- Quand La France insoumise instrumentalise Johnny
Quelques personnalités du parti de Jean-Luc Mélenchon ont
utilisé les obsèques de Johnny Hallyday pour critiquer le pouvoir. Une
tentative très déplacée.
La diatribe a commencé peu de temps après le décès du chanteur. À 5 h 17, mercredi 6 décembre, le député France insoumise Alexis Corbière est déjà sur son compte Twitter : « La triste mort de #JohnnyHalliday ne doit pas nous faire oublier le nouveau mauvais coup qu'ils nous préparent (prochaine cible : le smic). » L'élu de Seine-Saint-Denis est manifestement mal réveillé, puisqu'il écorche le nom du chanteur (Johnny Hallyday et non Halliday). Quand il retrouve ses esprits et supprime ce tweet malheureux, il est trop tard. Ses propos font déjà le tour de la Toile. Il ne peut que limiter les dégâts par un nouveau message : « Au milieu de la nuit, 30 mn après la triste nouvelle, j'ai rendu hommage, a-t-il écrit. Mais je n'oublie pas d'autres sujets sociaux qui me tiennent à cœur et qui me semblent grave... suis je le seul ? Bonne journée à tous. »
Le ton est donné : le recueillement partagé, c'est l'opium du peuple, et l'empressement du président de la République à s'y associer un complot pour faire oublier sa politique, et son observance relâchée de la laïcité.
Clemenceau à la
rescousse
Jean-Luc Mélenchon,
lui, commence par dire qu'il n'a rien à dire sur la disparition du chanteur,
avant de se rattraper – un peu – sur sa chaîne YouTube. Mais
vendredi 8 décembre, sur Facebook, il trouve un nouvel angle
d'attaque : la défense de la République et de la laïcité. Voici en quels
termes il s'exprime sur Twitter, dimanche 10 décembre au
matin : « Samedi, jour anniversaire de la loi de 1905 sur
la laïcité de l'État, le président de la République, chanoine de Latran,
participe à une messe dans l'église de la Madeleine, monument religieux
contre-républicain, où la prostituée de l'Évangile implore le pardon du Christ.
En face, l'Assemblée nationale. Les rues qui mènent à ce bâtiment portent les
noms des avocats de Louis XVI et de Marie-Antoinette. On voit ici ce que vaut
la laïcité républicaine de certains. Rappelons que Clemenceau, vainqueur de la
grande guerre, refusa d'entrer dans Notre-Dame pour le Te Deum de la victoire. Mais là, évidemment… » Un angle
d'attaque déjà esquissé, trois jours auparavant, par son autre lieutenant Éric
Coquerel sur CNews.
Que ceux qui se présentent
comme la seule force d'opposition en France n'aient rien d'intéressant à dire
sur la disparition d'un chanteur et acteur populaire, c'est pardonnable. Mais
qu'ils se saisissent de l'occasion pour tenter d'exister médiatiquement, c'est
assez triste. Comme l'assurait Talleyrand : « Tout ce qui est
excessif est insignifiant. »
--------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Et
ne gêne personne !
Si
ce n’est que ce personnage de vieux politicien rétrograde qui est un
pisse-vinaigre aigri!
Car
qu’un vieux député élu par accident sur le fait que c’est un aboyeur de foire
tribun à discours utopique tonitruant, qui a pu en leurrer quelques-uns,
vindicatif et irrespectueux qui le dénigre, là, le trop c’est trop, car on se
rend compte que cette ancienne politique sclérosée dont on croyait s’être
débarrassée est encore là hélas avec ses extrêmes inutiles !
Et
si JL MELENCHON s’est servi de cet événement qui a marqué de nombreux français
lambda dont il ne fait pas partie par son attitude qui le prouve, pour faire
parler de lui, dont beaucoup s’écartent d’ailleurs au vue de la médiocrité de
ce qu’il a fait depuis son élection est pitoyable et ce petit esprit qu’il est,
malgré qu’il voudrait faire croire le contraire !
Comme
quoi le « dégagisme » mot
inventé par ce triste sire, n’a pas totalement marché, car il y a échappé !
Jdeclef
12/12/2017 09h56 LP
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire