vendredi 5 janvier 2018

L'exemple parfait d'une inertie et gabegie de tous nos gouvernements passés et présents depuis plus de 40 ans !

Notre-Dame-des-Landes : le casse-tête de l'opération de force

Le dispositif d'expulsion des zadistes sur le site du futur aéroport se précise chaque jour davantage. Mais il est difficile et risqué. Explications.


Les déclarations politiques sont claires et laissent augurer une prochaine évacuation de la ZAD (zone à défendre) sur le site du futur aéroport de Notre-Dame des Landes (NDDL). Distincte de la décision politique qu'Emmanuel Macron fera connaître d'ici la fin de ce mois sur la construction, ou non, du nouvel aéroport, la volonté politique d'évacuer la ZAD paraît nette.
Le Premier ministre Édouard Philippe a en effet déclaré le 3 janvier sur BFM TV : « Quelle que soit la décision, ce sera une décision difficile. Il y aura une composante d'ordre public à prendre en compte. » Le ministre de l'Intérieur Gérard Collomb avait déclaré la veille sur Europe 1 que les force de l'ordre se verront contraintes « à un moment donné d'employer la force », qui devra se montrer « la plus mesurée possible, la plus maîtrisée possible ». Il semble clair que la décision d'évacuation est prise. Comment peut-elle être mise en œuvre ?

Trente escadrons

Premier point : la mission principale reviendra à la gendarmerie mobile, traditionnellement en première ligne dans les zones rurales. Combien d'escadrons d'une centaine de militaires sur le terrain seront concernés ? Sans aucun doute plusieurs dizaines, dont une part pour conduire l'opération d'évacuation, le reste étant placé en réserve ou affecté au bouclage « dans la profondeur » de la région. Les plans sont prêts, mais les chiffres ne sont pas connus.
On doit de ce point de vue se souvenir que les deux grandes opérations d'envergure comparables à celle qui se prépare à Notre-Dame des Landes – à savoir le sommet du G8 à Évian en 2003 et celui de l'Otan à Strasbourg en 2009 – avaient mobilisé à chaque fois une trentaine d'escadrons. On devrait se trouver dans le même ordre d'idée. La gendarmerie mobile en compte actuellement 109 organisés en pelotons, généralement quatre, parfois cinq.
De nombreuses compagnies de CRS seront également mobilisées, mais pas nécessairement sur place pour intervenir dans les champs. Des manifestations rugueuses sont attendues dans les deux grandes villes de la région, Nantes et Rennes, mais pas seulement. Pas question, donc, de placer trop de monde à Notre-Dame-des Landes, en négligeant le reste du territoire.

Caméras individuelles

Lors des sommets internationaux de Starsbourg et d'Évian, qui avaient vu les radicaux des black blocks organiser des manifestations violentes, la mobilisation des forces mobiles spécialisées dans le maintien de l'ordre avait atteint des niveaux jamais vus. De surcroît, d'importants effectifs prélevés sur les brigades départementales de gendarmerie et des services de police de toute la France avaient complété le dispositif. Il n'en ira pas différemment à NDDL.
Le général de gendarmerie Bertrand Cavallier, aujourd'hui retiré du service tout en demeurant un expert écouté en matière de maintien de l'ordre, n'a pas d'inquiétude sur les capacités de la gendarmerie, « dont les équipements sont adaptés et les effectifs entraînés, tactiquement préparés à un affrontement opérationnel classique ». La bataille de l'information, qui ne manquera pas d'être très active sur les réseaux sociaux, a été anticipée. Des centaines de gendarmes mobiles seront équipés de caméras individuelles et les acquisitions se poursuivent. Le décret encadrant cet usage est prêt depuis décembre 2016.

Cohérence, lisibilité et accompagnement judiciaire

Le général se pose cependant deux questions. La première porte sur l'attitude des décideurs politiques. Sur les choix que ceux-ci seront amenés à faire, il leur demande « cohérence et lisibilité dans le discours », et dans les réactions qui suivraient d'éventuels évènements graves : « La violence paroxystique n'est pas un phénomène nouveau. Quand la force est employée, il peut y avoir des blessés. Et des deux côtés, il peut aussi y avoir des conséquences létales, c'est un risque intrinsèque. Les décès durant les opérations de maintien de l'ordre sont néanmoins extrêmement rares et la mort de Rémy Fraisse à Sivens résulte à mes yeux d'un malheureux concours de circonstances. » Les concepteurs de l'opération tablent sur 150 à 300 militants prêts à en découdre violemment, avec le renfort de militants radicaux venus d'Allemagne, des Pays-Bas, de Belgique, d'Italie et d'Espagne.
Le second point que soulève Bertrand Cavallier est celui de l'accompagnement judiciaire des opérations de maintien de l'ordre. Il estime qu'elles doivent être appuyées par une justice agissant rapidement, y compris en référé, et par d'efficaces enquêtes de police judiciaire. Des manifestants interpellés sur la base des essentiels articles 431-3 et 431.4 du Code pénal, estime-t-il, « savent à quoi s'en tenir quand ils participent à un attroupement dont l'ordre de dispersion a été donné. Les choses sont parfaitement claires d'un point de vue pénal et juridique. » Dans tous les cas, les choses ne se feront pas par surprise et la gendarmerie ne dissimulera pas son dispositif si l'expulsion doit se produire. À suivre, donc.(Encore…)
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Qui ont laissé pourrir une situation sans vouloir prendre de décision en repoussant la poussière sous le tapis, tout en passant ce problème (onéreux en plus) par la lenteur des indécisions au suivant à chaque mandature des nouveaux présidents !

Défaut bien français de nos dirigeants pleutres qui ne pensent qu’à la politique et à leurs élections et qui ne veulent pas comprendre que pour tous sujets on ne peut plaire à tout le monde !

Étant donné qu'on a épuisé tous les moyens légaux depuis longtemps il n'y a plus que la loi qui reste et doit être appliquée de gré ou de force !

Il faut que cela serve de leçon à tous nos dirigeants à venir que ce qui a été décidé par les commissions ou assemblées idoines démocratiquement doit être faites !

Pour le président MACRON qui hérite de « cette patate chaude qui ne refroidit pas », il n'a plus de choix il faut impérativement qu'il règle l'évacuation « manu militari » s'il le faut de cette poignée de trublions zonards pseudo anarchistes écolos que l’on nomme zadistes plutôt « empêcheurs de tourner en rond squatteurs », car ils campent dans un endroit qui ne leur appartient pas et auquel ils n’ont pas droit !

Enfin pour la suite quel que soit la décision prise par le président, il faut enfin que la France pour toutes décisions sur n’importe quels sujets équivalents ou autres arrête de tergiverser et palabrer sans cesse pendant des mois ou plus et retrouve la puissance qui fait loi de notre état républicain démocratique français !

Surtout qu’on arrête d’écouter la kyrielle de bien-pensant hypocrite qui pollue notre société c’est impératif car notre pays difficilement gouvernable devient anarchique à grands pas !

Il y avait eu le barrage de SIVENS  très mal géré comme on a vu, cela aurait dû servir de leçon ou celle de l’éco taxe et ses bonnets rouges qui a été un gouffre financier etc…

La France n’a plus d’argent à jeter par les fenêtres pour des projets utopiques alors qu’on demande encore aux français de payer jusqu’à baisser les retraites en taxant plus les retraités !


Jdeclef 05/01/2017 10h59 LP

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