Il fallait bien en finir sur ce scandale pas à l'honneur des français et de nos gouvernements passés depuis 50 ans un fiasco retentissant fort couteux dans notre pays qui coure après des sous sans cesse !

Notre-Dame-des-Landes : un « sage atterrissage » pour « un des plus beaux fiascos »

Les quotidiens de ce jeudi saluent la décision d'Emmanuel Macron, qui a su « trancher », ainsi que l'action de son « copilote », Édouard Philippe.

La fin du feuilleton. Après des années de controverse, l'exécutif a abandonné le projet d'aéroport de Notre-Dame-des-Landes, malgré des décisions de justice et une consultation locale favorables, au profit d'un réaménagement de l'actuel aéroport de Nantes. S'il cela revient pour le président Emmanuel Macron à renoncer à une promesse de campagne, cet abandon, annoncé mercredi par le gouvernement, est plutôt bien accueilli ce jeudi par la presse. « Il y a des projets qu'il faut savoir abandonner. La décision annoncée hier par le Premier ministre est donc une décision raisonnable », assure Guillaume Goubert, dans La Croix. Laurent Joffrin, de Libération, voit dans cette décision : « un sage atterrissage ». Sur le même thème, Cécile Cornudet, des É chos, décerne un « brevet de copilote » à Édouard Philippe qui a su « prendre les commandes, définir la route, atterrir malgré le mauvais temps. » Pour Gilles Grandpierre, de L'Union/L'Ardennais, « il était temps, vraiment, de tenter un atterrissage en douceur avec ce dossier qui a peu ou prou embarrassé quatorze gouvernements ».

« Il y a bien un pilote dans l'avion. Emmanuel Macron en l'occurrence qui, au terme d'un vol chaotique de près de cinquante ans, vient d'essayer de faire atterrir sans trop de casse le dossier de l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes », écrit Le Figaro en pages intérieures. Et de poursuivre : « Mais plutôt que d'annoncer lui-même la manœuvre, c'est son copilote Édouard Philippe qu'il a dépêché. » Dans L'Est républicain, Alain Dusart rappelle que « tous les gouvernements précédents ont capitulé ou enclenché la marche arrière, commandant ici un rapport, organisant là un référendum sans tenir compte de son résultat ». « Gouverner, c'est choisir. Et parfois, renoncer à ses promesses de campagne », explique dans Le Parisien, Pierre Chausse qui pense qu'au final on « ne retiendra qu'une chose : il a tranché ».
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« Tout ça pour ça »

Édouard Philippe et Emmanuel Macron « ont l'habilité de trancher et surtout de le faire vite », constate Bertrand Meinnel, du Courrier picard. Ils vont ainsi éviter « de s'empoisonner le reste du mandat avec des épines empoisonnées dans le pied », explique-t-il. « Une autre décision pouvait-elle être prise ? Sans doute pas », reconnaît Patrick Apel-Muller, dans L'Humanité, en déplorant un « constat de fiasco. » « Tout ça pour ça », s'emporte François-Xavier Lefranc dans Ouest-France. « Un demi-siècle de débats sans fin, d'oppositions, de tensions, un coût financier extravagant. (...) Un des plus beaux fiascos en matière de projet de développement », déplore-t-il.
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Dans L'Opinion, Nicolas Beytout soupçonne « une vaste mise en scène » qui cacherait « un deal originel, entre Emmanuel Macron et Nicolas Hulot. Un morceau de popularité contre un plat de lentilles ». Enfin, Bruno Dive dans Sud-Ouest se demande si la décision remettra « les choses à plat comme après l'abandon de la centrale de Plogoff et du terrain militaire sur le Larzac par Mitterrand en 1981 » ou « si la geste macronienne de l'autorité bienveillante et de l'économie florissante s'est abîmée en bout de piste d'un aéroport qui n'aura jamais existé ».

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E.MACRON et son 1er ministre E.PHILIPPE n'ont récupéré que « la patate chaude » que lui a passé F.HOLLANDE le pleutre et les autres gouvernements français avant !

Au moins ils auront eu ce courage-là !

Mais c’est aussi de la faute des français qui au fils des ans sont de moins en moins capable de consensus sur des projets ou infrastructures faites pour eux et qui ne veulent pas comprendre que l’on ne peut plaire à tout le monde !

C’est un échec global et ce n’est pas fini hélas, il va falloir encore dégager ces zadistes comme on les appelle dont certains violents qui ne veulent que s’en prendre qu’à l’état pour en découdre avec les forces de l’ordre et qui occupent des terres qui ne leur appartiennent pas comme des hippies d’un autre temps mais nettement moins sympathiques que ceux des années 70 et qui ont transformé les accès en dépotoirs et décharge sauvage!

Quant à la suite, soit l’extension de l’aéroport de NANTES, il serait mieux de l’oublier car on va repartir dans les mêmes galères nuisances, village trop près des pistes etc…Sans compter les coûts de constructions !

Il vaut mieux s’accoupler en matière de trafic aérien avec les aéroports de RENNES et ANGERS pas loin !

En fait on n’a fait une fois de plus que repousser le problème par une solution batârde !

On n'en reprend pour 5 ans minimum !

(Exemple : rappelons-nous ORLY et les riverains qui souffrent toujours depuis sa construction, il n’y a que les vieux comme moi qui s’en souviennent, parce que n’habitant pas loin de celui-ci, là on ne s’en est même pas inquiété plus que ça !)

Si l’état républicain ne reprend pas la main avec rigueur voulue contre tous ses trublions empêcheurs de tourner en rond quelque fois violents qui veulent faire leurs lois, là on perd nos libertés et on coure à l’anarchie !

Il faut retrouver notre bon sens et oublier le chacun pour soi !

Jdeclef 18/01/2018 10h18 LP