dimanche 3 décembre 2017

Il avait passé 40 ans de sa vie en prison pour un crime sordide en 1970 et échappé à la guillotine, grâce à son avocat (ce bon BADINTER..!)

Le criminel Patrick Henry meurt d'un cancer à 64 ans

Condamné à la perpétuité pour l'assassinat de Philippe Bertrand, il avait été autorisé à sortir de prison en septembre dernier pour des raisons de santé.


Patrick Henry est décédé d'un cancer ce dimanche 3 décembre à l'âge de 64 ans, a fait savoir son avocat, confirmant une information de BFM TV. L'un des plus anciens détenus de France, condamné à la perpétuité en 1977 pour le meurtre de Philippe Bertrand, jeune garçon de 7 ans, avait été autorisé à sortir de prison en septembre 2017, après environ 40 ans passés derrière les barreaux. « Il est mort dimanche à 10 h 30 au CHU de Lille d'un cancer du poumon », a déclaré à l'Agence France-Presse Martine Veys, une amie qui lui avait trouvé un logement à sa sortie de prison.
Rongé par la maladie, Patrick Henry avait demandé et obtenu une suspension de peine pour des raisons médicales. Le tribunal de l'application des peines (TAP) de Melun avait notamment suivi l'avis des médecins, qui avaient considéré que son état de santé était « durablement incompatible avec la détention ». Ses proches « s'étaient réjouis de cette dernière victoire sur les murs et conjuraient avec lui sa brièveté », a dit son avocat Hugo Lévy.

Arrêté en Espagne en 2002 avec 10 kg de cannabis

Son procès dans les années 1970, pour l'assassinat du garçon, était devenu un symbole de la lutte contre la peine de mort. Patrick Henry avait échappé à la guillotine grâce à son avocat Robert Badinter, dont la plaidoirie avait marqué les esprits. Il avait obtenu la liberté conditionnelle après vingt-cinq ans de prison, sortant en mai 2001 sous les feux des médias. Devenu un visage de la réinsertion, il avait cassé cette image par un vol à l'étalage en juin 2002. Puis son arrestation en Espagne en octobre de la même année, en possession de près de 10 kilos de cannabis, l'avait ramené en prison.
Patrick Henry avait ensuite présenté plusieurs demandes de libération conditionnelle, sans succès jusqu'au 15 septembre. « Depuis le 16 septembre, malgré la douleur physique et la lourdeur des soins, il a eu des moments de bonheur comme jamais il en a connus », a confié Martine Veys.
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Pour une fois la maladie l'a rattrapé, alors on pourra dire que justice a été rendue !


Jdeclef 03/12/2017 16h55 LP

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