Macron à Alger pour une première visite présidentielle
Attendu mercredi matin pour une «visite de travail», le
président a dû intervenir pour que les journalistes français obtiennent un
visa.
Pour son premier
déplacement officiel en Algérie, le président Macron va devoir se contenter
d'un format réduit. Son court séjour, qui ne devrait pas dépasser une douzaine
d'heures, est présenté comme une visite «de travail et de d'amitié» et non
comme une «visite d'État». Il bénéficiera en revanche d'une couverture
journalistique pleine et entière. La totalité des médias français qui
souhaitaient suivre la visite présidentielle pourront le faire. L'Algérie avait
pourtant refusé lundi d'accorder un visa à une dizaine de journalistes français,
dont le représentant du Figaro.
Il aura fallu un appel téléphonique mardi d'Emmanuel Macron au premier ministre
algérien, Ahmed Ouyahia, pour débloquer la
situation.
Une rencontre
prévue avec Bouteflika
Attendu ce mercredi
matin à Alger, le chef de l'État français va devoir composer
avec l'état de santé d'Abdelaziz Bouteflika, âgé de 80 ans. Il devrait être
reçu par son homologue algérien dans un palais situé à Zéralda, sur la côte
ouest, à une vingtaine de kilomètres de la capitale. Et c'est sans lui qu'il
déambulera dans les rues d'Alger à l'occasion d'un bain de foule inédit.
Affaibli par la maladie depuis de nombreuses années, le président algérien, qui
tient les rênes du pays depuis dix-huit ans, s'exprime péniblement à l'aide
d'un amplificateur de voix, et se déplace à l'intérieur de sa résidence
médicalisée en chaise roulante. Emmanuel Macron a eu cependant l'occasion de
s'entretenir «à plusieurs reprises» avec lui, selon l'entourage du président
français.À Alger, le président ne sera pas en territoire inconnu. Il avait eu l'occasion de se rendre dans ce pays incontournable au Maghreb lorsqu'il était le ministre de l'Économie de François Hollande et, en février dernier, en qualité de candidat à la présidentielle. Ses propos sur la colonisation avaient alors déclenché un tollé à droite et dans le milieu des rapatriés d'Algérie.«C'est un crime. C'est un crime contre l'humanité. C'est une vraie barbarie, et ça fait partie de ce passé que nous devons regarder en face en présentant aussi nos excuses à l'égard de celles et ceux vers lesquels nous avons commis ces gestes», avait-il déclaré avant de nuancer sa charge à son retour en France.
Au lendemain de son élection, un communiqué de la présidence algérienne avait salué sa victoire. Le texte louait un «courage politique et de sincérité humaine hors du commun», une «attitude pionnière», qui fait de lui un acteur «convaincu et convaincant» d'une «réconciliation authentique» entre les deux pays.
Parler à la
jeunesse
Il est, cette fois,
peu probable qu'Emmanuel Macron s'aventure dans des formules
aussi fortes. Il devrait plutôt s'inscrire dans la continuité de
ses interventions de la semaine dernière à Ouagadougou, au Burkina Faso, en
rappelant qu'il appartient à une génération née après les indépendances et
qu'il n'y a pas, pour lui, de tabou lorsqu'il s'agit de se confronter aux
sujets mémoriels. L'affaire de la restitution des crânes de combattants
algériens tués lors de la conquête de l'Algérie au début de la colonisation
française devrait être abordée. Ces restes mortuaires qui se trouvent au Musée
de l'homme de Paris pourraient être transférés dans leur pays d'origine. La
partie algérienne souhaiterait également récupérer le Baba Merzoug, le canon de
défense de la citadelle d'Alger. Capturé lors de la prise d'Alger en 1830, il a
été rebaptisé La Consulaire et trône à la verticale en rade de Brest, orné à sa
pointe d'un coq gaulois.Comme au Burkina Faso, Emmanuel Macron devrait se tourner vers la jeunesse afin de présenter «une vision renouvelée de la France», précise-t-on à l'Élysée. Il s'agit de tisser de nouveaux liens avec un continent africain «diversifié», où l'Algérie occupe «une place singulière».
Reste qu'au-delà des «visions», ce sont les contingences économiques et sécuritaires qui seront au cœur des entretiens bilatéraux. Plongée dans des difficultés en raison de la baisse des revenus pétroliers, l'Algérie cherche à attirer les investisseurs mais le climat des affaires et la concurrence, notamment chinoise, freinent les initiatives. Sujets de préoccupation majeure pour la France et l'Algérie, le terrorisme, avec ce Sahel où le djihadisme se propage tel des cellules cancéreuses, ainsi que la situation en Libye figurent également au menu des discussions .
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Il
va perdre son temps avec Bouteflika le grabataire totalitaire dans ce pays qui
n'aime pas la France depuis son indépendance et qui n'a pas tourné la page de
la guerre et la décolonisation, (alors
que par exemple nous avons fait la paix et sommes unis et amis avec l'Allemagne
après trois guerres pourtant bien plus meurtrières !)
L’intelligence
n'est pas au rendez-vous de l’Algérie et son orgueil mal placé qui n'arrive pas
à gérer son pays libre, malgré ses richesses dont peu de son peuple profite et
dont certains continuent à immigrer vers la France !
C'est
cela la réalité, même si cela ne plait pas à certains bien-pensant hypocrites
français ou algériens !
Il
faut enfin couper les ponts définitivement avec l’AFRIQUE DU NORD et l’AFRIQUE
NOIRE et ses ex AOF/AEF, cela suffit, car, c’est sans issues !
Jdeclef
06/12/2017 12h32 LP
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