lundi 29 janvier 2018

Hélas dans ce type d'affaire criminelle glauque la suite logique se repend sur les proches …

Pourquoi les enquêteurs suspectent Jonathan Daval, le mari de la joggeuse assassinée

Selon nos informations, un témoignage indique que le jeune homme a menti sur ce qu'il a fait la veille de la disparition de son épouse. Explications.


Selon la procureur de Besançon, le mari d'Alexia Daval a été interpellé ce lundi matin et une perquisition est en cours à son domicile. Jonathan Daval est un technicien en informatique de 33 ans. Après dix ans en couple, Alexia et Jonathan s'étaient mariés en 2015 à Gray, en Haute-Saône. Ils vivaient toujours à Gray, dans le pavillon qui avait appartenu aux grands-parents d'Alexia. Ils y avaient fait de grands travaux, et notamment construire une piscine dans le jardin.
Le matin de sa disparition, le 28 octobre 2017, elle aurait annoncé à son conjoint, qui a donné l'alerte, qu'elle profiterait de sa sortie matinale pour faire un crochet dans la famille et embrasser sa sœur et son petit-neveu. Le même message est parvenu à sa sœur Stéphanie.
Le juge d'instruction, en charge de ce dossier, a décidé du placement en garde à vue du conjoint de la victime après avoir recueilli un certain nombre d'éléments venant contredire la version livrée jusqu'alors par Jonathan Daval. Celui-ci avait assuré être rentré avec son épouse d'un repas chez ses beaux-parents, le 27 octobre au soir, puis n'avoir plus quitté son domicile.

Qu'a fait Jonathan Daval le soir du 27 octobre ?

Mais un témoignage, considéré comme déterminant par les enquêteurs de la section de recherches (SR) de Besançon en charge des investigations, aurait permis d'apprendre qu'une voiture, mise à disposition de Jonathan Daval par son employeur, a été utilisée dans la nuit du 27 au 28 octobre dernier. Selon nos informations, ce véhicule aurait quitté le domicile familial vers 1 h 30 du matin. C'est un voisin du couple, interrogé par les militaires, qui a confié avoir entendu « une voiture rouler sur une plaque métallique » en quittant le domicile des époux Daval. L'homme est assez précis sur l'horaire, car il aurait regardé son réveil au même moment. Les constatations des gendarmes auraient permis d'établir la présence d'une plaque métallique devant l'entrée du domicile du couple.
Ce véhicule, propriété de l'employeur du mari aujourd'hui suspecté, a été saisi par les spécialistes de l'Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale (IRCGN), basé à Pontoise dans le Val-d'Oise, avant d'y être décortiqué. Or, toujours selon nos informations, l'exploitation d'« éléments électroniques » contenus dans cette voiture aurait confirmé qu'elle aurait bien été utilisée dans la nuit du 27 au 28 octobre, vers 1 h 30 du matin.
Par ailleurs, des empreintes de pneus auraient également été découvertes à proximité du lieu où le corps de la joggeuse, en partie dénudé et calciné, avait été découvert, le 30 octobre. Des moulages de ces traces ont été réalisés puis comparés avec les pneus du véhicule professionnel de Jonathan Daval. Des similitudes auraient été relevées.

Altercation

L'une des hypothèses avancées comme mobile au meurtre de Alexia Daval, qui a succombé après avoir été étranglée, est celle d'une « dispute conjugale » qui aurait dégénéré. « Le couple, qui avait des difficultés à avoir un enfant, connaissait en effet de vives tensions », ont indiqué plusieurs sources concordantes. D'autres sources ont également évoqué une « relation dominant-dominé » entre la victime et son conjoint. Lors de sa première audition, en tant que simple témoin, Jonathan Daval avait d'ailleurs évoqué une dispute avec sa compagne la veille de sa disparition. Cette altercation expliquait, selon lui, les marques de griffures, voire de morsures, visibles sur ses mains.
Les enquêteurs cherchent donc à savoir si le couple ne battait pas sérieusement de l'aile. En cas de séparation, Jonathan Daval aurait tout perdu.

Les parents d'Alexia « confiants »

Après la découverte du corps en partie calciné de sa femme le 30 octobre, Jonathan Daval avait semblé très affecté. Le 4 novembre, il avait participé à une course de 10 kilomètres à Gray (Haute-Saône) en hommage à Alexia. Dimanche 5 novembre, il était en larmes auprès des parents de la jeune femme lors de la marche blanche en son hommage, qui avait réuni entre 8 000 et 10 000 personnes. « Elle était ma première supportrice, mon oxygène. La force de notre couple nous faisait nous dépasser, dans nos sorties et dans notre vie commune. Cette plénitude me manquera terriblement », avait-il confié après la marche.
L'avocat de Jonathan Daval, qui n'a pas encore rencontré son client depuis son interpellation lundi matin, a déclaré n'être « pas du tout surpris du placement en garde à vue » de son client. « Il s'attendait à cette épreuve et il était toujours très serein », a-t-il confié à l'AFP. « La dernière fois que je l'ai vu, il m'a confirmé qu'en aucun cas il n'était lié d'une façon ou d'une autre au décès de son épouse. »
De son côté, l'avocat des parents et de la sœur d'Alexia Daval, Me Jean-Marc Florand, a insisté sur le fait qu'il fallait « être très prudent dans ce dossier et attendre l'issue de la garde à vue ». « Il ne faut pas oublier que M. Daval, jusqu'à aujourd'hui, est victime, partie civile, et bénéficie pour le moment de la présomption d'innocence », a déclaré Me Florand à l'AFP. Selon lui, les parents d'Alexia Daval sont « confiants » dans la non-implication de leur gendre dans l'assassinat de leur fille.
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Donc le mari, la seule chose en sa faveur, c’est que cela lui permettra de se défendre !

Mais espérons que la justice et les enquêteurs seront moins nuls que d’habitude dans ce type de crimes !

Il faut espérer que les médias et la vox populi ne le déclare pas coupable avant que cela soit avéré !

Car les erreurs judiciaires avec notre justice peu fiable sont hélas quelque fois nombreuses sans preuves évidentes !

Dans ce type d’affaire la présomption d’innocence doit être de règle surtout quand elle n’est pas étayée d’éléments concordants montrant l’implication de l’époux de la victime dans ce meurtre !

Et faisons taire les médias souvent trop loquaces et pressées de faire du scoop !


Jdeclef 29/01/2018 13h18

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