Mali : un groupe lié à l'EI revendique l'attaque contre
des militaires français
Un convoi de la force Barkhane a été attaqué jeudi dans l'est
du Mali. Trois soldats français ont été blessés dans l'attentat, dont un
grièvement.
L'état-major des armées à Paris a déclaré vendredi qu'un convoi blindé français avait été attaqué par un kamikaze la veille dans l'est du pays. Au total, trois soldats français de la force Barkhane ont été blessés, dont un grièvement, a précisé l'état-major. Le convoi circulait entre Ménaka et Indelimane lorsque l'attaque a eu lieu. Un attentat survenu le 11 janvier donc, date anniversaire du déclenchement de l'opération Serval, le 11 janvier 2013. « Un véhicule s'est approché du convoi et s'est fait exploser à proximité d'un VAB (véhicule de l'avant blindé) », a précisé à l'AFP le colonel Patrick Steiger, porte-parole de l'état-major.
18
militaires français tués au Mali depuis 2013
Le
blessé grave a été évacué vers la France
et admis dans un hôpital militaire de la région parisienne, les deux autres ont
été soignés sur place, a-t-il précisé. La précédente attaque de ce type contre l'armée française remonte
au 17 janvier 2017, à Gao (centre du Mali), a ajouté l'officier.
Selon un décompte de l'AFP, 18 militaires ont été tués au Mali depuis
l'opération Serval en 2013, à laquelle a succédé Barkhane, étendue à cinq pays
du Sahel, en août 2014.
La date de cette attaque coïncide
avec le cinquième anniversaire du lancement de l'opération française Serval pour chasser les groupes djihadistes
liés à Al-Qaïda qui
contrôlaient alors le nord du Mali, relayée depuis août 2014 par
Barkhane, au rayon d'action couvrant cinq pays de l'ensemble sahélo-saharien.
Le groupe, actif dans la « zone des trois frontières », aux confins
du Mali, du Burkina Faso et du Niger, revendique également sans précisions des
opérations menées en 2017 dans ces trois pays, selon l'ANI, connue
pour recevoir et diffuser régulièrement des communiqués de djihadistes du
Sahel.
Adnan Abou Walid al-Sahraoui avait fait allégeance à l'EI en mai 2015, mais ce n'est qu'en octobre 2016 que le groupe dirigé par l'Irakien Abou Baqr al-Baghdadi en avait officiellement pris acte, via son agence de propagande Amaq. Bien que, depuis 2013, les groupes djihadistes aient été dispersés et en grande partie chassés du nord du Mali, des zones entières du pays échappent au contrôle des forces maliennes, françaises et de l'ONU (Minusma), régulièrement visées par des attaques, malgré la signature en mai-juin 2015 d'un accord de paix censé isoler définitivement les djihadistes. Depuis 2015, ces attaques se sont étendues au centre et au sud du Mali et le phénomène gagne les pays voisins, en particulier le Burkina Faso et le Niger.
Adnan Abou Walid al-Sahraoui avait fait allégeance à l'EI en mai 2015, mais ce n'est qu'en octobre 2016 que le groupe dirigé par l'Irakien Abou Baqr al-Baghdadi en avait officiellement pris acte, via son agence de propagande Amaq. Bien que, depuis 2013, les groupes djihadistes aient été dispersés et en grande partie chassés du nord du Mali, des zones entières du pays échappent au contrôle des forces maliennes, françaises et de l'ONU (Minusma), régulièrement visées par des attaques, malgré la signature en mai-juin 2015 d'un accord de paix censé isoler définitivement les djihadistes. Depuis 2015, ces attaques se sont étendues au centre et au sud du Mali et le phénomène gagne les pays voisins, en particulier le Burkina Faso et le Niger.
On
se souvient de F.HOLLANDE qui ce glorifiait de la fin de la guerre au MALI à
TOMBOUCTOU en disant en plus que c’était « le
plus beau jour de sa vie » (car ce sont ses paroles !)
Il
ne manquait pas d’air à l’époque à jouer les César de pacotille et n’avait
vraiment aucun amour propre ce président pleutre qui a lâché les français avant
la fin de son quinquennat !
Or
depuis 2012 nos jeunes soldats courageux, dont certains diront que c’est leur
métier bien sûr, mais cela ne justifie rien, car ils sont 4000, cela parait
beaucoup mais en regard avec l’immensité des pays à couvrir c’est peu et
surtout avec des matériels militaires anciens avec une maintenance défaillante
par manque de moyens !
Certains
diront aussi que sur la durée il y a eu peu de tués chez nos soldats mais
attention beaucoup de blessés, handicapés, estropiés etc…
(Bien
sûr d’autres diront pour ne pas être cynique, que les accidents de la toute en
font bien plus !)
Faisons
un parallèle avec nos interventions extérieures en AFGHANISTAN par exemple
pendant 13 ans pour rien et bien sûr aussi avec des morts chez nos soldats !
Ainsi
qu’en SYRIE ou en IRAK avec cette coalition
internationale et les USA qui ont eu besoin de la Russie pour venir à bout de
cet EI DAESH pour autant pas encore totalement terminé sans parler des attentats
terroristes partout et sur notre sol !
Ou
en Afrique de l’Ouest : en Centrafrique, en côte d’ivoire au Tchad, Libye,
etc…
Alors
la France ne devrait plus se prendre pour le gendarme du monde, car il y a longtemps
qu’elle n’en n’a plus les moyens depuis la 2eme guerre mondiale en Afrique au moyen
orient et ailleurs !
Et
se recentrer sur sa défense intérieure en France en modernisant son matériel et
son armée qui a pris du retard et lutter efficacement contre cette émigration
galopante que l’on n’arrive pas à contrôler efficacement et bien sûr contre le
terrorisme islamique !
Jdeclef
13/01/2018 11h25 LP
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