lundi 1 janvier 2018

Le discours n'avait rien d'exceptionnel comme semblait claironner les medias comme d'habitude derrière un bureau comme ces prédécesseurs pour la méthode !

Vœux 2018 : Macron plus déterminé que jamais à transformer la France

Le chef de l'État prononçait dimanche ses premiers vœux présidentiels. Vœux dans lesquels il a énuméré, depuis l'Élysée, les grands chantiers à venir.


Rigueur, intensité et humanisme sont les maîtres mots de l'allocution d'Emmanuel Macron pour ses premiers vœux présidentiels. Dimanche, le chef de l'État a promis que les transformations profondes, engagées en 2017, « se poursuivront avec la même force en 2018 ». Travail, climat, formation, social..., le président de la République a assuré que l'engagement du Premier ministre et de son gouvernement sera total. « Je continuerai à faire ce pour quoi vous m'avez élu [...], permettre à la France d'être ce qu'elle est : un pays fort, avec une exigence universelle. »
Emmanuel Macron a par ailleurs affirmé que les voix de l'opposition seront entendues, mais que cela ne ralentira pas son action. « Je les écouterai toujours, je m'assurerai que tous les débats soient conduits, et que toutes les voix y compris discordantes soient entendues, mais pour autant, je n'arrêterai pas d'agir », a ainsi martelé le chef de l'État. « Je respecterai et toujours à la fin, je ferai. » Selon Emmanuel Macron, en 2018, il faudra « miser sur le travail, au cœur de notre société », car « c'est par le travail que notre nation sera plus forte ».
La France a « besoin du travail et je le défendrai sans relâche », a insisté le président, l'objectif étant que chacun puisse « gagner davantage, en formant ceux qui sont au chômage », en développant les compétences et l'apprentissage des jeunes. Il a aussi pointé l'importance de « la formation tout au long de la vie pour faire face aux grands changements ». « Je crois dans la réussite, les succès. Mais que sont ces succès si ce ne sont que ceux de quelques-uns ? » a-t-il questionné, mettant en avant la nécessité d'un projet social et du partage de la réussite. « Sans cette exigence humaniste, notre pays ne se tiendra pas uni », a-t-il prévenu, citant « des nations en train de se fracasser, là où seuls quelques-uns seulement réussissent ».

Une immigration efficace

Le chef de l'État a par ailleurs défendu dimanche une « ligne d'humanité et d'efficacité » sur l'immigration, alors que le projet de loi en préparation sur le droit d'asile est l'objet de critiques. « Nous devons accueillir les femmes et les hommes qui fuient leur pays parce qu'ils y sont menacés en raison de leur origine, de leur religion, de leurs convictions politiques, c'est ce qu'on appelle le droit d'asile, c'est un devoir moral, politique et je ne céderai rien, nous respecterons celui-ci. » « Nous continuerons à accueillir ces femmes et ces hommes parce que la France est leur patrie », a-t-il encore ajouté.
Avant toutefois de préciser que la France ne pourra « accueillir tout le monde et nous ne pouvons le faire sans qu'il y ait des règles ». « Lorsque quelqu'un qui arrive sur notre territoire ne relève pas du droit d'asile et n'a aucune chance d'obtenir la nationalité française, nous ne pouvons accepter qu'il reste des mois, des années dans une situation d'irrégularité qui n'est bonne ni pour lui ni pour le pays. » « Il faut des règles simples, respectées et de la rigueur », a poursuivi le chef de l'État.
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« Je m'attacherai à ce que notre pays se tienne à cette ligne d'humanité et d'efficacité », a-t-il conclu. Christophe Castaner, délégué général de La République en marche, avait affirmé dimanche au Journal du dimanche que la France « peut relever le défi de l'intégration des réfugiés », à condition de réformer son système d'accueil qui « ne peut plus continuer ainsi ». La France aura dans les prochains mois « un débat important sur le droit d'asile », avait-il prévenu.

