vendredi 29 décembre 2017

Non ce n’est pas à un homme président quel qu’il soit d’attribuer ce regain de croissance !

Croissance : la France doit-elle dire merci à Hollande ou à Macron ?

Depuis l'arrivée du nouveau président à l'Élysée, tous les signaux économiques sont au vert. Mais doit-il pour autant récolter les lauriers de cette belle dynamique ?


Si 2017 était synonyme de croissance poussive en France, 2018 commence sous de bien meilleurs auspices économiques. Rythme de croissance qui s'amplifie, chefs d'entreprises plus optimistes que jamais, intentions d'investissement et d'embauche positives... Depuis l'arrivée du nouveau président sous les lambris de l'Élysée, tous les signaux économiques sont au vert. À tel point que l'Insee a dans sa dernière note de conjoncture révisé à la hausse sa prévision de croissance pour 2017, à 1,9 %, un chiffre bien supérieur à la hausse de 1,1 % du produit intérieur brut enregistrée en 2016. Mais à qui reviennent les lauriers ? François Hollande ou Emmanuel Macron ? Pour les économistes, cette belle dynamique tient plus au contexte international et aux résultats tardifs de la politique de l'ancien président socialiste qu'à un effet Macron.
Emmanuel Macron l'a lui-même reconnu mercredi 27 décembre. « La France bénéficie de l'embellie de l'économie mondiale, mais aussi des réformes des dernières années et d'un sentiment de confiance plus grand », a-t-il déclaré dans un entretien au quotidien El Mundo. Au premier chef, l'Hexagone profite en effet de l'amélioration de la conjoncture internationale, en particulier de celle de la zone euro. La Banque centrale européenne a ainsi relevé mi-décembre sa prévision de croissance de la zone euro pour 2018 à 2,3 %, contre 1,8 % lors de son estimation de septembre.
On était un peu en retard sur le cycle américain, on le rattrape
« Comme on est extrêmement imbriqués en termes de commerce extérieur [avec les autres pays européens, NDLR], on a des cycles communs de croissance », explique Mathieu Plane, chercheur à l'Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE), un think tank classé à gauche. « La France en profite », souligne-t-il, estimant toutefois que la reprise tricolore est « moins vigoureuse que dans l'ensemble de la zone euro ». « On était un peu en retard sur le cycle américain, on le rattrape », observe pour sa part Denis Ferrand, directeur de l'institut Coe-Rexecode, proche du patronat. Une dynamique rendue possible par la faiblesse du prix du pétrole, du cours de l'euro et des taux d'intérêt.

Macron « surfe » sur la vague Hollande

Malgré tout, il ne faut pas « minorer l'impact du Crédit d'impôt compétitivité emploi (CICE) et du pacte de responsabilité » mis en place par François Hollande à partir de 2013, qui ont été des éléments « déclencheurs pour l'investissement », ajoute l'économiste. Ces mesures à destination des entreprises, instaurées pour réduire le coût du travail, avaient pour objectif de stimuler les embauches et l'investissement des entreprises, des effets qui ont peiné à se faire sentir sous le quinquennat précédent. « Les effets des mesures Hollande ont été très différés », confirme Mathieu Plane, soulignant que la mise en place d'une telle politique donnait en général lieu au début à des résultats négatifs sur la croissance. Selon le chercheur, les répercussions des mesures à destination des entreprises commencent à se voir « au bout de quatre ans » et ne sont « à plein régime » qu'« au bout de dix ans ».
Emmanuel Macron « surfe sur cette vague », estime-t-il, tout en reconnaissant « une forme de continuité ». « Il était secrétaire général adjoint à l'Élysée quand a été mis en place le CICE, puis ministre de l'Économie », rappelle-t-il. Mais peut-on déjà observer des effets de la politique mise en œuvre par le chef de l'État depuis son élection en mai ? « Il est trop tôt pour le dire », déclare Denis Ferrand. Tout comme le CICE, « les mesures sur la fiscalité du capital et sur le travail sont des mèches lentes, ce sont des dispositifs qui prennent du temps » pour démontrer leur efficacité, juge-t-il.
Pour Emmanuel Macron, des « résultats significatifs » de sa politique sur le front du chômage sont en tout cas à attendre « au bout de 18 à 24 mois ». Pour l'heure, l'arrivée du nouveau président a surtout suscité un regain d'optimisme chez les patrons, mais aussi chez les investisseurs étrangers. Reste à voir dans les prochains mois si ces derniers traduiront cet enthousiasme par de réelles décisions d'investissement sur le territoire français.
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D'ailleurs par exemple tous les pays de zone euros sont passé en dessous des 3% taux fatidique de dette (même ceux comme l'Espagne ou le Portugal etc ...)

Notre dette publique sera en 2017 de 96,8% du PIB −3,4 %−2 147,4 milliards depuis 1970 le pays s'est enfoncé et 2008 avec la crise qui a accentué dans un abîme sans fond !

La France vit à crédit à coup d'emprunts en ce qui concerne les taux fluctuants aléatoires comme une majorité de français d'ailleurs et ce n'est pas le pleutre indécis F.HOLLANDE qui avait essayé en fin de son quinquennat déplorable de faire semblant d'agir et qui en fait a jeté l'éponge comme on a vue qui a amélioré la situation du pays!

Quant au jeune E.MACRON il ne faut pas rêver ce n'est pas ses 7 mois de gouvernance qui veulent dire quelque chose, c'est trop tôt, car les mesures qu'il veut prendre ne se résume pour la majorité d'entre elles qu’à pressurer plus les français en mettant un écran de fumée par quelques aménagements en faveur du peuple par exemple (style peut être abandon de la taxe d’habitation) une goutte d’eau dans les multiples taxes diverses et encore pas tout de suite pour faire avaler une pilule amère !

Enfin pour résumer il faut être riche pour s’en sortir, les autres essaieront de survivre car cette embellie de croissance n’est due que par la conjoncture économique mondiale actuelle qui touche tous les pays de la zone euro et même dans le monde civilisé sauf que la France est la dernière dans le lot et toujours en retard sur les autres !

Alors que nos dirigeants continuent à se comporter comme des monarques de l’ancien régime depuis des décennies droite ou gauche confondue depuis MITTERAND alors qu’ils arrêtent de leurrer les français !


Jdeclef 29/12/2017 11h07LP

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