mardi 19 décembre 2017

Oui il est en marche et justement il a commencé par le PS et la gauche sans trop de difficulté !

Immigration : Emmanuel Macron asphyxie la droite

Après la fiscalité, le Code du travail, l'école, c'est sur le terrain de l'identité que le président de la République vient embarrasser la droite.

La droite en a rêvé, Macron l'a fait. C'est déjà une réalité sur la réforme du Code du travail, sur la suppression de l'impôt sur la fortune, sur la réhabilitation de la transmission des savoirs à l'école. Mais au moins, Laurent Wauquiez, président nouvellement élu du parti Les Républicains, pouvait espérer garder un ballon d'oxygène avec le thème qui l'a poussé à se droitiser sans modération : l'immigration et l'identité nationale. Impossible de penser qu'un ancien proche conseiller de François Hollande, que la droite a caricaturé comme étant son clone pendant toute la campagne présidentielle, adopterait une ligne dure sur cette question comme il s'apprête à le faire avec le projet de loi « asile et immigration » qui doit être adopté avant l'été 2018.
Même si tous les esprits lucides s'accordent pour reconnaître que le système actuel ne fonctionne pas, l'idée d'accroître la durée légale de rétention et de limiter celle qui permet d'instruire les demandes de droit d'asile en indigne plus d'un.
Patrick Weil, universitaire de gauche spécialiste de l'immigration, déclarait sur BFM TV, lundi 18 décembre au soir, que Nicolas Sarkozy et Brice Hortefeux s'étaient montrés plus humains, en matière d'accueil des réfugiés, qu'Emmanuel Macron et Gérard Collomb. Laurent Wauquiez, à coup sûr, ne lui dit pas merci. Toute indignation venue de ce qu'il est convenu d'appeler « la gauche morale » ne fera que contribuer, bien involontairement, certes, au dessein présidentiel. Mais le comble de la félicité est atteint quand c'est Jacques Toubon en personne, ancienne tête d'affiche du RPR, nommé Défenseur des droits par François Hollande, qui fait la moue et juge « expéditif » le processus prévu par le projet de loi « asile et immigration » d'accélérer les expulsions et de traiter plus rapidement les demandes de droit d'asile.

Une attitude très « deuxième gauche »

Toutes ces protestations ne peuvent guère fâcher l'Élysée, où l'on sait bien que l'opinion publique est majoritairement favorable à une politique d'immigration plus ferme.
Il est bien sûr possible d'objecter que, sur ce sujet, Emmanuel Macron ne fait pas ce qu'il a dit, pour reprendre une expression qui lui est chère. N'avait-il pas déclaré, le 2 janvier 2017, dans une tribune au Monde que « la chancelière Merkel et la société allemande dans son ensemble ont été à la hauteur de nos valeurs communes » et qu' « elles ont sauvé notre dignité collective en accueillant des réfugiés en détresse » ? Mais si l'on entre dans les détails, il apparaît que le président s'est toujours montré très prudent dans ses propos concernant les migrants. Et notamment qu'il a toujours opéré la distinction entre immigrés économiques et réfugiés politiques. Quelques jours après la publication de sa tribune au Monde, il évoquait depuis Berlin « le devoir qui est le nôtre », mais « pour les demandeurs d'asile qui obtiennent le statut de réfugié politique », et pour eux seuls.
En décembre 1989, le Premier ministre Michel Rocard déclarait que « la France ne peut pas accueillir toute la misère du monde ». À l'époque, Emmanuel Macron allait fêter ses douze ans. Mais il retrouve, dans l'esprit, le ton donné par ce Premier ministre très « deuxième gauche » qui gouvernait alors.
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Pour la droite qui n'est pas en meilleure santé, il essaie de faire pareil, il brouille les cartes, il a compris que  les français dans une grande majorité en avaient marre de ces partis ringards, et politiciens médiocres et profiteurs, alors il enfonce le clou !

Même les extrêmes sont en mauvaise posture !

Car tous ces anciens partis n’ont plus de vrais nouveaux leaders !

Mais cela ne représente que des sondages à 7 mois de quinquennat et puis aussi après les élections ou nos concitoyens ont voulu concrétiser le changement qu’ils demandaient depuis longtemps en faisant le ménage !

Et aussi par lui-même E.MACRON jeune président dynamique qui change de ces vieux politiciens poussiéreux dont certains douteux en plus et cette ancienne classe politique sclérosée qui n’arrive pas à mettre en place une opposition structurée !

Mais attention, c’est loin d’être gagné pour ce nouveau président malgré son volontarisme affiché de chef qu’il veut affirmer !

Car les français sont versatiles, ambivalents et difficile à gouverner, l’année 2018 à venir, va donner le ton de sa réussite ou de son échec (il a peut être mangé son pain blanc en  premier ?!)

Et nos concitoyens échaudés par les décennies passées ne pardonneront rien !
Alors qu’il ne croit pas au père NOEL, même si c’est la période, car il marche sur des œufs….


Jdeclef 19/12/2017 09h58 LP

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