mardi 26 décembre 2017

OUI mais en effet attention aux écueils, cela peut se transformer en un pétard dont la mèche est mouillée et qui fera peut-être pschitt !

- Le moment Macron

Malgré d'incontestables ratés, le chef de l'État a repris des couleurs dans l'opinion. Sa politique dure teintée de pragmatisme séduit. Gare aux écueils.

Quel étrange moment politique nous vivons. Un vent d'unanimité semble devoir souffler durablement sur le pays. Tout le monde est d'accord ! Et ceux qui ne le sont pas passent pour des grincheux ou des fachos. Mélenchon ? Grincheux ! Wauquiez ? Facho ! Il n'y a plus de débat. Emmanuel Macron ne sait que faire des couronnes de lauriers que la presse lui tresse tous les jours. Son discours pour Jean d'Ormesson ? « Inspiré ». Son hommage populaire à Johnny Hallyday ? Un « grand moment ». Gare à celui qui viendra dire que « Jean d'O » n'était pas le « génie national » décrit par le président, pas plus qu'on ne pouvait qualifier Johnny Hallyday de « héros ». Régis Debray s'y est hasardé dans Le Monde : grincheux !
Il y a pourtant des loupés, et pas des moindres : le vol Tokyo-Paris du Premier ministre à 350 000 euros, une faute caractérisée qui aurait dû conduire à la démission du Premier ministre ; l'interview complaisante du président sur France 2, exercice de pure communication inutile et humiliant pour la France, qui passe pour une République bananière avec des journalistes aux ordres ; plus grave, le double discours de l'exécutif sur l'accueil des migrants, au sujet desquels le gouvernement dit tout et son contraire pour sembler à la fois (en même temps ?) humain et ferme et qui, en pratique, n'est que ferme, voire agit dans l'illégalité en violant les droits fondamentaux des réfugiés, comme à Calais où les CRS vont jusqu'à leur confisquer des couvertures, en plein hiver !

Politique dure

M. Macron a compris l'avantage qu'il pouvait tirer d'une politique dure. Qu'il s'agisse de la question migratoire, du droit du travail ou de l'audiovisuel public, elle lui permet de couper l'herbe sous le pied de la droite et de donner satisfaction à nombre de Français qui considèrent que le pays doit être repris en main avec énergie après des années d'impuissance et de laisser-aller. À ses députés qui se plaignent, de manière assez piteuse, il faut dire, de leurs conditions de travail, Emmanuel Macron répond que ce sera pareil en 2018. À un jeune Algérien qui lui parle de la colonisation, il rétorque qu'ils n'étaient nés ni l'un ni l'autre quand cela s'est produit et qu'il est temps de passer à autre chose. Ceux qui critiquent son anniversaire au château de Chambord, il les qualifie d' « esprits chagrins », comme il avait parlé de « passion triste » en évoquant la jalousie qui ronge la France. Son message est assez simple : cessez d'imputer votre malheur à d'autres, cessez de vouloir réduire le bonheur de votre voisin, retroussez-vous les manches. Après le mandat confondant de misérabilisme de François Hollande, les Français avaient sans doute besoin de suivre un chef volontaire, qui songe non à les cajoler, mais à les emmener vers la bataille.
Nous connaissons depuis six mois une révolution politique, qui a conduit à ce que celle-ci, la politique, n'intéresse plus les Français. C'est sans doute un signe de maturité. Les techniciens ont remplacé les militants, et l'on voit des ministres agir non dans l'idéologie, non dans la tactique, mais avec un certain pragmatisme irrigué des remontées de terrain. C'est ainsi que Nicole Belloubet, le ministre de la Justice, a fort justement gelé l'installation des box sécurisés dans les tribunaux, ces cages, tout à fait contraires au principe de présomption d'innocence, derrière lesquelles comparaissaient les prévenus dans plusieurs villes de France. C'est encore ainsi que Nicolas Hulot, pour qui l'écologie n'est pas un prétexte à faire une carrière dans les ministères, a brillé par son absence aux états généraux de l'alimentation, clamant ainsi son dépit devant l'impossibilité de mettre en place des idées qui déplaisent aux lobbys.

Écueils

Plus le gouvernement ira contre les forces d'inertie, plus il écoutera les vrais acteurs des domaines qu'il réformera, moins il donnera dans le coup médiatique, plus ça marchera. Certains écueils guettent M. Macron et ses ministres : l'arrogance, perceptible, rapportée par de nombreux interlocuteurs du pouvoir, toujours contre-productive ; un présentéisme teinté de politiquement correct, qui tend à penser que le présent a toujours raison et qu'il faut suivre aveuglément les modes du temps, ce qui a pu conduire le chef de l'État à des discours grandiloquents et binaires, notamment sur le harcèlement sexuel ; un emploi désinvolte des deniers publics, du Tokyo-Paris au prix d'une maison à l'augmentation choquante des salaires des conseillers ministériels sous cette mandature.
Il n'y a aucun nouveau monde si l'on continue à faire n'importe quoi avec l'argent des citoyens tout en augmentant la pression fiscale qui pèse sur eux. Emmanuel Macron a montré qu'il apprenait vite de ses erreurs : faire preuve d'un peu plus d'humilité, remiser les grands discours dégainés à tout propos et renoncer aux cinq milliards d'impôts supplémentaires qui sont annoncés, c'est-à-dire mettre enfin, on y est presque, l'État au service des Français et non l'inverse, serait une bonne façon de bien commencer la nouvelle année.
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Suite à son élection par certains français, (mais pas tous) qui pour l’instant ont assumé leur choix, tout semble aller mieux (comme disait son prédécesseur…)

La conjoncture économique l’aide bien et il fait ce qu’il a annoncé pour l’instant ce qui plait à nos concitoyens !

Mais il mange son pain blanc de la nouveauté et du changement que demandaient les français !

Mais on va entrer dans le dur de la politique de rigueur en 2018 et là nos concitoyens risquent d’être moins d’accord, même s’ils se serrent la ceinture depuis des décennies et que l’on leur demande toujours des efforts (et toujours aux mêmes les classe moyennes les plus nombreuses que l’on pressure et dans ces classes dites moyennes il y a des gens simples qui sont loin d’être riches ou mêmes aisés et qui vivent à crédit pour avoir l’impression de mieux vivre !)

Les surtaxassions à tout va deviennent étouffantes, il ne se passe pas de semaine sans nouveauté de taxes diverses entre autres mesures...!

Et aussi que l’on privilégie les plus riches, c’est un fait dont tout le monde se rend compte (ce qui lui vaut l’expression de « président des riches » ..!) Qui n’est pas totalement erronée !

Il faut surtout qu’E.MACRON n’oublie pas les pauvres et malheureux qui augmentent dans notre pays et aussi l’inégalité qui grandit en France !

Car le pouvoir d’achat n’augmente pas et le chômage ne diminue pas !

Parallèlement à cela l’immigration n’est pas contenue efficacement, la menace terroriste est toujours là et l’insécurité latente avec aussi la délinquance !

Donc qu’il se méfie de cette communication à double tranchant, car les français ont déjà été trop leurrés dans le passé, ils ne lui pardonneront pas, s’il ne fait pas ce qu’il faut, car 7 mois de pouvoir cela ne veut rien dire !


Jdeclef 26/12/2017 10h20 LP

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