Croissance : la France doit-elle dire merci à Hollande
ou à Macron ?
Depuis l'arrivée du nouveau président à l'Élysée, tous les
signaux économiques sont au vert. Mais doit-il pour autant récolter les
lauriers de cette belle dynamique ?
Emmanuel Macron l'a lui-même reconnu mercredi 27 décembre. « La France bénéficie de l'embellie de l'économie mondiale, mais aussi des réformes des dernières années et d'un sentiment de confiance plus grand », a-t-il déclaré dans un entretien au quotidien El Mundo. Au premier chef, l'Hexagone profite en effet de l'amélioration de la conjoncture internationale, en particulier de celle de la zone euro. La Banque centrale européenne a ainsi relevé mi-décembre sa prévision de croissance de la zone euro pour 2018 à 2,3 %, contre 1,8 % lors de son estimation de septembre.
On était un peu en retard sur le cycle américain, on le rattrape
« Comme on est extrêmement imbriqués en termes de commerce extérieur [avec les autres pays européens, NDLR], on a des cycles communs de croissance », explique Mathieu Plane, chercheur à l'Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE), un think tank classé à gauche. « La France en profite », souligne-t-il, estimant toutefois que la reprise tricolore est « moins vigoureuse que dans l'ensemble de la zone euro ». « On était un peu en retard sur le cycle américain, on le rattrape », observe pour sa part Denis Ferrand, directeur de l'institut Coe-Rexecode, proche du patronat. Une dynamique rendue possible par la faiblesse du prix du pétrole, du cours de l'euro et des taux d'intérêt.
Macron
« surfe » sur la vague Hollande
Malgré
tout, il ne faut pas « minorer l'impact du Crédit d'impôt compétitivité emploi (CICE) et du pacte de
responsabilité » mis en place par François Hollande à
partir de 2013, qui ont été des éléments « déclencheurs pour
l'investissement », ajoute l'économiste. Ces mesures à destination des
entreprises, instaurées pour réduire le coût du travail, avaient pour objectif
de stimuler les embauches et l'investissement des entreprises, des effets qui
ont peiné à se faire sentir sous le quinquennat précédent. « Les effets
des mesures Hollande ont été très différés », confirme Mathieu Plane,
soulignant que la mise en place d'une telle politique donnait en général lieu
au début à des résultats négatifs sur la croissance. Selon le chercheur, les
répercussions des mesures à destination des entreprises commencent à se voir
« au bout de quatre ans » et ne sont « à plein régime »
qu'« au bout de dix ans ».Emmanuel Macron « surfe sur cette vague », estime-t-il, tout en reconnaissant « une forme de continuité ». « Il était secrétaire général adjoint à l'Élysée quand a été mis en place le CICE, puis ministre de l'Économie », rappelle-t-il. Mais peut-on déjà observer des effets de la politique mise en œuvre par le chef de l'État depuis son élection en mai ? « Il est trop tôt pour le dire », déclare Denis Ferrand. Tout comme le CICE, « les mesures sur la fiscalité du capital et sur le travail sont des mèches lentes, ce sont des dispositifs qui prennent du temps » pour démontrer leur efficacité, juge-t-il.
Pour Emmanuel Macron, des « résultats significatifs » de sa politique sur le front du chômage sont en tout cas à attendre « au bout de 18 à 24 mois ». Pour l'heure, l'arrivée du nouveau président a surtout suscité un regain d'optimisme chez les patrons, mais aussi chez les investisseurs étrangers. Reste à voir dans les prochains mois si ces derniers traduiront cet enthousiasme par de réelles décisions d'investissement sur le territoire français.
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D'ailleurs
par exemple tous les pays de zone euros sont passé en dessous des 3% taux
fatidique de dette (même ceux comme l'Espagne
ou le Portugal etc ...)
Notre
dette publique sera en 2017 de 96,8% du PIB −3,4 %−2 147,4 milliards depuis
1970 le pays s'est enfoncé et 2008 avec la crise qui a accentué dans un abîme sans fond !
La
France vit à crédit à coup d'emprunts en ce qui concerne les taux fluctuants
aléatoires comme une majorité de français d'ailleurs et ce n'est pas le pleutre
indécis F.HOLLANDE qui avait essayé en fin de son quinquennat déplorable de
faire semblant d'agir et qui en fait a jeté l'éponge comme on a vue qui a amélioré
la situation du pays!
Quant
au jeune E.MACRON il ne faut pas rêver ce n'est pas ses 7 mois de gouvernance
qui veulent dire quelque chose, c'est trop tôt, car les mesures qu'il veut
prendre ne se résume pour la majorité d'entre elles qu’à pressurer plus les
français en mettant un écran de fumée par quelques aménagements en faveur du
peuple par exemple (style peut être
abandon de la taxe d’habitation) une goutte d’eau dans les multiples taxes diverses
et encore pas tout de suite pour faire avaler une pilule
amère !
Enfin
pour résumer il faut être riche pour s’en sortir, les autres essaieront de
survivre car cette embellie de croissance n’est due que par la conjoncture économique
mondiale actuelle qui touche tous les pays de la zone euro et même dans le
monde civilisé sauf que la France est la dernière dans le lot et toujours en
retard sur les autres !
Alors
que nos dirigeants continuent à se comporter comme des monarques de l’ancien
régime depuis des décennies droite ou gauche confondue depuis MITTERAND alors
qu’ils arrêtent de leurrer les français !
Jdeclef
29/12/2017 11h07LP
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