Bus scolaire percuté par un train : l'identification des
victimes est terminée
VIDÉO. L'accident entre un car scolaire et un train
régional jeudi à Millas a fait 4 morts et 20 blessés. Une
enquête en flagrance a été ouverte.
Vingt-quatre personnes ont été impliquées dans cet accident, dont une vingtaine d'enfants âgés de 13 à 17 ans, scolarisés au collège Christian-Bourquin de Millas. « Quatre décès ont été constatés, dix personnes sont en situation d'urgence absolue et dix en urgence relative, transférées vers le centre hospitalier de Perpignan, Toulouse et Montpellier », selon le dernier bilan de la préfecture.
Une
enquête en flagrance ouverte
L'accident
s'est produit à 16 h 10 au passage à niveau n° 25 sur l'axe
Perpignan-Villefranche de Conflent, situé à Millas. Deux cars scolaires ont
franchi l'un après l'autre le passage à niveau. La conductrice du bus, âgée
de 48 ans, a été grièvement blessée.Une enquête de flagrance pour « homicides et blessures involontaires » a été confiée au groupement de gendarmerie des Pyrénées-Orientales. Elle permettra de « mettre toute la lumière sur les circonstances exactes de la survenue de cet accident », a encore précisé le procureur. De source proche de l'enquête, on indique que des témoins ont déjà été entendus et d'autres le seront. Des prélèvements seront effectués pour vérifier l'alcoolémie et la toxicologie de la conductrice du car de ramassage scolaire ainsi que du chauffeur du TER. « Il est largement prématuré d'indiquer si les barrières étaient levées ou baissées », a précisé le procureur, interrogé sur un éventuel « dysfonctionnement » des barrières du passage à niveau et un possible « vol de batteries » qui aurait conduit à un mauvais fonctionnement.
Un
passage à niveau pas considéré comme dangereux
Un
père d'élève Samuel Conegero a pour sa part affirmé, se basant sur une photo
prise par son fils : « La barrière est complètement relevée et il n'y
a pas de barrière cassée. » La SNCF
a indiqué que « selon des témoins, le passage à niveau a fonctionné
normalement, mais il faut évidemment que cela soit confirmé par
l'enquête ». Il s'agit d'un passage à niveau « classique » doté
d'une signalisation automatique et de deux barrières, a précisé la SNCF selon
laquelle le passage à niveau « n'était pas considéré comme particulièrement
dangereux ».L'Association nationale Droits des victimes (ADV) a déploré que la SNCF se soit « très rapidement exonérée de toute responsabilité dans cette affaire. Je rappelle que depuis 2014, RFF expérimente des radars de passage à niveau destinés à empêcher ce type d'accidents sans toutefois généraliser ce dispositif pourtant indispensable ». « Les différentes enquêtes permettront de déterminer les circonstances exactes de cet accident », indique dans un communiqué l'entreprise des autocars Faur, propriétaire du car au service de l'agglomération de Perpignan.
Numéro
d'urgence et cellule médico-psychologique
Le
chef de l'État Emmanuel
Macron a tweeté : « Toutes mes pensées pour les victimes de ce
terrible accident d'un bus scolaire et pour leurs familles. » Le Premier
ministre Édouard Philippe,
qui se trouvait à Cahors (Lot), est arrivé par hélicoptère en début de soirée à
Millas, une petite commune rurale de 4 000 habitants. « Ce soir, il
faut penser aux familles, à leur angoisse, à leur tristesse et faire en sorte
que nous puissions avec décence les accompagner pour surmonter les nouvelles
qui sont devant elles », a-t-il notamment déclaré
À Millas, devant la halle des sports
où une cellule médico-psychologique a été mise en place pour les familles, des
élèves du collège s'étaient massés avec anxiété. Parmi eux,
Mehdi, 13 ans, élève de quatrième. « On est arrivés dans la salle
polyvalente, on a vu des gens qui pleuraient. On nous a dit qu'il y avait eu un
accident », raconte-t-il. « On nous a dit que le bus avait été coupé
en deux et qu'il y avait des morts », témoigne Selim, 14 ans. Le
collège sera ouvert vendredi « pour que les élèves puissent libérer leur
parole ». La mairie de Millas a mis en place un numéro d'urgence, le
04 68 57 35 03.
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Pour
l'instant on ne sait rien de précis alors on blablate, hélas comme d'habitude
dans les médias et ailleurs sans savoir !
On
devrait se taire par respect pour les
victimes et cesser les hypothèses fumeuses !
Que ce
soit une cause technique du car, du passage à niveau, ou une erreur ou défaillance
humaine de la conductrice !
Le
problème, c’est trop de ces passages à niveaux automatiques et c'est ça qu'il
faut résoudre, car il y en a trop en France et qui bien sûr ne sont pas fiables
à 100% !
Il
faut en supprimer le maximum alors bien sûr on remet le problème coûteux sur le
tapis toujours la même chose et puis tous ces systèmes automatiques les
barrières n’empêchent pas les automobilistes ou véhicules de forcer le passage
et de les passer !
De
plus quand un incident mécanique bloque un véhicule sur les voies, le train est
souvent trop près pour freiner à temps, même s'il est averti d'un incident
avant, car la masse et la vitesse d'un convoi ferroviaire est importante !
Alors
hélas, c'est comme les feux trois couleurs aux carrefours pour éviter les
collisions, on attend plus de victimes avant d'en mettre !
(Et
s'en vouloir être cynique on se dit que cela ne fait pas autant de morts que
les accidents classiques de la route, d'ailleurs quand on veut baisser la
vitesse sur les routes secondaires à 80 cela déclenche déjà un tollé pitoyable
de certains !)
Enfin
quel triste Noël pour ces pauvres victimes, çà c'est un fait !
Jdeclef
15/12/2017 10h54
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