mardi 5 décembre 2017

Le profit à tout va de la SNCF de ses dernières années se paie :

SNCF, ce n'est plus possible !

La panne immobilisant tous les trains desservant la gare Montparnasse est le symptôme d'un profond désordre où personne ne veut prendre ses responsabilités.


Ce fut un célèbre slogan publicitaire à la fin des années 1980. Des usagers formulaient des exigences ferroviaires extravagantes et la SNCF toujours répondait : « C'est possible. » Désormais, c'est surtout un souvenir embarrassant. L'entreprise publique vient d'infliger aux usagers, en l'espace de moins de six mois, un second blocus total à la gare Montparnasse, où transitent plus de 50 millions de voyageurs chaque année. Malgré le courroux manifesté par la ministre des Transports, personne au sein du groupe public ne se sent responsable au point d'envisager de démissionner. On en est même très loin !
« L'incident était cette fois différent du premier, car il s'agissait d'un problème informatique, alors que c'était un problème de câblage cet été. Mais il faut savoir qu'on intervient sur des infrastructures anciennes qui datent de 1989. » Nul ne peut se prévaloir de ses propres erreurs, à savoir le défaut d'entretien des systèmes, si ce n'est Patrick Jeantet, le président de SNCF Réseau. Décidément peu rompu à l'art de la communication verbale, ce haut responsable a ajouté, bon prince, sur BFM TV : « Pour des retards supérieurs à trois heures, on remboursera bien évidemment l'intégralité des billets. » Cet homme est-il sérieux ? Considère-t-il que les personnes ayant dû supporter un délai de deux heures et plus n'ont que leurs yeux pour pleurer ?
 Panne à Montparnasse : les transports de plus en plus faillibles ?

L'État aveugle

Il serait pourtant injuste de n'incriminer que cet homme, arrivé à son poste à l'été 2016 seulement. Il est seul à défendre un dossier difficile tandis que Guillaume Pepy, le PDG de la SNCF, qui chapeaute à la fois les infrastructures et l'exploitation des trains, et qui pilote le groupe depuis 2008, n'a pas jugé bon d'interrompre son voyage au Qatar quand il a été informé de cet « incident » géant. Si le réseau est en moyenne deux fois plus vieux que son homologue allemand, c'est en partie de sa responsabilité, sans oublier celle, écrasante, de l'actionnaire unique, autrement dit l'État.
Depuis des années, celui-ci fait semblant de demander des comptes à un groupe public qui ne cesse de s'enfoncer dans l'endettement, qui a sciemment mis en service des lignes TGV dont les études préalables révélaient qu'elles n'étaient pas rentables et qui considère les usagers comme des variables d'ajustement de sa stratégie illisible. Dimanche 3 décembre, une fois de plus, comme si les désordres n'étaient pas suffisamment pénibles, l'information fournie aux voyageurs était inconsistante. Patrick Jeantet a promis une « remise à niveau » de ce service élémentaire. Son seul atout : la marge de progression est énorme.
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Car on oublie de moderniser les infrastructures depuis trente ans et on en paie l’addition (tout au moins les usagers) qui subissent ces avatars de plus en plus nombreux tout payant le titre de transport de plus en plus cher !

Alors il faut se rappeler que les français dans leur majorité utilisent beaucoup le train car c’est bien pratique pour rejoindre les villes de France en arrivant aux centres de celles-ci pour la majorité d’entre elles !

Il permet aussi pour des millions de citoyens d’aller à leur travail à PARIS et en IDF avec les transiliens ou en province avec l’inter cités !

Mais on a privilégié la folie TGV mais cela ne fait pas tout et coûte très cher !

Donc on a oublié de la part des dirigeants actuels de la SNCF qu’il fallait gérer cette entreprise comme d’autres, mais surtout sans oublier que c’est un service public important avant tout !

Et non pas une société financière ou seul le profit compte, mais qui nécessite une maintenance technique importante et un suivi plus sérieux que celui dont on essaie de rattraper actuellement le retard accumulé au cours de ces dernières années et qui ressemble plutôt à « un chien qui coure après sa queue » et à un gouffre financier qui s’est creusé !


Les PDG de la SNCF et réseaux ferrés ont failli à leur tâche, l’état devrait les démissionner et mettre des techniciens ferroviaires compétents à leur place, car trop d’incidents sérieux ou même accident, comme celui de Brétigny sur orge par exemple, s’accumule ! 

jdeclef

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