vendredi 12 janvier 2018

Cet individu était potentiellement dangereux (mais libérable) et toujours radicalisé !

Pas-de-Calais : des gardiens de prison agressés par le cerveau de l'attentat de Djerba

L'islamiste Christian Ganczarski a légèrement blessé trois gardiens de la prison de Vendin-le-Vieil. L'attentat de Djerba avait fait 21 morts en avril 2002.


Il est considéré comme le cerveau des attentats de Djerba survenus en avril 2002. Jeudi, plusieurs sources concordantes ont rapporté à l'AFP que le terroriste islamiste allemand Christian Ganczarski avait vraisemblablement agressé trois gardiens de la prison de Vendin-le-Vieil, dans le Pas-de-Calais. C'est dans cette prison, située près de Lens, que doit être incarcéré Salah Abdeslam lors de son procès à Bruxelles en février. Le directeur interrégional des services pénitentiaires, Alain Jégo, a déclaré à l'AFP qu'« un détenu, qui finit de purger une longue peine et qui risque de faire l'objet d'une extradition vers les États-Unis, a agressé légèrement trois agents à l'arme blanche ».
De source syndicale, non démentie par l'administration pénitentiaire, il s'agit de l'islamiste Christian Ganczarski, condamné à 18 ans de réclusion criminelle pour des faits de complicité dans l'attentat de la synagogue de Djerba (Tunisie) qui avait fait 21 morts en avril 2002. Selon Alain Jégo, l'agresseur était armé d'un ciseau à bout rond et d'une lame de rasoir. Quatre agents ont tenté de le maîtriser et trois ont été blessés, l'un étant hospitalisé « pour bien suturer la plaie » au niveau du cuir chevelu, d'après la même source. D'après l'Ufap-Unsa, vers 16 heures, « à l'ouverture de la cellule, l'agresseur a crié Allah Akbar à chaque fois qu'il mettait des coups de lame aux collègues ».

La section antiterroriste parisienne saisie

Alain Jégo a qualifié ces faits de « totalement inadmissibles » et n'a pas démenti les cris « Allah Akbar » proférés par le détenu. « Il y avait une volonté d'agresser pour différer ou mettre en difficulté » son extradition, a précisé le directeur interrégional des services pénitentiaires. La section antiterroriste du parquet de Paris a annoncé qu'elle se saisissait de l'enquête. L'Allemand, converti à l'islam, a été condamné en 2009 par la cour d'assises spéciale de Paris à 18 ans de réclusion pour complicité dans l'attentat contre la synagogue de Djerba. Il était considéré comme son organisateur. Christian Ganczarski est également un ancien responsable de la maintenance et du cryptage des réseaux de communication d'Al-Qaïda et il a vécu aux côtés de Ben Laden en Afghanistan.
« Il y a une énorme colère qui monte », a déclaré à l'AFP Jean-François Forget, secrétaire général de l'Ufap-Unsa Justice. Et de poursuivre : « Nous allons vers une action nationale. On n'a pas les moyens de garder des profils pareils. » « On savait qu'il passerait à l'acte, des écoutes le laissaient transparaître. Il a été mis à l'isolement vendredi soir [...], et bizarrement le lundi, la direction a levé ces mesures », a, quant à lui, dénoncé Grégory Strzempek, délégué syndical Ufap-Unsa Justice, qui a annoncé un mouvement de débrayage au niveau national vendredi à 6 h 45.

Marine Le Pen sur place vendredi

La présidente du Front national (FN) Marine Le Pen a immédiatement annoncé sa venue vendredi matin sur place, affirmant qu'il s'agissait d'« une étape supplémentaire [...] dans l'ultra-violence dans un centre pénitentiaire déjà tristement célèbre pour les agressions régulières d'agents par des détenus radicalisés ». Le centre de Vendin-le-Vieil, à une trentaine de kilomètres au sud de Lille, a été inauguré en mars 2015 et abrite actuellement 100 détenus. Début février, cette prison doit accueillir Salah Abdeslam le temps de son procès à Bruxelles pour une fusillade commise dans la capitale belge en mars 2016 pendant sa cavale. Abdeslam est l'unique survivant des commandos djihadistes auteurs des attentats du 13 novembre 2015 à Paris et à Saint-Denis, qui ont fait 130 morts.
En janvier 2017, un détenu de Vendin-le-Vieil y avait été tué par un autre prisonnier. Le suicide d'un détenu par pendaison s'y était produit à la mi-novembre 2016, ainsi que deux prises d'otage, en juillet 2016 et en septembre 2015, qui n'avaient pas fait de victime. « En trois ans, on a eu ce que d'autres prisons ont en vingt ans. Il y a un problème » à Vendin, a estimé M. Strzempek. Une agression commise par un détenu radicalisé avait aussi eu lieu en septembre 2016 à Osny (Val-d'Oise). Un détenu marocain de 24 ans avait attaqué et tenté de tuer à l'arme blanche deux surveillants, revendiquant son geste au nom de Daech, dans ce qui était apparu comme la première action djihadiste en prison.

Condamné à 18 ans de réclusion et avec le bénéfice surement du jeu de réductions de peine de réclusion dans notre justice pour par exemple bonne conduite ?!

Ceci étant ce type d’individus radicalisés semblent malheureusement irrécupérables !

Et dans ce cas on peut supposer, malgré sa libération proche, que ce détenu sous la menace d’une extradition vers les USA a voulu éviter cela et n’a rien trouvé mieux que de passer à cet acte dangereux, voir criminel envers des gardiens de cette prison de haute sécurité, car connaissant la justice U.S. qui est beaucoup plus rigide qu’en France !

Cela montre que ces criminels dangereux terroristes islamiques ne sont pas assez surveillés et surtout pas assez puni par des peines de réclusion à perpétuité !

Parallèlement à cela les personnels pénitentiaires de ses prisons de haute sécurité ne sont pas suffisamment protégés avec peu de moyens pour se défendre contre ces détenus dangereux !

Cette profession à risque est mal lotie en matière de risque et sécurité pour ses personnels et oubliée par le ministère de la justice de tutelle !

Car les incidents avec les détenus sont fréquents dans nos prisons en France !


Jdeclef 12/01/2018 13h31LP

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