Larcher place Macron devant un dilemme
Face au président du Sénat, opposé au non-cumul des mandats
dans le temps, Emmanuel Macron osera-t-il, comme de Gaulle, recourir au
référendum ?
Le chef de l'État considère que l'impossibilité d'enchaîner indéfiniment les réélections est « la clé de voûte d'un renouvellement qui ne se produira pas sous la pression de l'exaspération citoyenne mais deviendra le rythme normal de la respiration démocratique », ainsi qu'il l'a exprimé lors de son adresse au Congrès, à Versailles, en juillet 2017. Mais, depuis, son parti a subi son premier revers électoral lors des sénatoriales de septembre 2017, ce qui donne une aisance supplémentaire à Gérard Larcher.
« Tendresse »
« Pour
ma part, je suis toujours prudent quand il s'agit de toucher à la Constitution,
qui nous a permis de traverser bien des crises », déclare le président du Sénat en préambule de sa conférence
de presse. Puis il cite les points qui ne présentent pas de « difficultés
insurmontables » – réforme du Conseil supérieur de la magistrature,
présence des anciens présidents de la République au Conseil
constitutionnel, suppression de la Cour de justice de la République –,
avant d'en arriver à la « clé de voûte ».Cette limitation du cumul des mandats dans le temps « ne paraît pas acceptable en l'état », assure le président du Sénat. « Elle porte atteinte à la liberté de choix des électeurs qui découle de l'article 6 de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen pour lequel nous avons une certaine tendresse. » Pour appuyer son propos, il insiste sur le faible nombre de sénateurs concernés : 7 seulement sur les 348 qui siègent actuellement ont effectué plus de 3 mandats consécutifs. Un argument à double tranchant, d'ailleurs : pourquoi, dans ce cas, manifester une telle opposition ?
Le
coup d'État permanent ?
Cette
fin de non-recevoir, en tout cas, place l'Élysée face à un sérieux dilemme.
Comment présenter une réforme constitutionnelle amputée de sa mesure phare, la
seule qui marque les esprits avec la réduction du nombre de parlementaires –
sur laquelle Gérard Larcher émet des réserves – et l'introduction d'une dose de
proportionnelle – que le même trouve trop prononcée ? Ce serait un grand
dessein qui fait pschitt !Faute de pouvoir recueillir le vote identique des deux Assemblées et une adoption par les trois cinquièmes du Congrès, Emmanuel Macron aurait pour seul choix de passer par-dessus le Parlement, et d'organiser un référendum en utilisant l'article 11 de la Constitution, comme l'a fait avant lui le général de Gaulle en 1962, pour l'élection du président au suffrage universel, puis en 1969, pour réformer le Sénat et les régions, mais sans succès. Un recours contesté à l'époque par l'opposition, et notamment par François Mitterrand dans son Coup d'État permanent, un livre publié en 1964, parce qu'aux yeux des puristes il contourne et détourne la Constitution en n'utilisant pas l'article 89, qui conditionne la révision par référendum à un préalable : le vote identique par les deux Assemblées.
En 1962, les protestations, émises
notamment par le président du Sénat Gaston Monnerville, qui avait employé le
terme de « forfaiture » pour qualifier ce passage en force par le
gouvernement, n'avaient pas empêché une large victoire du « oui ».
Emmanuel Macron osera-t-il faire de même ? Il ne dispose guère d'autres
solutions s'il souhaite tenir une promesse par ailleurs très populaire dans
l'opinion.
Assemblée
de clientélistes à hautes doses !
Et
surtout pousser à la retraite obligatoire les poussas repus qui s'accrochent à
leurs fauteuils de cette assemblée poussiéreuse qui coûte une fortune avec
leurs pouvoirs limités, mais « empêcheurs
de tourner en rond » qui freinent l’établissement de nos lois et
décrets qui en résultent, alors qu’il faut agir plus vite !
Si
le président n’arrive pas à faire fléchir G.LARCHER ce vieux président « cumulard » de cette chambre
de pré-retraités de notre république, il devra essayer par le référendum, mais
de toute façon ce sera un échec désastreux, une fois de plus pour les français,
car il a été élu pour le changement et s’il ne peut le faire, il ne sera pas
différent de ses prédécesseurs !
Cette
assemblée est un gouffre financier sans fond peuplé d’inutiles qui
s’engraissent avec l’argent des français depuis des décennies, il faut rénover
notre V eme république et ses institutions !
Et
aussi dans la foulée dégraisser le nombre de députés de l’assemblée nationale
pour avancer plus vite !
C’est
en effet une étape importante pour sa crédibilité envers les français d’E.MACRON car cela faisait partie de ses promesses
de campagne et s’il ne le fait pas il pourra toujours essayer de se justifier
par un beau discours envers nos concitoyens, mais en fait ceux-ci lui feront
comprendre qu’il est comme les autres avant lui !
Car
les français ne supportent plus les fausses promesses depuis plus de trente
ans !
Jdeclef
25/01/2018 11h47 LP
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