SNCF, ce n'est plus possible !
La panne immobilisant tous les trains desservant la gare
Montparnasse est le symptôme d'un profond désordre où personne ne veut prendre
ses responsabilités.
« L'incident était cette fois différent du premier, car il s'agissait d'un problème informatique, alors que c'était un problème de câblage cet été. Mais il faut savoir qu'on intervient sur des infrastructures anciennes qui datent de 1989. » Nul ne peut se prévaloir de ses propres erreurs, à savoir le défaut d'entretien des systèmes, si ce n'est Patrick Jeantet, le président de SNCF Réseau. Décidément peu rompu à l'art de la communication verbale, ce haut responsable a ajouté, bon prince, sur BFM TV : « Pour des retards supérieurs à trois heures, on remboursera bien évidemment l'intégralité des billets. » Cet homme est-il sérieux ? Considère-t-il que les personnes ayant dû supporter un délai de deux heures et plus n'ont que leurs yeux pour pleurer ?
Panne à Montparnasse : les transports de plus en plus faillibles ?
L'État
aveugle
Il
serait pourtant injuste de n'incriminer que cet homme, arrivé à son poste à
l'été 2016 seulement. Il est seul à défendre un dossier difficile
tandis que Guillaume Pepy,
le PDG de la SNCF, qui chapeaute à la fois les infrastructures et
l'exploitation des trains, et qui pilote le groupe depuis 2008, n'a pas jugé
bon d'interrompre son voyage au Qatar
quand il a été informé de cet « incident » géant. Si le réseau est en
moyenne deux fois plus vieux que son homologue allemand, c'est en partie de sa
responsabilité, sans oublier celle, écrasante, de l'actionnaire unique,
autrement dit l'État.Depuis des années, celui-ci fait semblant de demander des comptes à un groupe public qui ne cesse de s'enfoncer dans l'endettement, qui a sciemment mis en service des lignes TGV dont les études préalables révélaient qu'elles n'étaient pas rentables et qui considère les usagers comme des variables d'ajustement de sa stratégie illisible. Dimanche 3 décembre, une fois de plus, comme si les désordres n'étaient pas suffisamment pénibles, l'information fournie aux voyageurs était inconsistante. Patrick Jeantet a promis une « remise à niveau » de ce service élémentaire. Son seul atout : la marge de progression est énorme.
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Car
on oublie de moderniser les infrastructures depuis trente ans et on en paie
l’addition (tout au moins les usagers)
qui subissent ces avatars de plus en plus nombreux tout payant le titre de
transport de plus en plus cher !
Alors
il faut se rappeler que les français dans leur majorité utilisent beaucoup le
train car c’est bien pratique pour rejoindre les villes de France en arrivant
aux centres de celles-ci pour la majorité d’entre elles !
Il
permet aussi pour des millions de citoyens d’aller à leur travail à PARIS et en
IDF avec les transiliens ou en province avec l’inter cités !
Mais
on a privilégié la folie TGV mais cela ne fait pas tout et coûte très
cher !
Donc
on a oublié de la part des dirigeants actuels de la SNCF qu’il fallait gérer
cette entreprise comme d’autres, mais surtout sans oublier que c’est un
service public important avant tout !
Et
non pas une société financière ou seul le profit compte, mais qui nécessite une
maintenance technique importante et un suivi plus sérieux que celui dont on
essaie de rattraper actuellement le retard accumulé au cours de ces dernières
années et qui ressemble plutôt à « un
chien qui coure après sa queue » et à un gouffre financier qui s’est
creusé !
Les
PDG de la SNCF et réseaux ferrés ont failli à leur tâche, l’état devrait les
démissionner et mettre des techniciens ferroviaires compétents à leur place,
car trop d’incidents sérieux ou même accident, comme celui de Brétigny sur orge
par exemple, s’accumule !
jdeclef
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