Pour la nouvelle année, Kim Jong-un veut davantage d'ogives
nucléaires
Le leader nord-coréen promet, dans son message du nouvel an,
de produire en masse des têtes nucléaires et des missiles balistiques.
« On verra », a répondu Donald Trump.
Il a également supervisé pendant l'année plusieurs essais de missiles balistiques intercontinentaux (ICBM), assurant que le Nord était capable de frapper le territoire continental américain et était devenu un État nucléaire à part entière. « Nous devons produire en masse des têtes nucléaires et des missiles et accélérer leur déploiement », a déclaré Kim Jong-un dans son adresse annuelle à la nation. Il a répété que le Nord avait atteint son but, accéder au statut d'État nucléaire, et souligné que ses programmes d'armement étaient de nature défensive.
« Nous devons toujours nous tenir prêts à mener des contre-attaques nucléaires immédiates contre les projets ennemis de guerre nucléaire », a-t-il martelé. Le président américain Donald Trump a riposté aux opérations militaires nord-coréennes en alliant les menaces – il s'est engagé à la tribune de l'ONU à « détruire totalement » la Corée du Nord en cas d'attaque lancée par Pyongyang – et les insultes à l'endroit de Kim Jong-un, qualifié de « petit homme-fusée ».
« Le
bouton nucléaire est toujours sur mon bureau »
Pour
certains experts, cette surenchère dans l'injure et l'outrance pourrait avoir
eu l'effet inverse de celui escompté, en encourageant Pyongyang dans sa fuite
en avant. D'autant que le Nord justifie ses ambitions nucléaires par la menace
américaine. La Corée du Nord « peut affronter n'importe quelle menace
nucléaire des États-Unis, elle dispose d'une [force de] dissuasion forte qui
est capable d'empêcher les États-Unis de jouer avec le feu », a lancé Kim
Jong-un.« Le bouton nucléaire est toujours sur mon bureau. Les États-Unis doivent prendre conscience que ce n'est pas du chantage mais la réalité », a-t-il averti. Les nouvelles déclarations du numéro un nord-coréen surviennent alors qu'un ancien haut responsable militaire américain a prévenu que les États-Unis n'avaient « jamais été aussi proches » d'une guerre nucléaire avec le Nord. La présidence Trump « est incroyablement déstabilisante », a déclaré l'ex-chef d'état-major américain Mike Mullen sur la chaîne ABC.
« Nous n'avons, à mon avis, jamais été aussi proches d'une guerre nucléaire avec la Corée du Nord et dans la région », a dit celui qui fut le chef d'état-major du républicain George W. Bush et du démocrate Barack Obama. « Je ne vois pas comment on pourrait résoudre tout ceci par la voie diplomatique. » Comme on l'interrogeait dans sa résidence de Mar-a-Lago, en Floride, sur le « bouton nucléaire », Donald Trump s'est borné à répondre : « On verra, on verra. »
Un
geste envers Séoul
Pyongyang justifie ses programmes militaires par la nécessité de
se protéger de Washington. Il considère les opérations militaires américaines
dans la région, à l'instar des manœuvres conjointes entre Washington et Séoul,
comme la répétition d'une invasion de son territoire. Si le Nord inquiète la
communauté internationale en testant des ICBM à la portée toujours plus longue,
les analystes préviennent qu'une intervention militaire américaine pourrait
dégénérer en guerre catastrophique, mettant la vie de millions de personnes en
jeu. Les critiques du Nord l'accusent de vouloir réunifier par la force la
péninsule divisée depuis 70 ans.Kim Jong-un a néanmoins fait un geste envers Séoul lundi, laissant entendre pour la première fois que le Nord pourrait envoyer le mois prochain une délégation aux Jeux olympiques d'hiver de Pyeongchang, en Corée du Sud. Le risque de frappe préventive américaine est « plus élevé que jamais » et Kim Jong-un veut par cette main tendue abandonner « la confrontation au profit de la coexistence pacifique avec les États-Unis », a jugé Koh Yu-hwan, professeur de sciences politiques à l'université Dongguk.
« Quand il dit que le bouton nucléaire est sur son bureau, il laisse entendre que le Nord n'a pas besoin de mener des essais nucléaires ou d'ICBM dans un avenir prévisible », même s'il veut développer « des capacités massives de représailles nucléaires », a-t-il relevé. La communauté internationale a multiplié les mesures de rétorsion contre Pyongyang, avec trois trains de sanctions cette année, dont le dernier vise le pétrole et les travailleurs nord-coréens à l'étranger. Mais le Nord n'a montré aucun signe de vouloir en rabattre.
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Ce
fou dangereux veut collectionner les bombes atomiques un grand malade confirmé
hélas!
Le
doigt sur le bouton nucléaire sur son bureau se vante-t-il, c'est bien de la
démence même si pour l'instant elle n'est que verbale !
Mais
le plus triste en fait c'est qu'il faudrait savoir ce qu'en pense vraiment le
peuple coréen (car s'ils sont d'accords
avec lui pas seulement par peur totalitaire de leur leader cela fait des
millions de fous ?!)
On
en arriverait à souhaiter que ces pétards dangereux lui pètent à la figure, car
on va devoir supporter ces menaces continuelles encore en 2018 !
Peut-être
que si les médias se taisaient ce serait mieux en fait en ne parlant plus de
lui!
Jdeclef
01/01/2017 13h25
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