mardi 2 janvier 2018

Une erreur de plus d'une justice laxiste qui ne s'améliore pas !

Téléphones en prison : friture sur la ligne

La ministre de la Justice veut permettre aux détenus d'appeler, depuis leur cellule, des numéros préalablement autorisés. Les syndicats sont furieux.


Évoquée en août dernier par la ministre de la Justice, Nicole Belloubet, la mesure avait suscité l'exaspération des syndicats de surveillants pénitentiaires. Malgré leur colère, mardi 2 janvier, la garde des Sceaux a confirmé sa volonté d'équiper les cellules de France d'un téléphone, permettant aux détenus d'appeler une liste de numéros préalablement autorisés par le juge ou l'administration pénitentiaire. L'initiative vise à aider les détenus à maintenir du lien social et à « faciliter la réinsertion », estime la chancellerie.
Actuellement, des cabines téléphoniques, généralement situées dans les cours de promenade ou sur les coursives, sont déjà à disposition des prisonniers. Mais elles n'offrent souvent aucune intimité. Selon l'Observatoire international des prisons (OIP), leur accès, qui correspond aux heures d'ouverture de la journée de détention (7 heures-18 heures), n'est de surcroît « pas adapté à la vie à l'extérieur ».

Une expérimentation concluante ?

Le ministère de la Justice s'appuie notamment sur une expérimentation menée au centre de détention de Montmédy, dans la Meuse, qui a, semble-t-il, porté ses fruits. En août dernier, l'administration pénitentiaire expliquait que « des détenus qui ne téléphonaient pas, ou très peu, le [faisaient] désormais plus régulièrement ». Et que la gestion de la détention était facilitée, les détenus se déplaçant moins souvent pour utiliser les cabines téléphoniques. Un argument qu'entend Maxime, secrétaire du Syndicat pénitentiaire des surveillants (SPS) de Montmédy : « C'est vrai que quand cinquante détenus nous demandent le téléphone, c'est pas toujours évident… », dit-il.
L'été dernier, au moment où la chancellerie communiquait les premiers chiffres de son expérimentation, le surveillant appelait toutefois à la vigilance : « Certains détenus l'utilisent (le téléphone en cellule, NDLR). Mais en majorité, ils n'en voient pas l'utilité et préfèrent utiliser leurs téléphones illégaux (…). De nombreux téléphones fixes ont déjà été cassés ou transformés en cachette. Ils s'en servent parfois aussi pour faire des chargeurs artisanaux. »

« Dans l'incapacité de contrôler les appels passés »

Contacté par Le Point.fr, Emmanuel Baudin, secrétaire général de FO Pénitentiaire, est complètement opposé à la mesure : « Nous sommes déjà dans l'incapacité de contrôler les appels passés des points phone en détention, alors imaginer qu'on puisse contrôler tous les appels d'un détenu en cellule est tout simplement impossible ! Si l'argument est de limiter les trafics de portables, la ministre va-t-elle aussi proposer de mettre des distributeurs de drogue dans les détentions pour limiter les trafics ? »
« C'est une fausse bonne idée et cela va créer davantage de problèmes qu'en résoudre. Mais tant que la ministre se fera conseiller par l'OIP plutôt que par les représentants du personnel, je crains que des mauvaises idées, il y en ait d'autres », ironise-t-il encore.

Une « réelle plus-value »

Pour défendre sa mesure, l'administration pénitentiaire fait valoir que l'expérimentation de Montmédy est une franche réussite. Le volume et les temps de communication ont été multipliés par quatre depuis début 2016, assure-t-elle, permettant à de nombreux détenus d'être moins isolés. À terme, ce sont 50 000 cellules en France qui doivent être équipées, hors quartiers disciplinaires et quartiers de semi-liberté. Le déploiement, entièrement « sécurisé », promet le ministère, devrait s'opérer sur 30 mois.
Sur la question des téléphones portables, l'administration reconnaît que ses brouilleurs d'ondes sont technologiquement dépassés. Et promet, à l'avenir, de « garantir un brouillage effectif sur une détention à un instant T plutôt que d'acquérir sur catalogue des brouilleurs qui deviennent rapidement caduques ». En clair, plutôt que de chercher à brouiller l'intégralité des communications passées en prison – ce qui semble impossible –, elle va se concentrer sur les prisonniers les plus dangereux. À commencer par les hommes et femmes détenus pour des faits de terrorisme...
-------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

Car des petits malins détourneront cette facilité de téléphoner pour agir indirectement à l’extérieur, voir continuer leurs délits ou petites affaires à distance !

Car tout le monde « n’est pas beau et gentil » loin de là, en prison, raison en principe pour laquelle ils sont incarcérés, (les plus grands criminels en France et à l’étranger ont défrayés la chronique en dirigeant leurs affaires de leurs prisons on a plein d’histoires de cette sorte et ils n’avaient pas de téléphone dans leur cellule, ni même de portable dans le passé !)

Si on veut transformer nos prisons en hôtels confortables, il faut le dire tout de suite ?!

On voit déjà comme sont incarcérés de grands criminels issus du terrorisme comme Salah Abdeslam par exemple et ce que cela nous coûte !

Notre justice va à contre-courant des services de polices gendarmeries ou d’enquêtes diverses qui s’ingénient à arrêter les malfaisants déjà bien lotis pour leur défense en matière d’avocats quand on les arrête !

Notre justice va mal, une preuve de plus hélas, fait fausse route, on a eu une ancienne ministre de la justice plus que médiocre qui l’a à peu près détruite dans l’ancien gouvernement et bien on continue on espérait du changement avec le « macronisme », mais là c’est le contraire, c’est la continuité !

Il est vrai qu’il faut faire plaisir aux bien-pensants hypocrites bobos qui pullulent dans notre société, car ils votent, c’est désespérant…


Jdeclef 02/01/2017 14h10

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire