Les musulmans aussi sont victimes de l'islamisme !
Tandis que les ignorants continuent à amalgamer musulmans et islamistes, Mohamed ben Salmane prépare des réformes sans précédent en Arabie saoudite.
Ce que ne comprendra jamais un islamo-gauchiste confit dans son collaborationnisme morbide, comme ses sinistres semblables des années 1940, c'est que le monde musulman dans son ensemble n'a pas de pire ennemi que cet islamisme qui les fascine tant. Dernier exemple : l'attaque islamiste de la mosquée de Bir el-Abed, dans le Sinaï, en Égypte, qui a fait au moins 305 morts (dont 27 enfants) chez les soufis.La doxa de la si pesante bien-pensance qui gangrène une grande partie de la presse française a mis au point un théorème fondé sur une ignorance crasse de l'Orient compliqué : tous les Arabes sont musulmans, lesquels sont tous des islamistes en puissance. Donc, si on ne comprend pas ceux-ci, à défaut de les soutenir, c'est qu'on est raciste ! L'aveuglement de nos islamo-gauchistes les amène donc à considérer, contre toute évidence, les musulmans modérés, laïques, républicains comme quantité négligeable alors qu'ils sont largement majoritaires en France.
Certes, l'islamisme sunnite a pris l'Occident pour cible et, depuis le 11 septembre 2001, travaille méthodiquement à sa destruction. Ceux qui, à l'extrême gauche, disent le contraire sont les nouveaux Laval, Doriot, Brasillach. Mais le même islamisme s'attaque aussi, ne l'oublions pas, au monde musulman qu'il prétend « purifier ◄5 en frappant tous les courants qu'il juge hérétiques. Offensés, martyrisés, ceux-là paient depuis des années le prix fort en sang et en larmes, comme les derniers chrétiens d'Orient.
Les premières victimes de cet islamisme sunnite sont chiites (de 10 à 15 % de l'ensemble des musulmans mais largement majoritaires en Iran et en Irak) : à la différence des sunnites, ils insistent sur le raisonnement déductif, la liberté individuelle. Sinon, les victimes sont des soufis, comme à la mosquée du Sinaï : présents à la marge dans la plupart des pays musulmans, ce sont des mystiques souvent sophistiqués, généralement réformistes. Partisans du « grand djihad » à l'intérieur de soi, ils n'ont que mépris pour le « petit djihad » traditionnel, le poignard à la main.
Il va de soi que les victimes n'ont pas droit à la parole. En France même, sous couvert de lutte contre l'islamophobie, les islamistes radicaux s'emploient à couvrir la voix des modérés, qui, même s'ils ont leur communauté derrière eux, passent à l'as dans les médias : tel fut le cas dans l'affaire des prières de rue à Clichy, où l'on n'a quasiment entendu que les auteurs extrémistes de cette sombre manipulation montée pour dresser les Français les uns contre les autres. Auparavant, le procès d'Abdelkader Merah avait montré à quel point les musulmans dans leur ensemble vomissaient la psychopathie islamiste.
En attendant les clabauderies des « idiots utiles » de l'islamisme qui dénonceront sous peu, au nom des droits de l'homme, les mesures antiterroristes du président égyptien Al-Sissi, leur bête noire, après l'attaque du Sinaï, il ne faut cependant pas déprimer. Quelque chose d'important est en train de se dérouler sous nos yeux blasés. Sur le plan géopolitique, la dérive des continents est en marche et, apparemment, rien ne l'arrêtera. Pour preuve, l'aveu d'un grand confrère, Thomas L. Friedman, star du New York Times, qui dit n'avoir jamais pensé vivre assez longtemps pour pouvoir écrire un jour cette phrase : « Le processus de réforme le plus important en cours au Moyen-Orient aujourd'hui se déroule en Arabie saoudite*. »
Oui, vous avez bien lu. Du genre à qui on ne la fait pas, Thomas L. Friedman est convaincu que le printemps saoudien a commencé. Après avoir rencontré Mohammed ben Salmane, le prince héritier de 32 ans, désormais aux manettes, le journaliste américain note : « Seul un fou pourrait prévoir son succès, mais seul un fou pourrait ne pas l'appuyer. » Décidé à soulever le couvercle de l'arriération du wahhabisme, tradition obscurantiste de l'Arabie saoudite, « MBS », comme on l'appelle, plaide pour un islam « ouvert au monde et à toutes les religions ».
MBS est tout sauf un doux rêveur. Si les petits cochons ne le mangent pas dans les prochains mois, le prince héritier pourrait bien faire entrer l'Arabie saoudite dans son siècle et en finir avec ses triples ou quadruples jeux, sur fond de corruption, avec les islamistes qui, tel Ben Laden jadis, sont longtemps allés à la soupe dans ses arrière-cuisines. Il a déjà lancé une gigantesque opération « mains propres » qui frappe plusieurs personnages importants (et troubles) de l'oligarchie en place. Préoccupé par la montée en puissance d'un Iran dopé par ses victoires syriennes, il entend que son pays sorte de sa congélation religieuse pour relever enfin la tête sur les plans régional et international.
Le prince Ben Salmane sera-t-il celui qui, avec le président Al-Sissi, sauvera l'islam contre lui-même ? Puisse-t-il devenir le cauchemar de nos islamo-gauchistes !
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Car
eux ne peuvent confondre islam et musulmans ?!
D'une
religion qui se veut tolérante, mais qui ne l'est pas, au vue de ce qui se
passe dans les actes de certains dans le monde qui se recommandent de
celle-ci !?
Alors
que certains extrémistes veulent revenir à un islam rigoriste ancien 700 ans en
arrière obscurantiste !
Mais
en tout cas, ils devraient (en FRANCE) être plus discret et se conformer à la
laïcité dans notre pays dans le domaine public, s'ils veulent être mieux
accepté par nos concitoyens, sans déroger aux règles et lois de la république
pour ne pas être vilipendé par d'autres, qui ne partagent pas leurs croyances
et ne pas essayer même subrepticement de distiller leurs dogmes qui ne
correspondent pas à la culture judéo chrétienne de notre culture ancestrale !
Jdeclef
01/12/2017 13h25 CLP
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