dimanche 31 décembre 2017

Les vœux présidentiels un rituel désuet qui n'a plus beaucoup de signification !

Vœux présidentiels : un rituel républicain à peu près immuable

VIDÉOS. Les présidents successifs ont bien tenté d'imprimer leur marque à ce cérémonial institué par de Gaulle en 1960, mais sans le révolutionner sur le fond.


Inaugurés en 1960 par Charles de Gaulle, les vœux présidentiels télévisés du nouvel an sont devenus au fil des ans un rituel républicain immuable, malgré quelques variantes. Moderne, Valéry Giscard d'Estaing apparaît en couple en 1975 ; européen, François Mitterrand les présente depuis Strasbourg en 1988... : avec ou sans drapeaux, Marseillaise ou pas, assis ou debout : le cérémonial a pu subir quelques menues retouches, mais, pour la plupart, ces changements ont été sans lendemain.
À regarder les vœux du général de Gaulle en 1962, cette longue allocution de plus de dix minutes, on mesure pourtant le passage du temps.
S'il y a peu de chances qu'Emmanuel Macron adopte ce soir le phrasé solennel du général, il ne devrait pourtant pas révolutionner l'exercice.
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Je crois qu'Anne-Aymone veut aussi vous adresser ses vœux.
En 1974, pour ses premiers vœux, Valéry Giscard d'Estaing, renonçant au bureau de ses prédécesseurs, se présente au coin du feu, assis dans un fauteuil près d'une cheminée de l'Élysée. En 1975, dans la même scénographie, son épouse est présente à ses côtés et VGE déclare : « Je crois qu'Anne-Aymone veut aussi vous adresser ses vœux. » Celle-ci s'exécute en quelques mots. Ce sera la seule fois qu'une première dame se pliera à l'exercice.
Pour ses premiers vœux en 1981, François Mitterrand innove sur la forme avec le sous-titrage pour sourds et malentendants. Plus tard, comme pour les autres programmes de télévision, les évolutions techniques permettront d'avoir accès aux sous-titres à la demande. Le président socialiste renoue avec la formule de conclusion « Vive la République ! Vive la France ! » du général de Gaulle, que Georges Pompidou puis Valéry Giscard d'Estaing Giscard avaient délaissée. À partir de 1984, le drapeau français est installé à ses côtés.

Des vœux strasbourgeois

Le 31 décembre 1988, François Mitterrand est à Strasbourg, avec en arrière-plan le drapeau français et, pour la première fois, le drapeau européen, « parce que Strasbourg est la capitale de l'Europe ». Son choix est hautement symbolique pour soutenir la capitale alsacienne dans la bataille qui l'oppose à Bruxelles pour le choix définitif du parlement de la Communauté européenne. C'est la seule fois qu'un chef de l'État quitte l'Élysée pour les vœux de nouvel an. Mais les deux drapeaux, tricolore et étoilé, deviendront la norme. Ces vœux strasbourgeois se concluent par une Marseillaise chantée par les chœurs de l'Opéra du Rhin. Mais, si François Mitterrand ne dédaigne pas l'hymne national, il fait précéder ses allocutions du 31 décembre par une musique grand siècle, à l'instar de ses prédécesseurs Georges Pompidou et Valéry Giscard d'Estaing.
C'est Jacques Chirac qui renouera avec la tradition du général de Gaulle : les vœux sont précédés et suivis de la Marseillaise. Ses successeurs, Nicolas Sarkozy et François Hollande, suivront son exemple.

Un peu de dynamisme

Le 31 décembre 1997, Jacques Chirac, confronté à une cohabitation avec un gouvernement de gauche, reste debout pour donner plus de dynamisme à son message. C'est une première. Ensuite, selon les années, les présidents seront debout ou assis derrière leur bureau.
Le 31 décembre 2007, Nicolas Sarkozy présente ses premiers vœux présidentiels en direct, une innovation qui n'aura guère de succès par la suite. Autre changement, mais au générique : un travelling sur la façade de l'Élysée – et ses nouvelles illuminations – remplace le plan fixe des années précédentes. En 2008, ses vœux débuteront sur fond de tour Eiffel en bleu, ornée des étoiles du drapeau européen. Depuis 2009, le message présidentiel est visible, en même temps qu'à la télévision, sur Internet ou téléphone portable.
Les vœux présidentiels sont généralement bien suivis : entre 9 et 11 millions de téléspectateurs. Pour ceux de François Hollande, l'an dernier, alors qu'il avait déjà annoncé ne pas se représenter, l'audience a été de 10 millions. Pour cet exercice, l'Élysée avait innové, mais, à son corps défendant, en ponctuant les sous-titres de l'intervention présidentielle de fautes d'orthographe.
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Tant les présidents qui les ont présentés au fil des ans étaient marqués par leurs mensonges ou promesses non tenus ou même autosatisfaction pour certains en fonction de la conjoncture du moment !

De la diplomatie polie mais hypocrite à l'attention des français qui les ont élus ou ceux qui regrettent qu'il soit là, mais c'est de bon ton, si les présidents ne les faisait pas, on leur reprocherait et puis, c'est de GAULLE qui avait lancé les premiers et rien que pour cela on continue sous cette V eme république !


Jdeclef 31/12/2017 14h21

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