Le procès très attendu de Jawad Bendaoud s'ouvre ce mercredi
VIDEO. Le « logeur » des djihadistes
du 13 novembre, risée de la France après les attentats, est jugé
devant le tribunal correctionnel de Paris.
Beaucoup de monde attendu au procès
Parmi
les éléments contre lui, son ADN retrouvé sur du scotch utilisé pour
confectionner les ceintures explosives des terroristes. Mais il s'en serait
servi avant de les accueillir dans son appartement. Jawad Bendaoud a échappé
aux assises, les juges d'instruction ont estimé qu'il savait qu'il hébergeait
certains auteurs des attentats parisiens mais n'avait pas connaissance de leur
projet d'attaques futures dans le quartier de la Défense, près de Paris. Depuis son arrestation, le
logeur clame son innocence. « J'ai vu Abaaoud moins de dix minutes. Vous
croyez que je suis profiler
pour savoir ce qu'il a fait avant d'arriver chez moi », écrivait-il aux
magistrats en mars 2016. Il rappelait avoir « consommé de la coke et du
shit en quantité » ce jour-là.Depuis son arrestation, il a comparu à trois reprises devant le tribunal de Bobigny : pour avoir mis le feu à sa cellule, pour trafic de cocaïne et pour avoir insulté et menacé de mort des policiers. Des audiences agitées, durant lesquelles Jawad Bendaoud a laissé éclater sa colère. Les avocats avaient demandé que le procès se déroule à huis clos, à l'abri de la « sphère médiatique ». Cela a été rejeté. Le procès va attirer de nombreux journalistes, mais pas seulement. Entre 300 et 350 parties civiles, dont des victimes des attaques du 13 novembre, sont annoncées. La 16e chambre du tribunal ne suffisant pas, le procès sera retransmis sur écran géant. La salle des criées et celle des pas perdus sont spécialement aménagées. Une tente destinée aux victimes qui souhaiteraient bénéficier d'un soutien psychologique a également été installée.
Jawad Bendaoud, délinquant multirécidiviste déjà condamné en 2008 pour « violences volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner », encourt six ans de prison. Un de ses proches, Mohamed Soumah, et Youssef Aïtboulahcen, un frère d'Hasna Aïtboulahcen, seront jugés à ses côtés, respectivement pour « recel de malfaiteurs terroristes » et « non-dénonciation de crime terroriste ». Le procès doit durer trois semaines, jusqu'au 14 février.
Beaucoup
de monde attendu au procès
Parmi
les éléments contre lui, son ADN retrouvé sur du scotch utilisé pour
confectionner les ceintures explosives des terroristes. Mais il s'en serait
servi avant de les accueillir dans son appartement. Jawad Bendaoud a échappé
aux assises, les juges d'instruction ont estimé qu'il savait qu'il hébergeait
certains auteurs des attentats parisiens mais n'avait pas connaissance de leur
projet d'attaques futures dans le quartier de la Défense, près de Paris. Depuis son arrestation, le
logeur clame son innocence. « J'ai vu Abaaoud moins de dix minutes. Vous
croyez que je suis profiler
pour savoir ce qu'il a fait avant d'arriver chez moi », écrivait-il aux
magistrats en mars 2016. Il rappelait avoir « consommé de la coke et du
shit en quantité » ce jour-là.Depuis son arrestation, il a comparu à trois reprises devant le tribunal de Bobigny : pour avoir mis le feu à sa cellule, pour trafic de cocaïne et pour avoir insulté et menacé de mort des policiers. Des audiences agitées, durant lesquelles Jawad Bendaoud a laissé éclater sa colère. Les avocats avaient demandé que le procès se déroule à huis clos, à l'abri de la « sphère médiatique ». Cela a été rejeté. Le procès va attirer de nombreux journalistes, mais pas seulement. Entre 300 et 350 parties civiles, dont des victimes des attaques du 13 novembre, sont annoncées. La 16e chambre du tribunal ne suffisant pas, le procès sera retransmis sur écran géant. La salle des criées et celle des pas perdus sont spécialement aménagées. Une tente destinée aux victimes qui souhaiteraient bénéficier d'un soutien psychologique a également été installée.
Jawad Bendaoud, délinquant multirécidiviste déjà condamné en 2008 pour « violences volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner », encourt six ans de prison. Un de ses proches, Mohamed Soumah, et Youssef Aïtboulahcen, un frère d'Hasna Aïtboulahcen, seront jugés à ses côtés, respectivement pour « recel de malfaiteurs terroristes » et « non-dénonciation de crime terroriste ». Le procès doit durer trois semaines, jusqu'au 14 février.
++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
Le
comble de la bêtise ou de l'arrogance et ce qui est bien dur de faire avaler
aux enquêteurs?!
Il
faut néanmoins que ce type de personnage ne manque pas d'air bien que
délinquant connu des services de police violent en fait un petit saint que l'on
persécute bien sûr pauvre minable et c'est désespérant et intolérable !
Il a
beaucoup de chance d’être jugé en France pays des droits de l'homme et qui
profite de notre justice souvent magnanime !
Jdeclef
24/01/2018 12h43LP
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire