vendredi 12 janvier 2018

Bien sûr que les problèmes divers de l'immigration depuis trente ans deviennent insoutenables !

Macron : le « en même temps » à l'épreuve de l'immigration

L'art macronien de l'équilibre peut-il résister face à un sujet aussi conflictuel que la politique migratoire ? Certains éditorialistes en doutent.

Le gouvernement prépare une réforme durcissant l'accueil des migrants et les conditions d'octroi de l'asile en France, suscitant à nouveau un débat houleux, qui divise jusque dans les rangs de sa majorité. La presse revient sur ce dossier explosif où l'exécutif se voit vilipendé sur sa droite comme sir sa gauche.
Dans Les Échos, Cécile Cornudet décrit la difficile équation politique à laquelle fait face Emmanuel Macron : « Les opposants cette fois ne se réconcilient pas, ils s'additionnent. La gauche crie au manque d'humanité, la droite au "laxisme ". Le débat qui plus est sort des murs politiques et syndicaux. Le futur projet de loi trouvera sans doute un accord au Parlement, mais le monde associatif s'enflamme, cette société civile à laquelle Macron parlait dans sa campagne. Y a-t-il des sujets trop lourds de tensions pour supporter le en même temps ? Peut-être. »
Plus sévère sur l'immigration économique et plus accueillant en matière de droit d'asile
Partant du même constat, Jean-Michel Bretonnier juge dans La Voix du Nord qu'Emmanuel Macron joue l'opinion contre les postures politiciennes. Une attitude qui n'est pas sans danger : « L'intérêt d'Emmanuel Macron est aujourd'hui d'élargir l'espace central qu'il occupe. Sa position sur le sujet, vilipendée pour son inhumanité par les dirigeants de la gauche, critiquée pour sa "fausse dureté" par ceux de droite et d'extrême droite, arrange celui qui juge dépassé et inopérant le clivage droite-gauche. Le président de la République pense avoir derrière lui la majorité de l'opinion, mais il doit conserver unie sa majorité parlementaire. »
Pour Michel Bassi de L'Éclair des Pyrénées, Macron, qui a plaidé depuis Rome en faveur de sa réforme, aurait tort de se contenter de cette adhésion de l'opinion : « Que le gouvernement soit soutenu par l'opinion publique majoritairement quand il veut à la fois, en même temps, se montrer plus sévère sur l'immigration économique et plus accueillant en matière de droit d'asile, cela ne fait aucun doute. Mais ce n'est pas une raison pour ne pas tenir compte des inquiétudes des personnes dignes de foi (...). Il faut se méfier des faux bons sentiments, a dit le Président. Il en est aussi de vrais. »
 Immigration : Emmanuel Macron ferme face aux critiques
C'est ce que plaide Laurent Joffrin dans Libération, qui condamne le tour de vis en cours, au nom d'une « tradition multiséculaire » : « Doublement de la durée de rétention, raccourcissement des délais de recours, intention affichée d'accroître sensiblement le nombre des expulsions : les majorités conservatrices n'avaient pas pris de mesures aussi contraignantes. Pasqua n'y pensait guère, Sarkozy en rêvait : Macron le fait. Il y a dans cette affaire une urgence : retirer la circulaire Collomb, qui supprime tout sanctuaire pour les migrants, ne serait-ce que pour une nuit, et qui contredit une tradition multiséculaire, bien antérieure à la Révolution, qu'on retrouve même dans l'Antiquité grecque ou romaine. »

Renoncement

Même condamnation dans La Charente libre sous la plume de Jean-Louis Hervois, qui renvoie dos à dos droite et gauche qui ont cédé à la peur et préparé la voie à ce renoncement : « La loi que prépare (...) Gérard Collomb ne sera que l'expression de notre lâcheté commune devant la misère du monde à nos portes. Et de nos peurs. La gauche au pouvoir avait largement ouvert la voie, jusqu'à se fourvoyer avec l'improbable déchéance de nationalité. Les vannes étaient ouvertes depuis longtemps à droite. Par nos votes et par nos silences, par notre résignation, nous avons renoncé à donner l'exemple. »
Ce n'est pas l'avis de Bruno Dive, dans Sud-Ouest, qui juge sévèrement « l'angélisme » de certains de ses confrères et en appelle au réalisme : « Comme toujours, c'est au niveau européen que devrait être édictée une véritable politique migratoire. En France, le gouvernement serait bien inspiré de travailler avec les associations, sans se laisser intimider par ceux qui l'incitent à l'angélisme à coup de unes infamantes et déplacées », une allusion à la couverture de L'Obs cette semaine, qui montre un Macron, le visage dur, encadré de barbelés, et qui fait polémique.
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Car on ne les a pas traités avec rigueur dans le passé quel que soit les gouvernements de gauche ou droite qui ont poussé « la poussière sous le tapis ou faire la politique de l’autruche » !

Forcement car la France pays des droits de l’homme devrait peut être montrer l’exemple en matière d’immigration, mais c’est mission impossible, car déjà de trop nombreux français sont déjà dans une pauvreté indigne dans notre pays et comme à déjà dit un de nos anciens 1er ministres « on ne peut accepter toute la misère du monde » car nous sommes un petit pays endetté en plus jusqu’au cou, en fait au regard du monde entier !

Puisqu’on ne peut pas éviter cette pauvreté déjà à certains français, c’est logique, même si cela ne plait pas aux associations diverses caritatives et surtout aux bien-pensant bobos hypocrites qui ne changeraient rien à leur confort bourgeois !

Les français le font savoir, car semble-t-il dans les problèmes épineux il y a dans cet ordre, l’immigration, le chômage, l’insécurité et la lutte contre le terrorisme islamique !

Donc il faut laisser G.COLOMB appuyé par le président E.MACRON  à agir !

Et cesser cet angélisme hypocrite pour faire plaisir à ceux déjà cité qui n’ont d’ailleurs rien à proposer d’efficace, si ce n’est que de ne pas essayer de lutter contre cette immigration galopante incontrôlable !

Exemple : Mme MERKEL a ouvert en grand les bras de l’Allemagne en2014/2015 depuis elle en paie les conséquences et les déboutés du droit d’asile chez eux nombreux car il y en a (environ 200000), ils vont aller où ? !


Jdeclef 12/01/2018 11h21 LP

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