Logement et social

De son côté, Emmanuel Macron a insisté lors de ses vœux sur l'idée de fraternité comme étant au cœur de son projet de société, et en a profité pour revenir sur la question des mal-logés. Il a ainsi réaffirmé son engagement « d'apporter un toit » à « toutes celles et ceux qui sont aujourd'hui sans-abri ». « Il y a encore des situations qui ne sont pas acceptables [...] Nous continuerons l'effort indispensable pour réussir à pleinement respecter l'engagement que j'ai moi-même pris devant vous », a poursuivi le chef de l'État, assurant de sa « détermination entière ». Lors d'un discours prononcé en juillet, le président avait déclaré qu'il ne voulait plus voir « personne dans les rues, dans les bois, d'ici la fin de l'année ». « La première bataille : loger tout le monde dignement. Je veux partout des hébergements d'urgence. Je ne veux plus de femmes et d'hommes dans les rues. »
Une « promesse impossible à tenir », selon les associations, qui ont dénoncé en cette période hivernale le manque de places d'hébergement d'urgence et de « mesures sérieuses » de la part du gouvernement. En plus d'une « politique d'hébergement pour les sans-abri », Emmanuel Macron a dit vouloir « déployer » durant l'année un « grand projet social » qui repensera « la politique de santé, la politique en faveur de celles et ceux qui vivent en situation de handicap, la politique sociale aidant les plus démunis ».

L'appel au « sursaut européen »

Emmanuel Macron est également revenu sur son projet pour l'Europe, un projet pour lequel il réclame le soutien des citoyens dans le but de retrouver « l'ambition européenne » et « dessiner un grand projet » pour l'Europe. « Mes chers concitoyens européens, 2018 est une année toute particulière et j'aurai besoin cette année de vous », a-t-il déclaré. « J'ai besoin de votre détermination pour ce sursaut européen et j'ai besoin qu'ensemble nous ne cédions rien ni aux nationalistes ni aux sceptiques », a-t-il ajouté. « Je crois très profondément que l'Europe est bonne pour la France », a insisté le chef de l'État, réaffirmant sa volonté d'une consultation citoyenne.
« Je souhaite que vous puissiez dire ce que vous voulez pour l'Europe, et permettre à vos gouvernants de dessiner un grand projet », a-t-il expliqué. Avant d'ajouter : « Nous avons besoin de retrouver une Europe plus souveraine, plus unie, plus démocratique. » Une Europe qui, selon le président, peut « devenir cette puissance économique, sociale, écologique et scientifique qui pourra faire face à la Chine et aux États-Unis » et au sujet de laquelle il a réaffirmé l'importance de la relation franco-allemande. « Je continuerai à travailler avec chacun de nos partenaires européens et tout particulièrement avec l'Allemagne. Ce colloque intime avec nos amis allemands est la condition nécessaire à toute avancée européenne, elle n'exclut pas le dialogue avec tous nos autres partenaires mais elle est ce par quoi tout commence », a estimé le chef de l'État.
La chancelière allemande Angela Merkel, sortie affaiblie des dernières élections législatives, a elle aussi insisté sur le renforcement de la cohésion de l'Union européenne, selon le texte de son allocution de fin d'année rendu public samedi. L'avenir de l'Allemagne est « lié de façon indissociable à l'avenir de l'Europe », a-t-elle souligné, rappelant que Berlin et Paris voulaient travailler ensemble pour préparer au mieux l'Europe aux défis de l'avenir.
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Pour le reste il a déroulé son programme de réforme en commençant à rabâcher pour que ça rentre bien dans la tête des français lambda qui n'auraient pas compris et surtout en n'oubliant pas de dire « qu'il fera ce qu'il dit » ce que l'on savait déjà !

Avec lui la gauche est vraiment derrière loin de nous, car il va faire ce que la droite ancienne n'a pas voulu faire depuis 30 ans !

En résumé pour ne pas en dire plus, car cela n’en vaut pas la peine, il faut avaler une pilule amère et 2018 va être cette année qui sera dure ou comme d’habitude comme ses prédécesseurs il a dit aux français « j’ai besoin de vous » (enfin toujours les mêmes bien connus par exemple dont je fais partie retraités très moyens avec la CSG et la non abandon de la taxe d’habitation parce que ne rentrant pas dans le moule de ceux qui y ont droit !)

C’était un discours politique attendu et pas nouveau L.WAUQUIEZ le nouveau leader de la droite à peu près dit la même chose mais le président est moins rigide, car il a volé les idées de droite LR  pourtant dans une soit disant opposition et ne parlons pas des gauche PS écolos etc. Ils sont inexistants !

Tant pis pour ceux qui n’ont pas voté E.MACRON souvent à cause de la peur du FN de M.LE PEN elle aussi déconfite et en dépression, car même s’il n’a pas eu une majorité confortable absolue le système de cette V eme république obsolète ne sert qu’à des politiciens chevronnés dont il est, malgré sa jeunesse et soit disant son manque d’expérience dont les vieux ex élus se sont moqués d’ailleurs, et l’a mis au pouvoir !

Il a montré son intelligence et ces 7 mois ont déjà montré sa volonté, donc on verra la suite, mais c’est quand même du changement par rapport au passé!


Jdeclef 01/01/2018 11h01LP

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