«La prison de Borgo n'est pas adaptée aux détenus
radicalisés»
Le centre pénitentiaire corse, où
deux gardiens de prison ont été blessés ce vendredi, applique le régime «portes
ouvertes», permettant aux prisonniers, même radicalisés, de circuler librement.
Tension
maximale dans les prisons françaises. Après l'agression
par un islamiste de trois surveillants à Vendin-le-Vieil, la semaine
dernière, deux gardiens ont été blessés, ce vendredi, dans le centre
pénitentiaire de Borgo, en Corse. L'un d'entre eux a été touché à la gorge d'un
coup de couteau, donné par l'assaillant, suivi pour radicalisation religieuse.
Aidé par deux complices, il aurait crié «Allah Akbar» au moment de passer à
l'acte, selon différentes sources. La section de recherches de la gendarmerie
de Bastia a été chargée de l'enquête. La prison de Borgo est située à dix-sept kilomètres au sud de Bastia. Elle a vu le jour le 18 novembre 1993, comme maison d'arrêt: on y enfermait alors uniquement des prévenus et condamnés à de courtes peines. Devenu centre pénitentiaire en 2004, on y trouve maintenant différents quartiers: maison d'arrêt, mineurs, semi-liberté, centre de détention. Sur les 183 places disponibles, on comptait 192 détenus en décembre 2017, selon les chiffres du ministère de la Justice. Une surpopulation carcérale bien inférieure à certains établissements en France.
Nationalistes
et radicalisés
Le rapport décrit les coursives de la prison, devenues des «lieux de vie», de «véritables “extensions” des cellules». «Elles semblent reproduire une vie de quartier: le linge sèche sur des étendoirs fixés sur les tubes métalliques en bordure des coursives, les chaussures - des baskets en grand nombre - sont rangées à même le sol ou dans des placards. Un four à micro-ondes, une table, une planche à repasser avec un fer, des chaises disposées d'ici de là, devant la porte des cellules, contribuent également à l'aménagement de ces espaces, par ailleurs ornés de drapeaux de diverses origines», poursuit cette étude. «L'atmosphère dans la prison était calme jusqu'à cette tentative d'assassinat. Mais ces individus sont toujours discrets. Ils ne posent aucun problème jusqu'à ce qu'ils passent à l'acte», souligne Stéphane Canutti.
Surpopulation carcérale: la carte de France des prisons
«Cela fait seulement quelques mois
que des radicalisés sont incarcérés à Borgo. L'infrastructure n'est pas du tout
adaptée à leur accueil»
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Il y
a longtemps depuis que le terrorisme islamique est arrivé en France que ces
problèmes d’incarcérations pour ce type d'individus devraient être réglés, soit
par l'isolement des plus dangereux et de toute façon par la séparation des
autres par rapport aux autres détenus de droits communs !
Mais
comme d'habitude en France avec notre justice laxiste, on est en retard et on
attend d'avoir des problèmes comme ceux actuels pour commencer à réagir et
encore très lentement, c’est déplorable et irresponsable de la part de nos
gouvernements successifs de tous bords !
De
toute façon avec des fonctionnaires bornés du ministère de la justice qui ne
sont pas sur le terrain, (hormis bien sur
les gardiens de prisons qui eux y sont !)
C'est comme nos ministres
trop éloignés du quotidien du peuple !
Jdeclef
20/01/2018 15h24
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