Le gouvernement souhaite que les djihadistes françaises
soient jugées en Syrie
Benjamin Griveaux, porte-parole de l'exécutif, réclame des
garanties afin d'assurer « un procès équitable » à Émilie König et à
d'autres Françaises arrêtées.
Émilie König, figure de la mouvance djihadiste française détenue par les forces kurdes en Syrie, demande son rapatriement aux autorités françaises, « qui ont l'obligation de la juger », selon son avocat. D'après les informations dont disposent Benjamin Griveaux et le gouvernement, Émilie König et d'autres Françaises, qui se trouvent dans des circonstances similaires, « ont été arrêtées, et a priori elles ne se sont pas rendues d'elles-mêmes, elles ont été arrêtées en combattant ».
Une
trentaine de djihadistes français arrêtés
Mercredi,
Bruno Vinay, l'avocat d'Émilie König, avait fait valoir à l'Agence France-Presse qu'elle
« est la mère de trois enfants français » et que « tout doit
être mis en œuvre pour faciliter leur rapatriement, conformément aux
engagements internationaux de la France ». Elle « se tient à la
disposition de la justice [...] dans un esprit de coopération », avait-il
ajouté, appelant les autorités françaises et kurdes « à faciliter
l'exécution de son mandat d'arrêt », selon l'avocat. La jeune femme
de 33 ans est réclamée par la justice française
depuis 2015 dans le cadre d'une enquête liée à la filière dite
« de Nîmes » (Gard). Arrêtée
début décembre, cette propagandiste et recruteuse notoire se trouve détenue
dans un camp kurde en Syrie avec son garçon de 4 ans et ses jumelles
d'un an, en compagnie d'autres femmes françaises.
D'après une source proche du
dossier, une
trentaine de djihadistes français ont été arrêtés par les forces kurdes et
les Irakiens. Le cas des femmes et de leurs enfants est le plus épineux, et Emmanuel Macron a assuré
en novembre que leur sort serait examiné au « cas par cas ». Des voix
se sont élevées à droite pour s'opposer à tout rapatriement.
C’étaient des combattantes semble-t-il,
contre les forces kurdes qui se battaient contre l’EI DAESH ?!
Alors oui ! Il ne faut pas
tergiverser, elles ne sont plus dignes d’être jugées en France, mais plus à
même de l’être par ceux qui ont risqué leurs vies pour les capturer !
Et de ce fait ne bénéficieront pas de
notre justice laxiste, ni d’une incarcération si confortable que l’on réserve à
ces terroristes (exemple Salah Abdelsam)
qui nous coute bien assez cher comme cela en plus !
Jdeclef 04/01/2017 10h51LP
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