lundi 18 décembre 2017

Une figure du grand banditisme et notre justice laxiste....dans la nature !

Interpellation de Jacques Mariani, héritier de la Brise de mer

Libéré de prison au mois de février 2017, ce ponte du grand banditisme corse est soupçonné de racket. Il a été arrêté par la police judiciaire lundi matin.


Selon nos informations, Jacques Mariani, 52 ans, a été interpellé, à l'aube, ce lundi 18 décembre, à son domicile situé à La Baule, puis conduit au commissariat de Saint-Nazaire dans le département de la Loire-Atlantique. Condamné à 15 ans de réclusion criminelle au mois de mars 2008 pour le meurtre d'un jeune nationaliste à Bastia en 2001, Jacques Mariani a été arrêté, sans incident, par les policiers de la Brigade nationale de lutte contre la criminalité organisée corse (BNLCOC). Toujours selon nos informations, cette « figure » du grand banditisme insulaire, remis en liberté en février 2017, sous surveillance électronique, est soupçonnée d'extorsion de fonds sur des commerces implantés à Bastia. Une dizaine d'interpellations ont également eu lieu, notamment en Corse, en lien avec ce même dossier d'extorsion.
Une ville qu'il connaît bien puisque son père, feu François dit Francis Mariani, y était un des membres fondateurs du redoutable gang de la Brise de mer. Francis père est décédé dans l'explosion criminelle d'un hangar, le 12 janvier 2009, dans le village de Casevecchie en Haute-Corse. Jacques Mariani, dont la simple évocation du nom inspire toujours la terreur, est considéré par la police et la justice comme un des héritiers de cette organisation criminelle.
Outre sa condamnation pour assassinat en 2008, Jacques Mariani a écopé de quatre ans de prison en 2013 pour des faits de racket au préjudice de discothèques d'Aix-en-Provence, ainsi que de trois ans de détention sans mandat de dépôt, en mai 2017, pour corruption sur un surveillant de prison. L'héritier de la Brise de mer, ce qu'il réfute, a déjà passé près de 30 ans de sa vie derrière les barreaux. Il devrait être placé en garde à vue, d'ici le début de l'après-midi, dans les locaux de l'Office central de lutte contre la criminalité organisée (OCLCO) à Nanterre (Hauts-de-Seine).
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Un exemple de plus, d’une justice inefficace et pas assez sévère, car pour ce type d'individu « c'est qui a bu boira » !

Et en plus quand c’est un corse, ce n’est pas simple, même s’il a un casier judiciaire long comme le bras !

La complexité des peines de prisons (a la carte comme on pourrait les appeler avec les remises de peines automatiques) et de bons avocats connaissant parfaitement ces mécanismes et les divers délits qui s’accumulent contre ce type de professionnels du banditisme qu’on les retrouve dehors et que quelque fois on rattrape pour les ré inculpés et les remettre à l’ombre et s’ils n’ont pas fait entre temps de la réclusion provisoire qu’il faudra décompter !

C’est tout le système judiciaire qui est vraiment à revoir dans notre pays tellement désagrégé par les multiples ministres de la justice de tous bords depuis des décennies!

Ce justiciable du grand banditisme est incurable, c’est un fait, mais cela ne change rien !


Jdeclef 18/12/2017 13h52

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