dimanche 28 janvier 2018

ONPC une émission poubelle ou était invité tout et n’importe qui, qui venait pour se faire voir !

Patrick Besson - Pour en finir avec Laurent Ruquier

Le présentateur d'« On n'est pas couché » – ce « florilège de banalités qui dure trois heures » – ne fait plus rire notre chroniqueur.


C'est non sans mélancolie que je me décide à mettre un terme au bavardage insolent de Laurent Ruquier. Je me souviens d'avoir participé comme chroniqueur à ses émissions du matin sur France Inter au siècle dernier. Grâce entre autres à Guy Carlier et à Jean-Claude Carrière, il y régnait une atmosphère d'érudition joyeuse que gâchaient un peu les nasillements du psy bien-pensant Gérard Miller. Le seul psychanalyste à condamner en public les déviances individuelles qu'il ne soignait pas en privé. C'était la conscience gauche du studio. L'une des rares choses à mettre au crédit de Ruquier : avoir donné son congé à cet auteur sans livre, ce publiciste sans esprit, ce médecin sans patient.
Le poisson pourrit par la tête, dit le proverbe chinois. Pour l'humoriste, ce serait plutôt la voix. Laurent est devenu inécoutable. Sa gorge vibre de l'angoisse de ne pas trouver un bon mot. Son roulement de tambour de garde champêtre s'est transformé, au fil des ans, en crécelle de lépreux. Il nous avertit qu'il va nous faire rire, sans en être tout à fait sûr. L'humoriste est de mauvaise humeur, on devrait l'appeler l'humeuriste. Il vit dans la peur des autres, c'est la raison pour laquelle il a voulu les désarmer en les amusant. Le rire est presque toujours bête alors que toutes les larmes sont vraies. L'humoriste, dit aussi le comique malgré sa tristesse, sait que le jour où il ne fera plus rire, on le fera mourir. C'est un gladiateur de la vanne, sans cesse à la merci de plus drôle que lui.
Depuis des mois, à l'instar de nombreux Français, je ne regarde plus On n'est pas couché sur France 2. Le grand problème, quand on est invité à cette émission, c'est qu'on doit la voir du début à la fin. C'est un supplice télévisuel d'une violence rare, infligé chaque semaine à un certain nombre d'artistes en quête d'irrespectabilité. L'animateur siège sur son trône, l'autre nom que donnait mon père Gabriel Besson (1908-1989) aux WC. Alignés au-dessous de lui tels les élèves d'un professeur de rien, on trouve des invités soumis et des chroniqueurs dociles. Les uns viennent vendre leur salade, les autres gagner leur peine. C'est un florilège de banalités et de redondances qui dure trois heures. Ruquier les saupoudre de remarques finaudes et de commentaires vachards, quitte à montrer parfois une mansuétude souveraine quand l'un des invités lui semble trop malmené par un chroniqueur. Il a la cruauté chagrine des despotes, qu'émeut la vue de trop de sang.
Pauvre Catherine Barma, la productrice d'ONPC, qui se croit la reine de Paris alors que tout ce que la vie lui a laissé, c'est une oreillette : celle que porte Laurent pendant l'enregistrement de l'émission. De la régie, cette marionnettiste fatiguée ordonne d'interrompre un rappeur, pousse à brutaliser un auteur, demande la tolérance zéro pour un philosophe et l'indulgence pour un homme politique. Elle est la Brinvilliers du samedi soir qui apporte son poison hebdomadaire à un Louis XIV auquel les audiences en berne commencent à donner le bourdon.
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Avec un présentateur et son rire idiot qui était là pour vendre sa marchandise en essayant de faire rarement de bon mot car plutôt insipide qu’il croyait être drôle !

Le tout teinté de bobos intellectuels de bas étage inutile, là, pour occuper leur temps et qu’on parle d’eux, même si c’est pour les dénigrer, car un peu masochistes, mais qui passent à la télé bien sûr alors..!

Le seul avantage c’est que son émission passait tard comme le dit son titre ONPC (« on n’est pas couché ») peut être bon pour des insomniaques !

Du « pipi de chat » rien d’autre : 3 heures de bla-bla creux inintéressants !

Il était temps que cela cesse, car les téléspectateurs ont droit à mieux !


Jdeclef 28/01/2018 14h00 LP

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