Des mesures « symboliques », selon eux : un référent laïcité existait déjà dans chaque académie, ainsi qu'une chargée de mission sur le sujet au ministère. « Bien sûr qu'on ne part pas de zéro, on part même de 1905 », s'est agacé M. Blanquer. Ce plan correspond à « une étape nouvelle, plus volontariste », a-t-il affirmé.
D'autres pourraient s'étonner de ce discours « volontariste », alors que le 7 décembre est paru au Journal officiel un décret annonçant que 20 millions d'euros ont été prélevés de la caisse de l'enseignement secondaire, dont 10 millions seront versés à l'enseignement privé. Certes, c'est une goutte d'eau dans l'immense budget de l'Éducation nationale, mais cela ressemble à un coup de canif à la laïcité.

Portables « confinés »

Autre combat du ministre, la lutte contre les téléphones portables. Emmanuel Macron avait promis lors de sa campagne qu'il les ferait interdire à l'école, une promesse qui, là encore, avait laissé des enseignants sceptiques : non sur le bien-fondé de l'interdiction, mais sur les moyens dont dispose l'institution pour la faire respecter. Jean-Michel Blanquer a confirmé dimanche cette interdiction pour les élèves des écoles et collèges. Cette mesure entrera en vigueur « à la rentrée 2018 », « nous sommes en train de travailler sur cette question pour les modalités », a-t-il ajouté. En septembre, il avait évoqué pour ce faire « des casiers qui ferment ».
« Parfois, vous pouvez avoir besoin du téléphone portable pour des usages pédagogiques (...) pour des situations d'urgence, donc il faut qu'ils soient en quelque sorte confinés », a déclaré dimanche le ministre, soulignant qu'un tel bannissement du portable « existe déjà » dans certains établissements : « il y a des collèges qui réussissent à le faire ». Au-delà du seul cadre scolaire, dans un « message de santé publique qui concerne les familles », il a souligné qu'il est « bon » que les enfants « ne soient pas devant trop, voire pas du tout, devant les écrans avant l'âge de sept ans ».

Rien que le fait d’interdire l’usage des téléphones portables dans l’enceinte des établissements scolaires est une mesure qui aurait du être prise depuis longtemps !

On n’en n’avait pas dans le passé on s’en passait très bien et cela n’empêchait pas les élèves d’apprendre et peut être ne dispersait pas leur attention, tout en évitant les trublions que l’on connait ou l’irrespect de certains envers leurs enseignants !

Donc l’enseignement et son encadrement semble reprendre la main, grâce peut être à un ministre qui veut prendre des mesures simples que l’on avait oubliée et notamment la discipline !

Il est plus que temps pour le bien des élèves, même si certains ont perdus le fait qu’ils sont à l’école pour apprendre et être éduqué correctement rien d’autre !

Tout comme renforcer la laïcité qui est le fondement de notre société française, qui en a besoin à cause de dérapage du à un laisser-aller et trop de tolérance par des déviances religieuses quel quelles soient !

Les enseignants y gagneront en qualité pour faire leur métier au mieux et se faire respecter et à terme le respect des élèves qu’ils avaient perdus au fil des années, mais c’est à eux aussi professeurs de confirmer cette évolution normale sans laisser aller !

A savoir qu’ils sont des adultes et doivent faire respecter l’autorité requise et les élèves le respect dû à celle-ci !

Cela existait dans le passé, moi qui suis âgé, je l’ai connu et en tant qu’élève, je ne m’en portais pas plus mal et n’en pas eu de mauvais souvenir !


Jdeclef 10/12/2017 15h07 LP

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