lundi 22 janvier 2018

Ces braves fonctionnaires de l’assemblée nationale dont certains se plaignent à juste titre, mais pas tous, il y a aussi des favorisés chez eux, pourquoi !?

Appartements privés de l'Assemblée nationale : 1 700 m² pour loger des fonctionnaires, sans loyer ?

Un rapport de l'Assemblée nationale indique que certains fonctionnaires de l'institution bénéficient de logements aux superficies démesurées sans payer de loyer, révèle France Inter, lundi.

Certains fonctionnaires de l’Assemblée nationale occupent des logements de fonction aux superficies démesurées, sans payer de loyer, au sein même du Palais Bourbon, en plein cœur de Paris, comme l'indique un rapport interne de l'Assemblée, révèle France Inter lundi 22 janvier. Ces avantages durent depuis des décennies et cela concerne près de 1 700 m2 mis à la disposition de fonctionnaires.
Le secrétaire général de l'Assemblée, qui perçoit 18 000 euros par mois, vit dans 182 m2 et dispose d'un employé de maison. Ce dernier, pour sa part, occupe gracieusement un appartement de 49 m2. Le directeur de cabinet du président, payé 10 000 euros net par mois, vit lui dans 149 m2. Plus surprenant, le chef du département génie climatique et celui du département électrique, rémunérés 7 750 euros par mois, occupent respectivement 167 et 107 m2. Aucun d'eux ne paie de loyer.

Les députés se penchent sur la question

Certains députés de l'opposition lorgnent aujourd'hui sur les logements de ces fonctionnaires, car l’Assemblée nationale manque de place. La question des locaux a d'ailleurs donné lieu à des affrontements internes à la majorité autour de l'hôtel de Broglie. L'Assemblée avait acheté à l'Etat cet hôtel particulier de plus de 7 000m2 en 2016 avant d'hésiter à le restituer, devant l'ampleur des travaux. Le bureau de l'Assemblée nationale a finalement voté, mercredi 17 janvier, à la quasi-unanimité, pour le conserver,  en vue d'y aménager des bureaux-couchettes et des espaces de travail pour les députés et leurs collaborateurs.
Le fameux rapport a été transmis au président de l'Assemblée François de Rugy par le premier questeur Florian Bachelier (LREM). Un document gardé secret par le président de l'Assemblée nationale. L’entourage de François de Rugy, interrogé sur le sujet, a précisé que ces avantages sont un héritage des précédentes mandatures, qu'il n'y a pas de sujet tabou, et qu'il pourrait bouger sur ce dossier.
François de Rugy n'a pas tardé à répondre à la polémique consécutive à la diffusion, dimanche 21 janvier, d'un reportage de l'émission Capital sur M6 au sujet de la rémunération et des moyens accordés aux députés et aux fonctionnaires parlementaires. Lundi, France Inter a en outre révélé que quelque 1 700 m2 de logements sont réservés aux fonctionnaires de l'Assemblée, un chiffre confirmé à l'Agence France-Presse par un député. En particulier, le secrétaire général de l'Assemblée et de la présidence dispose de 182 m2 ainsi que d'un majordome occupant un appartement de 49 m2, d'après la radio. Vantant une « gestion plus efficace et plus économe » de l'Assemblée, François de Rugy pointe dans un communiqué des « amalgames en assimilant l'indemnité que perçoivent les députés – dont le montant n'a pas évolué depuis 10 ans – et les moyens qui leur sont accordés pour travailler ».
L'indemnité s'élève à 7 210 euros brut mensuels. Depuis le 1er janvier, les députés bénéficient non plus d'une enveloppe non contrôlée pour leurs frais de mandat mais d'une avance mensuelle de 5 373 euros pour des frais qui doivent être justifiés et qui sont contrôlés a posteriori. En outre, ils ont des « facilités » de circulation dans les transports et disposent d'un crédit mensuel de 9 618 euros pour rémunérer leurs collaborateurs, et encore d'un crédit téléphonique et informatique de 15 500 euros pour la mandature. « Depuis juillet 2017, l'Assemblée nationale se transforme » et « des réformes importantes » sont entrées en application, avec la fin du régime spécial de retraite des députés, l'alignement de leurs allocations chômage sur le droit commun, l'interdiction des emplois familiaux ou la suppression de la réserve parlementaire, rappelle le locataire de l'Hôtel de Lassay.

« Une fonction publique parlementaire de très grande qualité »

Concernant les quelque 1 100 fonctionnaires, dont les rémunérations sont épinglées par le magazine Capital de M6, François de Rugy souligne, à la veille de ses vœux au personnel, que « l'Assemblée nationale bénéficie d'une fonction publique parlementaire de très grande qualité dont l'organisation et le fonctionnement doivent être adaptés aux nouveaux enjeux d'un Parlement moderne et les coûts maîtrisés ». Il rappelle avoir confié début janvier aux deux secrétaires généraux de l'Assemblée « une mission de réflexion sur les contours, le statut, l'organisation et les carrières de la fonction publique parlementaire ». Son « objectif » consiste désormais à « soumettre le budget de l'Assemblée nationale au contrôle de la Cour des comptes, comme c'est le cas de l'Élysée », conclut-il.
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Une honte de plus dans notre pays qui ne peut se libérer de privilèges d'un autre temps ?

On dira surement qu’ils s’y avaient droit dans notre république dite bananière ou monarchique…

On se demande ce qu'il faut faire pour assainir tout cela et ce n'est pas la loi sur la moralisation de la vie politique de Mr MACRON qui change cela !

Il y a de simples français qui cherchent un appartement pour se loger en payant un loyer bien sûr et attendent des années pour en avoir un, c’est tout
!


Jdeclef 22/01/2018 16h05

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