lundi 18 décembre 2017

On avait un président qui parlait trop : F.HOLLANDE pour ne rien faire, car indécis!

Macron chez Delahousse : un coup pour rien !

Interrogé sur France 2, le président Macron n'a livré aucune information nouvelle, renouvelant seulement la forme : debout et en marche.


Étrangement, le président Macron, qui avait théorisé la raréfaction de sa parole, n'a pas profité de son entretien avec Laurent Delahousse sur France 2 pour livrer une annonce nouvelle. Ce fut une aimable conversation au cours de laquelle le président commenta son action, notamment le One Planet Summit qui s'est tenu mardi dernier à Paris. Interrogé trop superficiellement, le président en resta aux grandes généralités.
Pour les résumer en quelques assertions : la France, après avoir combattu Daech, veut « gagner la paix en Syrie » ; la France va s'engager plus fortement dans l'éolien et les énergies renouvelables, mais n'est pas en position de réduire rapidement son parc nucléaire ; le président « comprend » que Donald Trump se soit retiré de l'accord de Paris « parce que c'est une promesse électorale » et, en même temps, désapprouve le manquement des États-Unis à un engagement international ; le président Macron qualifie Nicolas Hulot, « un inquiet qui agit » (sic), de « ministre engagé » et refuse de le considérer comme un allié à ménager, car le président Macron « n'a pas d'allié ». Une manière de se démarquer de François Hollande quitté, en 2014, par les ministres écologistes... Inévitablement, le président Macron n'a pas pu échapper à une question sur le chômage. Et sa réponse n'a pas non plus été d'une grande surprise : « Les effets des réformes prendront deux ans. » Ce n'est pas tout à fait un engagement à « inverser la courbe du chômage », comme naguère Hollande, mais ça y ressemble quand même un peu. Enfin, Delahousse s'intéressa à la vie de bureau du président. Et celui-ci de confirmer ce que la presse a écrit cent fois en long, en large et en travers : oui, il travaille la nuit, dort peu et possède deux bureaux, l'un d'apparat, l'autre plus personnel « où s'accumulent les dossiers, le désordre »...
Je fais ce que j'ai dit que je ferai.
On comprend à cette énumération qu'il ne s'est pas dit grand-chose. Le seul vrai message de cet entretien a été répété deux fois : « Je fais ce que j'ai dit que je ferai. » Emmanuel Macron sait pertinemment que c'est sans doute son meilleur argument auprès des Français, même et surtout auprès de ceux qui ne partageaient pas, en mai dernier, ses convictions. Il capitalise sur cette forme de rupture avec ses prédécesseurs et n'ignore pas que, sept mois après son élection, sa légitimité démocratique demeure forte précisément parce qu'il ne s'éloigne pas de sa feuille de route.
Une seule innovation : la forme. Emmanuel Macron a reçu Laurent Delahousse debout et l'entretien se déroula sur un mode péripatéticien. En somme, Macron, tout en devisant et en passant d'une pièce à l'autre, raccompagna doucement son invité vers la sortie... L'idée n'est pas mauvaise en soi. La conversation paraît plus naturelle. Mais elle donne le sentiment que l'entretien n'a pour but que de sortir le journaliste de l'Élysée...

De nombreux sujets pas abordés

De nombreuses questions plus pointues ont été ignorées. On aurait pu demander au président la raison du débauchage d'Olivier Dussopt qui, trois jours avant son entrée à Bercy, avait voté contre le budget. Bizarre pour un homme qui jugeait dépassées les manœuvres politiciennes de « l'ancien monde »... On aurait pu aussi lui demander ce qu'il comptait faire de son parti, La République en marche, lors des élections européennes de 2019. A-t-il déjà une idée sur la tête de liste et sur quel thème centrer la future campagne ? La tête de liste macroniste doit-elle être obligatoirement de nationalité française ? Une fois élus au Parlement européen, les eurodéputés de la majorité présidentielle rejoindront-ils les groupes sociaux-démocrates, les conservateurs du PPE ou les libéraux ? Et puisque la grande réforme de 2018 sera la formation professionnelle, on aurait pu aussi lui demander s'il souhaitait décentraliser au maximum la question de l'emploi en confiant un rôle éminent aux régions, comme le suggère Valérie Pécresse ?
Emmanuel Macron n'est pas le premier président à accorder un entretien télévisé pour rien. Il ne sera pas le dernier non plus. Disons qu'après avoir fustigé le bavardage de François Hollande, on s'attendait à une parole présidentielle plus porteuse de sens.
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Maintenant on a un président moderne qui forcement déplaît aux « pisses vinaigres » qui déroule le catalogue de ce qu'il veut et qui a commencé à le faire, le tout en parlant un langage que tout le monde peut comprendre !

Il a fait çà dans une interview décontractée qui a changé de ces prédécesseurs guindés!

Oui c'est de la communication, mais en fait c'est ce que les français veulent, quoi qu'ils en disent et celle-ci était réussie pas trop longue juste ce qu'il faut !

Car s’il ne disait rien, ils lui réclameraient !

Les français voulaient du changement, ils l’ont, car il a commencé à le faire et même comme moi qui ne suis pas un fan, il faut admettre, il y travaille !

Bien sûr il faudra attendre au fil du temps de son quinquennat qui ne démarre pas si mal, car c’est dur de plaire aux français presque mission impossible, car certaines mesures déjà prises ont déjà  fait grincer des dents comme par exemple la hausse de la CSG pour les retraités ou personnes âgées qui pourtant lors des derniers sondages parus lui donnent leur confiance ?!

Mais les français sont ambivalents et versatiles et peut être que ce jeune président les connait mieux, qu’il ne laisse paraître !

Donc à suivre cela ne fait que 7 mois qu’il est au pouvoir, « ne jetons pas le bébé avec l’eau du bain »..!


Jdeclef 18/12//2017 10h32 LP

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