Pas-de-Calais : des gardiens de prison agressés par le
cerveau de l'attentat de Djerba
L'islamiste Christian Ganczarski a légèrement blessé trois
gardiens de la prison de Vendin-le-Vieil. L'attentat de Djerba avait
fait 21 morts en avril 2002.
De source syndicale, non démentie par l'administration pénitentiaire, il s'agit de l'islamiste Christian Ganczarski, condamné à 18 ans de réclusion criminelle pour des faits de complicité dans l'attentat de la synagogue de Djerba (Tunisie) qui avait fait 21 morts en avril 2002. Selon Alain Jégo, l'agresseur était armé d'un ciseau à bout rond et d'une lame de rasoir. Quatre agents ont tenté de le maîtriser et trois ont été blessés, l'un étant hospitalisé « pour bien suturer la plaie » au niveau du cuir chevelu, d'après la même source. D'après l'Ufap-Unsa, vers 16 heures, « à l'ouverture de la cellule, l'agresseur a crié Allah Akbar à chaque fois qu'il mettait des coups de lame aux collègues ».
La
section antiterroriste parisienne saisie
Alain
Jégo a qualifié ces faits de « totalement inadmissibles » et n'a pas
démenti les cris « Allah Akbar » proférés par le détenu. « Il y
avait une volonté d'agresser pour différer ou mettre en difficulté » son
extradition, a précisé le directeur interrégional des services pénitentiaires.
La section antiterroriste du parquet de Paris a annoncé qu'elle se
saisissait de l'enquête. L'Allemand, converti à l'islam, a été condamné
en 2009 par la cour d'assises spéciale de Paris à 18 ans de
réclusion pour complicité dans l'attentat contre la synagogue de Djerba. Il
était considéré comme son organisateur. Christian Ganczarski est également un
ancien responsable de la maintenance et du cryptage des réseaux de communication
d'Al-Qaïda et il a vécu aux
côtés de Ben Laden en Afghanistan.« Il y a une énorme colère qui monte », a déclaré à l'AFP Jean-François Forget, secrétaire général de l'Ufap-Unsa Justice. Et de poursuivre : « Nous allons vers une action nationale. On n'a pas les moyens de garder des profils pareils. » « On savait qu'il passerait à l'acte, des écoutes le laissaient transparaître. Il a été mis à l'isolement vendredi soir [...], et bizarrement le lundi, la direction a levé ces mesures », a, quant à lui, dénoncé Grégory Strzempek, délégué syndical Ufap-Unsa Justice, qui a annoncé un mouvement de débrayage au niveau national vendredi à 6 h 45.
Marine
Le Pen sur place vendredi
La
présidente du Front national (FN) Marine Le Pen a immédiatement annoncé sa
venue vendredi matin sur place, affirmant qu'il s'agissait d'« une étape
supplémentaire [...] dans l'ultra-violence dans un centre pénitentiaire déjà
tristement célèbre pour les agressions régulières d'agents par des détenus
radicalisés ». Le centre de Vendin-le-Vieil, à une trentaine de kilomètres
au sud de Lille, a été inauguré en mars 2015 et abrite
actuellement 100 détenus. Début février, cette prison doit accueillir
Salah Abdeslam le temps de son procès à Bruxelles pour une fusillade commise
dans la capitale belge en mars 2016 pendant sa cavale. Abdeslam est
l'unique survivant des commandos djihadistes auteurs des attentats
du 13 novembre 2015 à Paris et à Saint-Denis, qui ont
fait 130 morts.
En janvier 2017, un détenu de
Vendin-le-Vieil y avait été tué par un autre prisonnier. Le suicide d'un détenu
par pendaison s'y était produit à la mi-novembre 2016, ainsi que deux
prises d'otage, en juillet 2016 et en septembre 2015, qui n'avaient pas
fait de victime. « En trois ans, on a eu ce que d'autres prisons ont en
vingt ans. Il y a un problème » à Vendin, a estimé M. Strzempek. Une
agression commise par un détenu radicalisé avait aussi eu lieu en
septembre 2016 à Osny (Val-d'Oise). Un détenu marocain
de 24 ans avait attaqué et tenté de tuer à l'arme blanche deux
surveillants, revendiquant son geste au nom de Daech, dans ce qui était apparu
comme la première action djihadiste en prison.
Condamné
à 18 ans de réclusion et avec le bénéfice surement du jeu de réductions de
peine de réclusion dans notre justice pour par exemple bonne conduite ?!
Ceci
étant ce type d’individus radicalisés semblent malheureusement irrécupérables !
Et
dans ce cas on peut supposer, malgré sa libération proche, que ce détenu sous
la menace d’une extradition vers les USA a voulu éviter cela et n’a rien trouvé
mieux que de passer à cet acte dangereux, voir criminel envers des gardiens de
cette prison de haute sécurité, car connaissant la justice U.S. qui est
beaucoup plus rigide qu’en France !
Cela
montre que ces criminels dangereux terroristes islamiques ne sont pas assez
surveillés et surtout pas assez puni par des peines de réclusion à
perpétuité !
Parallèlement
à cela les personnels pénitentiaires de ses prisons de haute sécurité ne sont
pas suffisamment protégés avec peu de moyens pour se défendre contre ces
détenus dangereux !
Cette
profession à risque est mal lotie en matière de risque et sécurité pour ses
personnels et oubliée par le ministère de la justice de tutelle !
Car
les incidents avec les détenus sont fréquents dans nos prisons en France !
Jdeclef
12/01/2018 13h31LP
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