jeudi 25 janvier 2018

De pauvres petits délinquants qui voulaient se mettre en lumière pour que l'on parle d’eux !?

13 novembre : les accusés savaient-ils qu'ils aidaient des terroristes ?

500 parties civiles, 90 avocats, un mois d'audience... Le procès-fleuve de Jawad Bendaoud, de Mohamed Soumah et de Youssef Aït-Boulahcen a commencé.

Ils sont trois. L'un, Youssef Aït-Boulahcen, sous simple contrôle judiciaire, est assis dans la salle auprès de son avocat et écoute calmement le long et précis déroulé des faits auquel s'astreint la présidente Isabelle Prévost-Desprez. Les autres, Mohamed Soumah et Jawad Bendaoud, sont assis dans le box côte à côte, comparaissant alors qu'ils sont, eux, en détention préventive. Les deux hommes, trafiquants de drogue, ont des casiers chargés et se sont, en 2011, violemment affrontés lors d'une détention commune. Ils ne se jettent pas un regard.
Soumah, les épaules tombantes et la tête souvent dans les bras, peine, semble-t-il, à garder les yeux ouverts durant l'interminable rappel des actes qui leur sont reprochés. Bendaoud, petit polo blanc et bouc taillé de près, ne tient à l'inverse pas en place, ôtant et remettant son blouson, hochant la tête, constamment secoué de petits tremblements nerveux.
Lire aussi Attentats de Paris : les délirantes auditions du « logeur » Jawad Bendaoud
Ce sont donc ces trois hommes qui, pour la première fois depuis le 13 novembre 2015, vont avoir à rendre des comptes. Ont-ils, dans cette France traumatisée atteinte en son cœur par l'un des attentats les plus meurtriers de toute son histoire, renoncé sciemment à dénoncer et contribué à loger et à sustenter Hadel Amid Abaaoud et Chabik Akrouh, les deux survivants du commando des terrasses ? L'ont-ils fait en connaissance de cause, sachant à qui ils avaient à faire, et alors même qu'il est établi aujourd'hui que les deux terroristes s'apprêtaient à repasser à l'acte sur le territoire national ? Peuvent-ils dès lors, même sans être associés aux attentats ou aux projets d'attentats des commandos, être considérés comme des « terroristes » (c'est le sens de la demande de requalification déposée par les avocats des parties civiles) ?

L'ombre plutôt que la proie

Ce procès-fleuve – 500 parties civiles, 90 avocats, un mois d'audience –, fait à ces hommes qui ne sont poursuivis « que » pour recel de malfaiteurs ou non-dénonciation de crimes, produit dès ce premier jour une impression étrange : ces trois-là sont l'ombre plutôt que la proie. Dans le box manquent évidemment ceux qu'on aurait voulu voir jugés en France ; la frustration va être immense...
Youssef est le premier à être interrogé par la présidente. Hasna Aït-Boulahcen, qui prêta main-forte aux deux terroristes en fuite et périt avec eux dans l'assaut du Raid le 18 novembre, est sa sœur aînée. Abdelhamid Abaaoud, alias Abou Omar, l'un des cerveaux des attentats que l'on avait déjà découverts dans une vidéo en 2014 en train de tracter des cadavres avec son pick-up et de jouer au football avec une tête décapitée, est son cousin. Alors qu'au lendemain des attentats Hasna se démène pour trouver une planque à Abaaoud et Akrouh, les échanges téléphoniques avec son frère Youssef sont innombrables. Ce dernier pouvait-il ignorer – ce qu'il soutient – qui sa sœur était en train de protéger ?
À la barre, il s'exprime clairement, sans jamais perdre son calme. Évoque une mère qui le bat, lui et ses frères et sœur. Raconte dix ans de familles d'accueil. Justifie plus ou moins habilement ses consultations de sites djihadistes avant le 13 novembre. Fait le portrait d'une sœur « fougueuse », « excentrique », « psychologiquement instable » qui « s'invente une identité et une religion ».
L'instruction a établi qu'il ne pouvait ignorer – Hasna lui ayant envoyé le 16 novembre un message codé transparent – que son cousin djihadiste planqué comptait repasser à l'acte. Il affirme quant à lui qu'il s'est toujours protégé de cette sœur au comportement trouble en prenant tous ses propos au second degré. S'il ment, il ment bien. Après les attentats, Youssef Aït-Boulahcen a changé de nom. Pour « le bien de ses futurs enfants ».
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Influencé par d’autres malfaisants terroristes islamiques chevronnés avérés (comme SALAH ABDELSAM le seul arrêté qui s’enferme dans son mutisme et que l’on trimballe en plus entre la France et la Belgique sans résultat probant !)

Comme ce JAWAD BENDAOUD qui ne trouve rien de mieux que de faire le coq à la télé malgré un palmarès important de délinquance avérée !

Et qui espère en notre justice laxiste bien connue pour qu’on le prenne comme une pauvre victime qui se trouvait là par hasard et a fourni ce logement pour soit disant aider, s’en savoir à qui il le donnait ?!

Il y a indirectement complicité, et puis il faut cesser de se moquer des 130 morts et de 413 blessés hospitalisés à cause de ces attentats organisés !

Si les sanctions ne sont pas à la hauteur des faits et que l’on ne met pas hors de nuire pour très longtemps ces individus, cela fera un scandale retentissant envers notre justice sans compter le risque de récidive !

Et déjà le fait d’être jugé en correctionnel pour de tels faits liés à entreprise terroriste criminelle au lieu de cour d’assise est invraisemblable et bien au profit des inculpés plutôt que des victimes, ce qui est le défaut de notre justice en France !

Le président veut réformer notre justice, grand bien lui fasse, mais ne rêvons pas, c’est une caste de plus, bien protégée, dans notre société et ce sera très compliqué !


Jdeclef 25/01/2018 11h08

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