vendredi 12 janvier 2018

Attention ! Cet accord de politique intérieure en Allemagne va-t-il être la renaissance de A.MERKEL « la dame de fer » de la république fédérale allemande ?

Allemagne : accord entre Merkel et le SPD pour former un gouvernement

L'accord prévoit un renforcement de la zone euro avec la France, ainsi que la limitation du nombre de réfugiés. À Bruxelles, on se dit satisfait.


Angela Merkel et les sociaux-démocrates ont enfin réussi à s'entendre pour former un gouvernement en Allemagne. Près de 24 heures après le début de négociations non-stop, les différentes parties ont trouvé un terrain d'entente ce vendredi matin, selon une source proche des négociateurs. Cette source a répondu par l'affirmative à la question de savoir si un compromis avait été obtenu. Il va devoir encore être soumis dans la journée aux instances dirigeantes des partis concernés, les démocrates-chrétiens (CDU/CSU) et les sociaux-démocrates du SPD, pour approbation. Ce compromis est susceptible de permettre à la première économie européenne de sortir de son impasse politique trois mois et demi après les élections législatives. Et à Angela Merkel d'assurer sa survie politique, avec un possible quatrième mandat après douze ans de pouvoir.
Le président de la Commission européenne a salué dans la foulée le compromis de coalition conclu entre les conservateurs et les sociaux-démocrates. « Je suis complètement satisfait », a ainsi déclaré Jean-Claude Juncker lors d'une conférence de presse à Sofia. C'est « une contribution positive, constructive, orientée vers le futur », a-t-il ajouté. Le président de la Commission européenne répondait à la presse à l'occasion du lancement officiel de la présidence bulgare du Conseil de l'Union européenne. « L'Allemagne est l'un des moteurs de l'UE et la stabilité allemande a un impact sur l'ensemble de l'UE », a ajouté le Premier ministre bulgare Boïko Borissov, espérant que le processus de négociations pour la formation d'un gouvernement allemand « sera bientôt terminé ». « Tous les sujets, tous les problèmes auxquels il faut apporter des solutions dépendent de la collaboration et du soutien de la chancelière Merkel », a-t-il souligné.
Après un premier échec en novembre pour s'entendre sur une coalition majoritaire avec les écologistes et les libéraux, la chancelière n'avait plus le droit à l'erreur si elle voulait rester à la tête du pays. Mais rien n'est encore définitif. Côté social-démocrate, la décision d'entrer dans un nouveau gouvernement de coalition avec les conservateurs devra aussi recevoir le feu vert des délégués du parti lors d'un congrès extraordinaire le 21 janvier à l'issue très incertaine. Ensuite des négociations détaillées sur un programme de coalition débuteront.

Un renforcement de la zone euro avec la France

Dans le texte de leur accord gouvernemental obtenu par l'Agence France-Presse, les conservateurs d'Angela Merkel et les sociaux-démocrates allemands entendent « renforcer » et « réformer » la zone euro avec la France. « Nous voulons, en étroite collaboration avec la France, renforcer durablement et réformer la zone euro » afin qu'elle puisse « mieux résister aux crises ».
Le document n'entre toutefois pas dans le détail des propositions faites par le chef de l'État français Emmanuel Macron, en vue notamment de la création d'un budget de la zone euro, d'un ministre des Finances pour les pays de l'Union monétaire, voire d'un parlement propre à la zone euro. Il se borne à indiquer que le futur gouvernement « examinera » les différentes propositions sur le sujet, émanant d'Emmanuel Macron et du président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker. Le document se prononce néanmoins d'ores et déjà pour la création d'un Fonds monétaire européen, issu du Fonds de secours déjà existant pour les pays confrontés à des crises de la dette (MES).

Le nombre de réfugiés limité à 200 000 par an

Les différentes parties sont également tombées d'accord sur l'immigration et sur le fait de limiter le nombre de demandeurs d'asile arrivant annuellement à environ 200 000. « Les chiffres de l'immigration (y compris les réfugiés de guerre, ceux concernés par le rapprochement familial, la réinstallation et en faisant la soustraction avec ceux quittant le pays) ne dépasseront pas 180 000 à 220 000 annuellement », dit le document. Cette limite correspond aux souhaits des démocrates-chrétiens d'Angela Merkel, même si le document de travail autorise une flexibilité vers le haut.
Dans le même temps, les négociateurs se sont mis d'accord sur une forte limitation du regroupement familial avec un maximum de 1 000 personnes pouvant prétendre à ce dispositif chaque mois. Il s'agit là aussi d'une mesure plus proche des positions des conservateurs que des sociaux-démocrates.

Il faut toujours se méfier « de l’eau qui dort » peut être que certains l’avait mis trop tôt en retraite ou enterrée un peu vite ?!

Donc E.MACRON devrait se méfier, elle est bien là et de retour et n’a surement pas renoncé au leader chip de l’Union européenne !

A suivre donc comme le lait sure le feu pour la France co-partenaire de l’Allemagne !


Jdeclef 12/01/2018 14h17

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