Coignard - Notre-Dame-des-Landes : enfin les
difficultés commencent !
En tranchant dans le vif, le gouvernement a recueilli l'assentiment
de l'opinion. Mais l'histoire est loin d'être terminée…
Si les élus locaux manifestent leur déception, voire leur colère, si l'opposition tente de souligner qu'Emmanuel Macron s'est renié, lui qui avait assuré, pendant la campagne, qu'il respecterait la consultation populaire, ils sont globalement inaudibles. Ce que retiennent les Français, c'est qu'un gouvernement, pour la première fois sur ce sujet, a eu le courage de décider et de mettre fin, par là même, à un feuilleton avilissant pour l'autorité publique. Les trois quarts d'entre eux saluent donc l'annonce du Premier ministre, majoritairement perçue comme « pragmatique », « cohérente » et « courageuse », selon le sondage Odoxa publié ce vendredi dans Le Figaro. Cet assentiment dépasse les clivages politiques traditionnels puisque 84 % des sympathisants de gauche comme de La République en marche le partagent, ainsi que 63 % de la droite. Il concerne aussi bien le choix d'abandonner le projet enlisé que de différer l'évacuation de la ZAD au printemps prochain.
Légalité
et frugalité
Mais
ce n'est pas la fin de l'histoire, encore inachevée sur deux chapitres
sensibles : la restauration de l'État de droit sur le site occupé et
l'addition que devra régler l'État, donc le contribuable. Sur le premier point,
c'est peu de dire que la décision du Premier ministre d'engager « une
rétrocession progressive du foncier de Notre-Dame-des-Landes » ne fait pas
l'unanimité dans la ZAD, où certains réclament un dispositif comparable à celui du Larzac. Sur le second, les
discussions se sont engagées, jeudi 18 janvier, entre le PDG de Vinci et les ministres de
l'Économie et des Transports. Elles ont de bonnes chances d'aboutir à un accord
raisonnable, très loin du milliard d'euros qu'a perdu l'État, donc le
contribuable, dans la pathétique aventure de l'écotaxe.Réaménagement de Nantes-Atlantique : l'aéroport à un milliard ?
Le plus grand gâchis, surtout, est imputable à ces années d'atermoiement et d'inaction. Atermoiement et inaction : deux attitudes de (non)-gouvernement que les citoyens veulent laisser dans l'« ancien monde ».
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Tout
à fait normal et logique, car il y a bien d’autres sujets importants à traiter
qui mérite plus l’attention gouvernementale !
Que
simplement celle de cette région nantaise qui n’a pas été capable de se mettre
d’accord en 50 ans de palabres inutiles, une honte très coûteuse pour notre
pays !
Ce
qu’il faut faire de la part du gouvernement, c’est nettoyer toutes les zones de
projets d’infrastructures en cours ou se trouve de ces zadistes comme on les appelle
ou trublions quelquefois violents et remettre l’autorité régalienne de la
république véritablement en place sur les rails, car édulcorée par les
précédents gouvernements du pleutre F.HOLLANDE, l’affaire du barrage de SIVENS
en avait montré l’exemple quand il s’est laissé dépasser !
Pour
l’aéroport de NANTES ATLANTIQUE, il ne faut pas encore recommencer des
négociations sans fin, mais décider rapidement, il faut tirer les leçons de
l’échec de NNDL ou alors abandonner son extension !
Si
E.MACRON veut montrer son dynamisme, autrement que par des beaux discours, il
est temps qui le prouve avant qu’il ne perdre le gain des sondages en sa faveur
pour l’instant peut être éphémère !
Jdeclef
19/01/2018 19/01/2018 12h35 LP
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