mercredi 3 janvier 2018

Oui se serait utile sans contestation, car cela générait ceux que l’on les connait ?!

Agressions de policiers : et si on filmait ?

Sans images, l'agression de Champigny-sur-Marne serait passée inaperçue. Contre cette banalisation, les caméras embarquées ont leur rôle à jouer.

Champigny-sur-Marne, la nuit du nouvel an, une soirée privée qui tourne mal met en danger la vie de deux policiers, agressés par une vingtaine de jeunes. Un des participants filme l'acharnement collectif contre une gardienne de la paix en uniforme et diffuse sa production sur les réseaux sociaux.
Cet acte délictueux – préférer filmer une scène d'extrême violence plutôt que de tenter de porter secours à sa victime – contribue paradoxalement à réveiller l'opinion publique. D'ailleurs, Emmanuel Macron, qui n'a guère l'habitude de réagir « à chaud », ne s'y trompe pas. Il dénonce sans attendre sur Twitter un « lynchage lâche et criminel », dont il promet de retrouver et de punir les coupables avant de conclure : « Honneur à la police et soutien total à tous les agents bassement agressés. »
Le président LR Laurent Wauquiez dénonce quant à lui une « attaque inqualifiable » et exige du gouvernement des « actes fermes », mais sans préciser lesquels. Le vice-président du FN Nicolas Bay réclame le bénéfice de la légitime défense pour les policiers, sans qu'on comprenne bien en quoi cela aurait aidé la policière rouée de coups à Champigny-sur-Marne, comme le remarquent plusieurs de ses collègues.
Champigny : vague d'indignation après la violente agression de policiers

La force de l'image

Au-delà des postures politiciennes, il est pourtant indispensable d'en finir avec la banalisation des violences à l'encontre des forces de l'ordre, en constante augmentation depuis plus d'une décennie. Chaque jour, selon les syndicats, ce sont cinq membres de la police qui sont blessés à la suite d'une agression. Personne n'en parlerait sans ce film à sensations promu par les réseaux sociaux.
Et si les policiers disposaient d'une caméra qui tourne en permanence dès qu'ils sont en opération ? Plusieurs ministres de l'Intérieur, en France, ont annoncé l'expérimentation d'un tel dispositif, de plus en plus utilisé par les différentes polices aux États-Unis, mais toujours dans l'objectif de pacifier les relations avec la population. Jamais pour porter témoignage des agressions quotidiennes qui frappent cette profession par ailleurs plébiscitée par une large majorité de Français. Les études réalisées sur leur efficacité sont elles-mêmes contrastées. Ainsi, la dernière en date, réalisée à Washington, montre-t-elle une faible différence de comportement des forces de l'ordre selon que leurs opérations sont filmées ou pas.
Il y aurait pourtant un avantage, jamais évoqué mais indiscutable, à l'utilisation par les policiers d'une caméra embarquée. L'enregistrement d'images d'agression aurait au moins pour effet de continuer à alerter l'opinion publique. Aux États-Unis, les violences policières contre les Noirs n'avaient pas déclenché d'émoi collectif avant que certaines d'entre elles soient filmées, et suscitent l'émergence d'un débat public.
Bien involontairement, l'auteur du film de Champigny-sur-Marne rend service aux policiers qui dénoncent l'abandon dans lequel ils sont laissés : la force des images qu'il a tournées rend audibles leurs revendications.

Car pour pas mal de délits divers en matière de délinquance on a toujours ce leitmotiv qui revient souvent sur les délinquants : « qui étaient connus des services de police ! »

Mais justement pas seulement les délinquants, bien que cela permettrait de mieux les arrêter après enquêtes et retiendrait un peu (peut être leurs actions violentes ou autres !)

Bien sûr cela gênerait certains politiciens ou élus qui ne pourraient pas nier des faits voire les minimiser ou « pousser les problèmes sous le tapis » en disant qu’ils n’étaient pas au courant des faits ou en pratiquant simplement « la politique de l’autruche « ?!

Car ce que l’on ne voit on n’en parle pas, heureusement qu’il reste les médias quelquefois !

De plus cela donnait une réponse aux quidams qui filment avec leurs smartphones et qui en plus diffusent les images sur les réseaux sociaux (bien qu’interdites) en évitant peut être des contestations en matière de justice !

Parallèlement à cela protégerait mieux aussi la police, si des assaillants étaient filmés !

Car hélas, cela ce confirme que certains français trublions dangereux sont incontrôlables pour ne pas les appeler autrement et ont besoin d’être surveillés au plus près et ce même si les bienpensants bisousnours hypocrites se plaignent de diminution de nos libertés peut-être, mais vraiment à la marge, mais qui ne gêne en fait que ceux qui sont hors des lois et violents et qui se servent de nos libertés pour commettre indirectement leurs exactions se sentant protégés indirectement par une justice trop laxiste car plus au niveau de cette nouvelle délinquance violente !


Jdeclef 03/01/2017 12h17LP

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