lundi 4 décembre 2017

C'est une réminiscence des municipalités communistes de la ceinture dite "rouge" de Paris !

Débaptiser les rues et les avenues Lénine, quelle bonne idée !

Il reste des centaines d'artères portant le nom du révolutionnaire russe, qui compte parmi les responsables politiques qui ont le plus de sang sur les mains.


Idée. Colbert a récemment été à l'honneur. Des associations militantes ont appelé à déboulonner des statues à son effigie et à débaptiser des rues à son nom. La controverse, au sujet du ministre de Louis XIV, s'est éteinte aussi vite qu'elle s'était éveillée. Le coup médiatique n'a pas fait mouche. En contre-feu et pour ranimer la flamme de cette polémique utile, il peut être proposé de débaptiser tout ce qui, dans les villes françaises, a pris le nom de Lénine. Le révolutionnaire communiste russe dispose, dans l'Hexagone et à La Réunion, de dizaines de places, squares, rues et avenues. Son camarade Staline n'a pas ce privilège, tout comme Pol Pot, Mao Zedong ou Kim Il-sung. Or, les travaux historiques récents soutiennent que Lénine compte bien parmi les théoriciens et responsables politiques qui ont le plus de sang sur les mains. Alors, plutôt que continuer cette célébration coupable d'une personnalité que l'évocation du contexte de l'époque ne saurait absoudre, il faut trouver de nouveaux noms. C'est aux habitants et aux élus locaux de se saisir d'un tel dossier. De grandes déclarations et des pétitions nationales ne servent pas forcément. Mais des mobilisations locales peuvent avoir leur effet, cela jusqu'à en finir avec les plaques Lénine.
Mode d'emploi. Le conseil municipal est, en l'espèce, compétent. Les communes ont la main pour cette transformation. Emmenées par le souci de valoriser d'autres segments de la philosophie politique – moins meurtriers –, les collectivités territoriales pourraient, par exemple, développer le nombre d'endroits attachés à des penseurs et responsables libéraux ou conservateurs. Si les partisans d'un tel changement aspirent à rester dans la référence russe, ils pourraient faire davantage de rues Soljenitsyne. Ce combat pour la voirie est un combat culturel. Lénine exposait dans une brochure célèbre, Que faire ?, ses convictions et conceptions stratégiques pour mener la révolution. Il plaidait pour un parti puissant, avant-garde de la classe ouvrière, et pour l'insurrection armée. Les suites, développées sous diverses formes à travers les expériences communistes, ont conduit à des dizaines de millions de morts. « Que défaire ? » doit-on aujourd'hui se demander afin d'en finir avec un certain romantisme sympathisant pour ces épisodes. On peut commencer par débaptiser les boulevards et voies qui ne sauraient mériter – même au nom du respect des histoires locales – un nom propre au contenu en réalité odieux. Ce n'est pas simplement faire œuvre de nettoyage historique, mais de justice.
---------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Le temps ou G.MARCHAIS et le parti communiste français avait pignon sur rue et féru de l’ex URSS communiste !

Il est certain que cela est anachronique et plus dans l’air du temps, surtout avec la kyrielle de bien-pensant hypocrite qui pratique le politiquement correct !

Et la chute du mur de Berlin en 1989 par exemple et la fin de l’URSS !

Et puis ces noms de dirigeants totalitaires dans le pays des droits de l’homme cela fait mauvais effet sur une carte de visite !

Alors changer de nom dépoussiérerait l’étiquette de certains quartiers de ces villes en les modernisant par exemple par des grands hommes ou femmes de notre histoire de France qui en a à profusion comme choix !


Jdeclef 04/12/2017 11h06 LP

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire