mardi 30 janvier 2018

De toute façon ce président hors norme plait aux américains, car il parle un langage qu’ils comprennent !

Consigny - Donald Trump sera peut-être un grand président

Chez nous, le président américain a mauvaise presse. Sa politique est aux antipodes de celle prônée par les bonnes consciences européennes.

Avec son mauvais goût, ses tours marquées de son nom en lettres d'or, son format de catcheur, sa tendance à l'injure et à la goujaterie, sa désinvolture, ses plaisanteries douteuses, ses réussites et ses échecs professionnels, éclatantes et retentissants, avec ses cheveux teints et son verbe déchaîné, Donald Trump incarne un mode d'existence que nous, tristes Européens, avons comme oublié, que nous dédaignons, que nous nous interdisons : la liberté.
Alors qu'il met l'accent sur l'économie qu'il entend doper par des baisses d'impôts et une déréglementation massives en espérant que cela fera baisser le chômage, la presse progressiste ne parle que de la « grossièreté » du personnage, de sa « misogynie » ou d'un supposé « racisme » qui reste à démontrer. Elle s'émeut de le voir traiter avec une souveraine indifférence les passions du moment, comme les « inégalités », les « valeurs » ou « l'égalité hommes-femmes », thèmes dont Le Monde du 27 janvier 2018 nous apprend qu'ils ont été « largement évoqués à Davos » et dont l'absence a été « frappante » dans le discours que le président américain a prononcé au Forum économique mondial. Le nom de ce forum indique pourtant son objet. Mais, là-bas aussi, il a fallu subir des discours mièvres comme celui d'Angela Merkel mettant en garde contre le « repli sur soi » et le danger du « populisme de droite ». Chacun pourra pourtant constater que Trump, avec tous ses défauts et ses outrances, n'a pour l'instant pas outrepassé les limites qui séparent la démocratie de la dictature. Il se contente de suivre son instinct et le mandat que lui ont confié les électeurs américains. Il se moque des modes de son temps et ne croit pas, contrairement à nous, que l'État doive mettre son nez partout et vampiriser l'ensemble des richesses créées par les citoyens. Comme il était éloquent de voir les ministres européens s'inquiéter par écrit, dans une lettre adressée au Trésor américain en décembre dernier, des effets de la réforme fiscale trumpienne ! Baisser les impôts, mais quelle horreur !

Un autre chemin est-il encore possible ?

Les élites européennes voudraient que le président des États-Unis soit européen lui aussi. Elles voudraient un leader progressiste comme les autres, comme était Obama. Elles voudraient un citoyen du monde, cycliste, quinoavore, intéressé par la théorie du genre, connaissant sa PMA et sa GPA sur le bout des doigts, impatient de se rendre à son prochain concert solidaire et de pouvoir y boire de l'alcool fabriqué dans des coopératives, ces entreprises modernes, sans patron, où tout le monde est chef et ouvrier en même temps. On lui servirait sa boisson dans une écocup, ce verre en carton qu'il s'agit de garder avec soi toute la soirée pour économiser l'eau du lave-vaisselle. On voudrait ça pour la présidence des États-Unis, ce pays qui a toujours marché à la démesure et qui est ainsi devenu la première puissance planétaire, bouleversant nos vies en faisant radicalement progresser les technologies, notamment l'informatique et la médecine. Doit-on vraiment mettre toute notre énergie à guetter le prochain « porc » ? Souhaite-t-on vraiment donner la moitié, ou davantage, de nos revenus à la collectivité ? Ou bien un autre chemin est-il encore possible ?
Les mêmes qui n'ont que l'accueil de l'autre à la bouche se parent de toutes les vertus et de toutes les élégances pour refuser par principe d'entendre le message porté par ce président insoumis qui fait fi des pudeurs de son temps et réhabilite une certaine Amérique, clinquante et vivante. Ce qui rend Trump vulgaire aux yeux de beaucoup, c'est qu'il ne s'interdit rien. Ce qui nous a faits si tristes, c'est que nous nous interdisons tout. Peut-être avons-nous quelque chose à apprendre de notre extrême inverse.
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Du style de l'acteur JOHN WAYNE brut de décoffrage va-t’en guerre appelant "un chat un chat" sans fioriture en disant ce qu’il veut pour les américains lambda !

A la différence de nos dirigeants bien-pensants bobos hypocrites qui tergiversent sans cesse dans des palabres qui n’aboutissent à rien de probant !

Bien sûr, il est quelquefois obligé de revenir sur ces diatribes trop extrémistes et mettre de « l’eau dans son vin, » mais ce qui est dit est dit au final !

Et la puissance des USA est à ce prix-là, et ce personnage excessif aime surement son pays et le dit haut et fort peut être pas avec les formes, souvent irrespectueux des autres, car pour lui, c’est les américains avant tout !

Il exagère surement, mais cela change de nos donneurs de leçons faux jetons bien polis que l’on doit supporter à longueur d’année !

Il est surement mal élevé et manque peut être de bonne éducation, mais il n’y a pas que lui et à comparer avec les dictateurs connus toujours en place nettement plus malfaisants que l’on ne veut pas éliminer, et plus dangereux !

Car lui est le dirigeant d’un grand pays libre et démocratique avec une administration qui le tient en laisse s’il venait à déraper !


Jdeclef 30/01/2018 LP

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