jeudi 11 janvier 2018

LACTALIS suite :Le président « a dit » alors il faudra le faire nous verrons si sa parole a du poids ?

Lactalis : la mise en garde d'Emmanuel Macron

Le président de la République a annoncé de possibles sanctions contre le géant laitier dans l'affaire des produits contaminés à la salmonelle.


L'affaire Lactalis entraîne des réactions jusqu'au sommet de l'État. Après Bruno Le Maire, c'est Emmanuel Macron qui est monté à son tour au créneau jeudi. Lors d'une conférence de presse commune avec le chef du gouvernement italien, Paolo Gentiloni, le président de la République a assuré que « des sanctions » seraient « prises » dans l'affaire des produits Lactalis contaminés à la salmonelle et retirés de la vente, s'il s'avérait que « des pratiques inacceptables » avaient été commises. « Oui, l'État français est en mesure d'assurer la sécurité alimentaire », a en outre affirmé Emmanuel Macron.
Bruno Le Maire a annoncé qu'il avait convoqué ce jeudi à 18 h 30 la grande distribution et vendredi matin la direction de Lactalis, entreprise jugée « défaillante », lors d'un point de presse consacré au lait infantile contaminé à la salmonelle. Le ministre de l'Économie a également annoncé que la répression des fraudes procéderait « dès la semaine prochaine » à 2 500 contrôles supplémentaires. Cinq groupes de grande distribution (Leclerc, Carrefour, Système U, Auchan, Casino) ont reconnu avoir vendu des produits Lactalis qui auraient dû être retirés de la vente. « Cette affaire est grave, elle a donné lieu à des comportements inacceptables qui devront être sanctionnés », a déclaré le ministre, qui a sévèrement tancé la direction de Lactalis. Il a ainsi rappelé avoir dû signer lui-même le 9 décembre un arrêté demandant la suspension de la commercialisation des laits infantiles et le rappel de quelque 600 lots, soit 11 000 tonnes. « L'État s'est donc le 9 décembre substitué à une entreprise défaillante dont je rappelle qu'elle est la seule responsable de la qualité et de la sécurité des produits mis sur le marché », a conclu Bruno Le Maire.
Juste avant la conférence de presse de Bruno Le Maire, le groupe Casino a annoncé qu'il avait vendu 352 articles concernés par le rappel de laits infantiles Lactalis, qui auraient dû être retirés des rayons, a indiqué une porte-parole à l'Agence France-Presse. Dans l'hypothèse où des produits concernés seraient encore dans les rayons, « ils ne peuvent plus être vendus », Casino ayant mis en place une procédure de blocage en caisse des produits concernés par le retrait, selon la même source.

La colère de Stéphane Travert

L'annonce par des distributeurs de la vente de produits concernés par la contamination à la salmonelle a provoqué dans la matinée la colère de Stéphane Travert, le ministre de l'Agriculture, qui a critiqué les procédures de rappel des boîtes de lait infantile Lactalis. « C'est un dysfonctionnement majeur dans la procédure de retrait-rappel par les opérateurs, dont c'est la responsabilité », a déclaré le ministre en marge d'une conférence de presse de présentation du Salon international de l'agriculture, qui doit se tenir à partir de fin février, comme chaque année à Paris.
Le ministre a ensuite appelé les opérateurs, « chacun d'entre eux, les industriels, les intermédiaires, les distributeurs », à faire « toute la lumière sur les défaillances qui ont été constatées et qu'ils s'assurent que plus aucun des produits concernés n'est sur le marché et ne se trouve dans les magasins ». « On doit avoir des explications sur les moyens qui ont été mis en place, pourquoi il restait des produits qui auraient dû être retirés de la vente dans les rayons des magasins. Il leur faut trouver les moyens pour que ces situations ne puissent se reproduire », a-t-il insisté.

Des salariés de Lactalis au chômage partiel

Stéphane Travert a ajouté que les services vétérinaires seraient « particulièrement vigilants sur les conditions de reprise de l'activité du site ». « À ce jour, aucune date de reprise ne peut être envisagée tant que nous n'aurons pas déterminé avec exactitude et précision la source de contamination et tant qu'elle n'aura pas été clairement identifiée et supprimée », a ajouté le ministre, alors que Lactalis a annoncé un peu plus tôt la mise en place de mesures de chômage partiel pour 250 salariés de l'usine Lactalis de Craon. La mesure est valable jusqu'au 4 février pour l'instant, mais pourra être prolongée, selon le communiqué de Lactalis.

Au moins 35 nourrissons ont été atteints de salmonellose en France après avoir consommé un lait ou un produit d'alimentation infantile fabriqué dans cette usine.
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Mais ne rêvons pas, procès peut être, s’il y a des plaintes de consommateurs et enquête longue bien sûr avec notre justice dont on connait l’efficacité sujette souvent à caution ?!

Quant au ministre de l’agriculture S.TRAVERS il n’a pas paru si en colère que çà, mais ce n’est pas « un foudre de guerre » loin de là !

Tout comme LEMAIRE qui fait la grosse voix, heureusement qu’il n’y a pas eu de nourrissons décédés à cause de cette gabegie lamentable !

Car les sanctions, si elles ont lieu, il faut qu’elles soient exemplaires et surtout à l’encontre de LACTALIS  bien sûr, mais en n’oubliant pas la grande distribution et ses supers marchés qui ont joué indirectement avec la santé de ces enfants pour des raisons de profit ou autres en cachant le fait qu’il avait continué à laisser dans leurs rayons ce lait contaminé et accepté des lots après l’interdiction de mise en vente et ce même avec leur méa culpa tardif, voyant qu’ils avaient commis une faute impardonnable et que cela serait découvert !

La France va mal en matière de moralisation des agissements de tous, pas seulement chez de nos politiciens, cela ce confirme et c’est préoccupant, il est temps de balayer devant nos portes et cette arrogance de nos bien-pensants hypocrites donneurs de leçons !

Jdeclef 11/01/2018 15h18LP

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