vendredi 15 décembre 2017

Un grand malheur pour ces enfants et leurs parents que cet accident de passage à niveau (un de plus hélas!)

Bus scolaire percuté par un train : l'identification des victimes est terminée

VIDÉO. L'accident entre un car scolaire et un train régional jeudi à Millas a fait 4 morts et 20 blessés. Une enquête en flagrance a été ouverte.


Les images du car coupé en deux témoignent de la violence du choc. L'accident entre un car scolaire et un train régional jeudi à Millas (Pyrénées-Orientales) a fait 4 morts et 20 blessés. « L'identification des victimes et l'information des familles ont été faites dans la nuit de manière exhaustive », a annoncé une responsable de la préfecture des Pyrénées-Orientales. Quatre collégiens tués et sept blessés étaient encore en cours d'identification jeudi soir.
Vingt-quatre personnes ont été impliquées dans cet accident, dont une vingtaine d'enfants âgés de 13 à 17 ans, scolarisés au collège Christian-Bourquin de Millas. « Quatre décès ont été constatés, dix personnes sont en situation d'urgence absolue et dix en urgence relative, transférées vers le centre hospitalier de Perpignan, Toulouse et Montpellier », selon le dernier bilan de la préfecture.

Une enquête en flagrance ouverte

L'accident s'est produit à 16 h 10 au passage à niveau n° 25 sur l'axe Perpignan-Villefranche de Conflent, situé à Millas. Deux cars scolaires ont franchi l'un après l'autre le passage à niveau. La conductrice du bus, âgée de 48 ans, a été grièvement blessée.
Une enquête de flagrance pour « homicides et blessures involontaires » a été confiée au groupement de gendarmerie des Pyrénées-Orientales. Elle permettra de « mettre toute la lumière sur les circonstances exactes de la survenue de cet accident », a encore précisé le procureur. De source proche de l'enquête, on indique que des témoins ont déjà été entendus et d'autres le seront. Des prélèvements seront effectués pour vérifier l'alcoolémie et la toxicologie de la conductrice du car de ramassage scolaire ainsi que du chauffeur du TER. « Il est largement prématuré d'indiquer si les barrières étaient levées ou baissées », a précisé le procureur, interrogé sur un éventuel « dysfonctionnement » des barrières du passage à niveau et un possible « vol de batteries » qui aurait conduit à un mauvais fonctionnement.

Un passage à niveau pas considéré comme dangereux

Un père d'élève Samuel Conegero a pour sa part affirmé, se basant sur une photo prise par son fils : « La barrière est complètement relevée et il n'y a pas de barrière cassée. » La SNCF a indiqué que « selon des témoins, le passage à niveau a fonctionné normalement, mais il faut évidemment que cela soit confirmé par l'enquête ». Il s'agit d'un passage à niveau « classique » doté d'une signalisation automatique et de deux barrières, a précisé la SNCF selon laquelle le passage à niveau « n'était pas considéré comme particulièrement dangereux ».
L'Association nationale Droits des victimes (ADV) a déploré que la SNCF se soit « très rapidement exonérée de toute responsabilité dans cette affaire. Je rappelle que depuis 2014, RFF expérimente des radars de passage à niveau destinés à empêcher ce type d'accidents sans toutefois généraliser ce dispositif pourtant indispensable ». « Les différentes enquêtes permettront de déterminer les circonstances exactes de cet accident », indique dans un communiqué l'entreprise des autocars Faur, propriétaire du car au service de l'agglomération de Perpignan.

Numéro d'urgence et cellule médico-psychologique

Le chef de l'État Emmanuel Macron a tweeté : « Toutes mes pensées pour les victimes de ce terrible accident d'un bus scolaire et pour leurs familles. » Le Premier ministre Édouard Philippe, qui se trouvait à Cahors (Lot), est arrivé par hélicoptère en début de soirée à Millas, une petite commune rurale de 4 000 habitants. « Ce soir, il faut penser aux familles, à leur angoisse, à leur tristesse et faire en sorte que nous puissions avec décence les accompagner pour surmonter les nouvelles qui sont devant elles », a-t-il notamment déclaré
À Millas, devant la halle des sports où une cellule médico-psychologique a été mise en place pour les familles, des élèves du collège s'étaient massés avec anxiété. Parmi eux, Mehdi, 13 ans, élève de quatrième. « On est arrivés dans la salle polyvalente, on a vu des gens qui pleuraient. On nous a dit qu'il y avait eu un accident », raconte-t-il. « On nous a dit que le bus avait été coupé en deux et qu'il y avait des morts », témoigne Selim, 14 ans. Le collège sera ouvert vendredi « pour que les élèves puissent libérer leur parole ». La mairie de Millas a mis en place un numéro d'urgence, le 04 68 57 35 03.
--------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Pour l'instant on ne sait rien de précis alors on blablate, hélas comme d'habitude dans les médias et ailleurs sans savoir !

On devrait se taire  par respect pour les victimes et cesser les hypothèses fumeuses !

Que ce soit une cause technique du car, du passage à niveau, ou une erreur ou défaillance humaine de la conductrice !

Le problème, c’est trop de ces passages à niveaux automatiques et c'est ça qu'il faut résoudre, car il y en a trop en France et qui bien sûr ne sont pas fiables à 100% !

Il faut en supprimer le maximum alors bien sûr on remet le problème coûteux sur le tapis toujours la même chose et puis tous ces systèmes automatiques les barrières n’empêchent pas les automobilistes ou véhicules de forcer le passage et de les passer !

De plus quand un incident mécanique bloque un véhicule sur les voies, le train est souvent trop près pour freiner à temps, même s'il est averti d'un incident avant, car la masse et la vitesse d'un convoi ferroviaire est importante !

Alors hélas, c'est comme les feux trois couleurs aux carrefours pour éviter les collisions, on attend plus de victimes avant d'en mettre !

(Et s'en vouloir être cynique on se dit que cela ne fait pas autant de morts que les accidents classiques de la route, d'ailleurs quand on veut baisser la vitesse sur les routes secondaires à 80 cela déclenche déjà un tollé pitoyable de certains !)

Enfin quel triste Noël pour ces pauvres victimes, çà c'est un fait !


Jdeclef 15/12/2017 10h54

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire