lundi 1 janvier 2018

2018 ne change rien au niveau de la Corée du nord !

Pour la nouvelle année, Kim Jong-un veut davantage d'ogives nucléaires

Le leader nord-coréen promet, dans son message du nouvel an, de produire en masse des têtes nucléaires et des missiles balistiques. « On verra », a répondu Donald Trump.


Les tensions entre la Corée du Nord et les États-Unis ne semblent pas près de s'apaiser alors qu'une nouvelle année commence. Dans un message diffusé pour le nouvel an, Kim Jong-un s'est une nouvelle fois montré menaçant envers Donald Trump. Pyongyang a considérablement intensifié ses efforts au cours de l'année écoulée pour dérouler ses programmes nucléaire et balistique interdits malgré de multiples sanctions de l'ONU et la rhétorique de plus en plus belliqueuse émanant de Washington. Kim Jong-un, qui a assuré avoir en permanence sur son bureau le bouton de l'arme atomique, a présidé en septembre au sixième test nucléaire nord-coréen, le plus puissant à ce jour.
Il a également supervisé pendant l'année plusieurs essais de missiles balistiques intercontinentaux (ICBM), assurant que le Nord était capable de frapper le territoire continental américain et était devenu un État nucléaire à part entière. « Nous devons produire en masse des têtes nucléaires et des missiles et accélérer leur déploiement », a déclaré Kim Jong-un dans son adresse annuelle à la nation. Il a répété que le Nord avait atteint son but, accéder au statut d'État nucléaire, et souligné que ses programmes d'armement étaient de nature défensive.
« Nous devons toujours nous tenir prêts à mener des contre-attaques nucléaires immédiates contre les projets ennemis de guerre nucléaire », a-t-il martelé. Le président américain Donald Trump a riposté aux opérations militaires nord-coréennes en alliant les menaces – il s'est engagé à la tribune de l'ONU à « détruire totalement » la Corée du Nord en cas d'attaque lancée par Pyongyang – et les insultes à l'endroit de Kim Jong-un, qualifié de « petit homme-fusée ».

« Le bouton nucléaire est toujours sur mon bureau »

Pour certains experts, cette surenchère dans l'injure et l'outrance pourrait avoir eu l'effet inverse de celui escompté, en encourageant Pyongyang dans sa fuite en avant. D'autant que le Nord justifie ses ambitions nucléaires par la menace américaine. La Corée du Nord « peut affronter n'importe quelle menace nucléaire des États-Unis, elle dispose d'une [force de] dissuasion forte qui est capable d'empêcher les États-Unis de jouer avec le feu », a lancé Kim Jong-un.
« Le bouton nucléaire est toujours sur mon bureau. Les États-Unis doivent prendre conscience que ce n'est pas du chantage mais la réalité », a-t-il averti. Les nouvelles déclarations du numéro un nord-coréen surviennent alors qu'un ancien haut responsable militaire américain a prévenu que les États-Unis n'avaient « jamais été aussi proches » d'une guerre nucléaire avec le Nord. La présidence Trump « est incroyablement déstabilisante », a déclaré l'ex-chef d'état-major américain Mike Mullen sur la chaîne ABC.
« Nous n'avons, à mon avis, jamais été aussi proches d'une guerre nucléaire avec la Corée du Nord et dans la région », a dit celui qui fut le chef d'état-major du républicain George W. Bush et du démocrate Barack Obama. « Je ne vois pas comment on pourrait résoudre tout ceci par la voie diplomatique. » Comme on l'interrogeait dans sa résidence de Mar-a-Lago, en Floride, sur le « bouton nucléaire », Donald Trump s'est borné à répondre : « On verra, on verra. »

Un geste envers Séoul

Pyongyang justifie ses programmes militaires par la nécessité de se protéger de Washington. Il considère les opérations militaires américaines dans la région, à l'instar des manœuvres conjointes entre Washington et Séoul, comme la répétition d'une invasion de son territoire. Si le Nord inquiète la communauté internationale en testant des ICBM à la portée toujours plus longue, les analystes préviennent qu'une intervention militaire américaine pourrait dégénérer en guerre catastrophique, mettant la vie de millions de personnes en jeu. Les critiques du Nord l'accusent de vouloir réunifier par la force la péninsule divisée depuis 70 ans.
Kim Jong-un a néanmoins fait un geste envers Séoul lundi, laissant entendre pour la première fois que le Nord pourrait envoyer le mois prochain une délégation aux Jeux olympiques d'hiver de Pyeongchang, en Corée du Sud. Le risque de frappe préventive américaine est « plus élevé que jamais » et Kim Jong-un veut par cette main tendue abandonner « la confrontation au profit de la coexistence pacifique avec les États-Unis », a jugé Koh Yu-hwan, professeur de sciences politiques à l'université Dongguk.
« Quand il dit que le bouton nucléaire est sur son bureau, il laisse entendre que le Nord n'a pas besoin de mener des essais nucléaires ou d'ICBM dans un avenir prévisible », même s'il veut développer « des capacités massives de représailles nucléaires », a-t-il relevé. La communauté internationale a multiplié les mesures de rétorsion contre Pyongyang, avec trois trains de sanctions cette année, dont le dernier vise le pétrole et les travailleurs nord-coréens à l'étranger. Mais le Nord n'a montré aucun signe de vouloir en rabattre.
-------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

Ce fou dangereux veut collectionner les bombes atomiques un grand malade confirmé hélas!

Le doigt sur le bouton nucléaire sur son bureau se vante-t-il, c'est bien de la démence même si pour l'instant elle n'est que verbale !

Mais le plus triste en fait c'est qu'il faudrait savoir ce qu'en pense vraiment le peuple coréen (car s'ils sont d'accords avec lui pas seulement par peur totalitaire de leur leader cela fait des millions de fous ?!)

On en arriverait à souhaiter que ces pétards dangereux lui pètent à la figure, car on va devoir supporter ces menaces continuelles encore en 2018 !

Peut-être que si les médias se taisaient ce serait mieux en fait en ne parlant plus de lui!


Jdeclef 01/01/2017 13h25

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire