mardi 2 janvier 2018

C'est inadmissible bien sûr comme toutes violences qui se développent de plus en plus et notamment :

Champigny : vague d'indignations après la violente agression de policiers

Un homme et une femme ont été pris à partie lors d'une intervention à Champigny-sur-Marne. Emmanuel Macron dénonce un « lynchage lâche ».


Les images diffusées sur les réseaux sociaux sont violentes. Dimanche, lors du réveillon de la Saint-Sylvestre, à Champigny-sur-Marne (Val-de-Marne), deux policiers ont été agressés alors qu'ils intervenaient sur le lieu d'une rixe, rapportent Le Parisien et BFM TV. La préfecture de police a confirmé lundi le lynchage de deux fonctionnaires, un homme et une femme. Tous deux ont été transportés à l'hôpital et sont désormais hors de danger.
Peu après minuit, la nuit dernière, une soirée organisée dans un hangar commence à mal tourner. Selon les informations du Parisien, l'entrée de cette salle a été refusée à un groupe d'individus. La police a été appelée alors que ­"300 à 400 personnes » voulaient pénétrer dans l'enceinte « qui n'était pas dimensionnée pour (les) accueillir », a expliqué le directeur territorial de la sécurité publique du Val-de-Marne, Jean-Yves Oses. Ils ont alors entrepris de défoncer la porte. Quelque 200 personnes se retrouvent alors dans une rixe. « Ils ont commencé à casser un peu tout ce qu'ils voyaient », raconte un policier dans les colonnes du quotidien. Une voiture a même été retournée par un groupe d'individus.
C'est dans ce contexte que sont intervenus les deux policiers, isolés au cours de l'opération. « Les deux policiers sont pris à partie par le groupe, qui fracture le nez d'un des policiers et qui assène des coups violents à la policière, qui souffre de commotions au visage », a indiqué une source policière. Sur une vidéo circulant sur les réseaux sociaux et relayée notamment par le compte Twitter de RT France, branche francophone de la chaîne d'informations russe RT, il est possible de voir la fonctionnaire projetée au sol et rouée de coups. Dix et sept jours d'incapacité totale de travail (ITT) ont été prescrits aux victimes.
Les renforts sont rapidement parvenus sur place, et les forces de police « ont fait usage de tirs de grenades et de moyens de désencerclement », a indiqué cette source. Plusieurs véhicules, dont deux véhicules des pompiers et de la sécurité civile, ont été dégradés. Deux personnes ont été interpellées et placées en garde à vue en lien avec ces dégradations. L'enquête a été confiée au commissariat local.

Condamnations unanimes

L'agression n'a pas manqué de faire réagir sur les réseaux sociaux. Outre la condamnation par le préfet de police Michel Delpuech, Emmanuel Macron s'est exprimé sur cette agression, un « lynchage lâche et criminel [de] policiers faisant leur devoir ». Le chef de l'État a assuré que les auteurs de ces violences « seront retrouvés et punis ». Avant d'ajouter : « Honneur à la police et soutien total à tous les agents bassement agressés. »
Le syndicat policier Alliance a, lui, une nouvelle fois demandé le « retour des peines planchers », abrogées en 2014, pour les agresseurs de policiers. « Promettre comme l'a dit le président de la République de retrouver les agresseurs est une bonne chose, mais ce n'est pas suffisant. Il faut des sanctions exemplaires. Nous demandons le retour aux peines planchers pour les auteurs d'agressions physiques ou verbales à l'encontre des policiers », a déclaré à l'AFP le numéro 2 du syndicat de gardiens de la paix, Alliance, Frédéric Lagache.
Éric Ciotti a, lui, dénoncé un lynchage « inqualifiable » sur Twitter. « Les images sont insoutenables. Cet acte d'une lâcheté extrême doit être puni le plus sévèrement possible », a-t-il écrit, demandant au ministre de l'Intérieur d'intervenir. Un souhait exaucé puisque Gérard Collomb s'est également exprimé sur le réseau social, affirmant que « tout est mis en œuvre pour que les lâches auteurs de ces actes inqualifiables soient appréhendés et condamnés ».
En visite dans la soirée de lundi au commissariat de Champigny-sur-Marne, le ministre de l'Intérieur a indiqué s'être entretenu par téléphone avec les policiers après cette agression « totalement déplorable » et « inadmissible ». « Nous identifierons celles et ceux qui sont coupables », a-t-il assuré. Dans l'ensemble de la France, les festivités de la Saint-Sylvestre se sont, toutefois, globalement « bien passées », avec « très peu d'incidents » à déplorer, a souligné le ministre.
Quant à Marine Le Pen, présidente du Front national, elle en a profité pour réitérer sa demande d'une réforme de la légitime défense des forces de l'ordre. « Une vidéo montre l'agression d'une policière, au sol, isolée, par une quinzaine de voyous, la lynchant à coups de pied sans la moindre hésitation », dénonce la députée du Pas-de-Calais dans un communiqué. Selon elle, « ces scènes d'une rare violence viennent rappeler que perdure et s'amplifie dans notre pays, à côté de la menace terroriste, une insécurité confinant parfois à la guérilla urbaine ».
L'ancien bras droit de la présidente frontiste, Florian Philippot, a de son côté dénoncé la « sauvagerie » d'une telle agression dans un communiqué. « Cette scène n'est malheureusement pas un cas isolé. Elle témoigne de l'incroyable niveau de violence dans notre pays et des difficultés toujours plus grandes pour les forces de l'ordre à faire leur travail efficacement et en sécurité », écrit-il. La chef de file des Patriotes demande une « vraie mobilisation » de l'État, « en rupture avec des années de laxisme ».
Sur Twitter, Nicolas Dupont-Aignan a pour sa part affirmé qu'il y en avait « assez de cette racaille en liberté ! » « S'acharner contre un policier, c'est attaque la nation tout entière », a-t-il écrit. Même sentiment chez Valérie Pécresse, qui affirme attendre des « sanctions exemplaires » et se dit « choquée par les violences barbares » à Champigny.
Toujours chez Les Républicains, le président du parti, Laurent Wauquiez a lui exigé des « actes fermes ». « Ce n'est pas d'une police de proximité dont nous avons besoin, mais d'une politique de sécurité », a-t-il déclaré sur Twitter, en référence au projet d'Emmanuel Macron de mettre en place dès 2018 une police de sécurité du quotidien.
Marlène Schiappa a affirmé qu'il n'y avait « aucune excuse » aux événements de la nuit dernière. « Soutien total à la policière et aux policiers attaqués dans des conditions insupportables alors qu'ils travaillaient un 31 décembre pour assurer la sécurité de toutes et de tous », s'est-elle exprimée sur Twitter.
Manuel Valls, député (apparenté LREM) et ancien Premier ministre, a déclaré sur Twitter : « Mon soutien aux policiers violemment agressés à Champigny-sur-Marne et ma totale solidarité avec les blessés. Un nouvel acte de cette violence insupportable contre nos forces de l'ordre chargées au quotidien de nous protéger. Il ne faut rien laisser passer. La justice doit suivre. »
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Par des incidents marginaux qui dégénèrent et sur des policiers venus pour rétablir l'ordre et protéger pour empêcher si possible des dérapages !

Tout cela vient parce que cette délinquance dans des zones populaires de certaines banlieues n'est pas assez réprimée par une justice qui ne fait plus peur depuis longtemps à des voyous ou délinquants de tous poils qui se croient trop à l’abri des sanctions sévères quand on les arrête et font leurs lois !

Et des incidents mêmes graves sur les forces de l’ordre ont trop eu lieu depuis des années en augmentant en violences, voiture incendiées, commandos de délinquants, attaques aux cocktails Molotov  qui veulent pour se défouler « pour casser du flic » comme ils disent !

Alors bien sûr, il y a toujours la kyrielle de bien-pensant hypocrites qui met en balance la violence policière qui est quand même mesurée et contrôlée quoi qu’on en dise, car si les policiers ou gendarmes se lâchaient hélas vraiment, cela ferait mal !
Car si l’on doit dépêcher aux moindre incidents banals domestiques de la police anti-émeute caparaçonné jusqu’aux yeux ou va-t-on, et là, on glissera vers un état policier répressif !

Il faut sanctionner plus fermement ce type d’agression contre les forces de l’ordre surtout quand elles sont en mission pour justement ramener l’ordre la sécurité et le calme, le président MACRON à raison de protester, car on coure vers l’anarchie dans notre pays !


Jdeclef 02/01/2017 10h58 LP

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