Jérusalem : le monde entier condamne la décision de
Trump
Le président américain s'est attiré de nombreuses critiques
en reconnaissant la ville sainte comme capitale d'Israël, pour la plus grande
joie de Netanyahu.
- La décision du président américain marque une rupture par rapport à ses prédécesseurs.
- Donald Trump se dit toujours attaché à la solution à deux États.
- Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu salue un « jour historique ».
- Le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas estime que « les États-Unis sapent délibérément tous les efforts de paix ».
- Huit pays demandent une réunion
d'urgence du Conseil de sécurité
Huit
pays, dont quatre européens, deux sud-américains et deux africains, ont demandé
une réunion d'urgence du Conseil de sécurité. "Les missions de Bolivie,
d'Égypte, de France, d'Italie, du Sénégal, de Suède, du Royaume-Uni et
d'Uruguay demandent à la présidence" japonaise du Conseil de sécurité
"d'organiser une réunion d'urgence du Conseil, avec un exposé du
secrétaire général, avant la fin de la semaine", indique un communiqué de
la mission suédoise.
- La réaction de l'Égypte
Le
président de la République Abdel Fattah al-Sissi a reçu un appel téléphonique
du Président palestinien Mahmoud Abbas. Cette décision va à l'encontre des
résolutions de la légitimité internationale concernant le statut juridique de
Jérusalem et ignore également la prééminence particulière que la ville de
Jérusalem représente dans la conscience des peuples arabes et musulmans.
L'Égypte rejette cette décision.
- "Sérieuse
préoccupation" de l'Union européenne
La
chef de la diplomatie européenne Federica Mogherini a exprimé au nom de l'Union
européenne sa "sérieuse préoccupation" après la décision de Donald
Trump. "L'Union européenne exprime sa sérieuse préoccupation à propos de
l'annonce aujourd'hui du président des États-Unis Trump sur Jérusalem et les
répercussions que cela peut avoir sur la perspective de paix", a affirmé
Mme Mogherini dans un communiqué.
- Berlin "ne soutient
pas" la décision de Trump sur Jérusalem
La
chancelière allemande Angela Merkel a déclaré que son gouvernement ne soutenait
pas la décision du président américain Donald Trump. Le gouvernement allemand
"ne soutient pas cette position, car le statut de Jérusalem ne peut être
négocié que dans le cadre d'une solution de deux États", a déclaré la
chancelière, citée dans un tweet de son porte-parole, Steffen
Seibert.
- Le Royaume-Uni marque son
désaccord
Le
Royaume-Uni n'est "pas d'accord" avec la décision du président
américain Donald Trump de reconnaître Jérusalem comme capitale d'Israël, a
déclaré la Première ministre britannique Theresa May dans un
communiqué.
- Les préparatifs du déménagement
lancés
Le
département d'tat américain va lancer "immédiatement" les préparatifs
pour déménager l'ambassade des États-Unis de Tel-Aviv à Jérusalem, tout en
renforçant la sécurité pour protéger la sécurité des Américains au
Proche-Orient, a annoncé mercredi le chef de la diplomatie américaine, Rex
Tillerson.
20 h 58
- Les drapeaux américain et israélien illuminent la vieille ville
Les
drapeaux américain et israélien ont été projetés sur les remparts de la vieille
ville de Jérusalem, en signe de joie après le discours du président américain
Donald Trump. - Netanyahu euphorique, malgré les risques d'embrasement Le Premier ministre israélien estime avoir remporté une victoire politique et diplomatique. Dans son entourage, on espère que d'autres pays suivront. L'analyse de notre correspondante à Jérusalem, Danièle Kriegel. - L'ONU "contre toute mesure unilatérale" Le statut de Jérusalem ne peut être résolu que par une "négociation directe" entre Israéliens et Palestiniens, a déclaré le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres, en rappelant avoir toujours été "contre toute mesure unilatérale". "Il n'y a pas d'alternative à la solution de deux tats" avec "Jérusalem comme capitale d'Israël et de la Palestine", a-t-il ajouté. 2 - Congrès : de nombreux élus soutiennent Trump sur Jérusalem
Comme le souligne l'Agence France-Presse, les élus républicains et une partie des élus démocrates ont salué mercredi la décision de Donald Trump de reconnaître Jérusalem comme la capitale d'Israël. "Ce jour était attendu depuis longtemps", a déclaré Paul Ryan, le président républicain de la Chambre des représentants. Même son de cloche chez les élus démocrates traditionnellement pro-israéliens. Eliot Engel, de la commission des Affaires étrangères, a ainsi estimé que la décision présidentielle ne faisait que "corriger une indignité qui dure depuis des décennies". - La Jordanie dénonce "une violation du droit international" Le pays gardien des lieux saints musulmans à Jérusalem, l'un des rares États arabes à reconnaître Israël, a dénoncé comme "une violation du droit international" la décision mercredi du président américain Donald Trump de reconnaître la Ville sainte comme capitale de l'État hébreu. - Pour Abbas, les États-Unis ne peuvent plus jouer leur rôle de médiateur Le président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, a déclaré dans une allocution à la télévision palestinienne que, "par ces décisions déplorables, les États-Unis sapent délibérément tous les efforts de paix et proclament qu'ils abandonnent le rôle de sponsor du processus de paix". - Que Dieu bénisse Israël... et les PalestiniensLe président américain a achevé son discours par la formule : "Que Dieu bénisse Israël et les Palestiniens", sans évoquer le nom d'un possible futur État palestinien. ---------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Car cela concerne les israéliens et les palestiniens et ce n'est qu'eux seuls qui peuvent régler ce problème Bien que néanmoins, se soit les israéliens qui gèrent Jérusalem, la considérant comme leur capitale depuis 1967 et personne d'autre pour l'instant !
Il serait étonnant qu'ils reviennent en arrière maintenant, alors que TRUMP donne son avis, ce qui « jette de l'huile sur le feu »,et ne sert à rien çà, c'est un fait !
Jdeclef 07/12/2017 09h55
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